Viens découvrir les mécanismes de manipulation utilisés par les adeptes de l'évolution
ou
comment a commencé la petite histoire de la recherche de l'origine de l'Homme à partir du singe!
" La petite histoire de la recherche des premiers Hommes parmi les singes commence un jour de novembre 1924, avec la découverte d'un crâne fossile inconnu par le D.Dart dans l'actuel Botswana, et vieux de 4 millions d'années. |
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Il nomme ce primate inconnu Australopithèque Africanus et ajoute qu'il a avoir quelque chose avec notre origine" (tiré du dosier de science-Avenir n°522 d'Août 1990; "Qui étaient les premiers Hommes" de Sylvestre Huet, p20) |
La petite histoire de la recherche des premiers Hommes continue avec la découverte en 1975 des plus fameux ossements de l'Histoire...
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D. Johanson et Tim White affirment que Lucy vieille de 3,5 millions est notre ancêtre commun après avoir découvert en 1975, en Ethiopie, le premier fossile supposé appartenir à l'espèce australopithécus afarensis (Al 288-1 ou Lucy). |
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Les évolutionnistes proposent alors l'arbre suivant (classification de crânes) pour schématiser l'évolution humaine:
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A gauche pour Donald Johanson et Tim White (hypothèse américaine): Lucy aurait donné naissance d'une part aux australopithèques africanus (lui-même donnant naissance à Robustus et Boiseï) et d'autre part à la branche homo dont le premier représentant est homo habilis dont serait issu homo erectus). A droite pour Yves Coppens (hypothèse française): Lucy est trop singe pour avoir été notre ancêtre...Il fait de Lucy, la représentante tardive des pré-australopithèques dont aurait divergé la lignée Autralopithèque puis la lignée Homo. (Source: Science Avenir n°522, d'Août 1990; "Qui étaient les premiers Hommes" de Sylvestre Huet", p21) |
Lucy mesurait tout juste 1 mètre et était agée d'une vingtaine d'années quand elle est morte: elle avait donc la taille d'un singe ! Mais surtout, elle avait une forte prédisposition à grimper aux arbres avec beaucoup d'agilité comme le font les singes.
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Brigit
Senut, chercheur au muséum national d'histoire naturelle en France, a mis en
évidence les facultés arboricole de Lucy, suite à l'étude des
articulations et des attaches musculaire de ce fossile -bras et épaule
d'une part, genou de l'autre- !
(cf "Sc&Avenir" n°569 de juillet 1994; "Le fils de Lucy est-il notre père à tous" par Henri de Saint Blanquat, p 24) |
Malgré tout, et bien que Lucy s'apparentait aux singes (elle grimpait aux arbres, avait de longs bras et un squelette courbé), les évolutionnistes n'ont pas hésité à prétendre que les Australopithèques afarensis (Lucy) étaient supposés avoir acquis une bipédie partielle.
"Chez l'homme, parfait bipède, le centre de gravité de la tête (en jaune) se situe sur la même verticale que le centre de gravité du corps (en vert), ce qui n'est pas le cas du chimpanzé. La position de celui de Lucy reste hypothétique. Les chimpanzés montrent une remarquable capacité à maintenir stable leur centre de gravité durant la marche, alors que leur démarche chaloupée laissait penser l'inverse. Quant à l'articulabion bassin/jambe de Lucy, elle devait permettre une liberté latérale intermédiaire entre celle l'homme et celle du chimpanzé". (Science Avenir n°522, d'Août 1990; "La meilleure façon de marcher" par Henri de Saint Blanquat, p26) |
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Pendant longtemps, les évolutionnistes ont en effet tout fait pour prouver que "Lucy" était capable de marcher debout.
Deux caractéristiques du squelette de Lucy l'apparentaient apparemment aux hommes : sa hanche et le % entre les bras et les jambes.
La hanche avait été sérieusement déformée. La reconstruction de la hanche variait selon la croyance des chercheurs; autrement dit, selon qu'on croyait qu'elle marchait debout ou pas. Des recherches poussées effectuées par 2 anatomistes de renommée mondiale: l'anglais Lord Solly Zukerman et l'américain Charles Oxnard ont prouvé que les Australopithécus (Afarensis et autres types) n'étaient pas des bipèdes et avaient la même démarche que celle des singes aujourd'hui. Autrement dit, Lucy n'a jamais marché debout. Si seulement on avait trouvé l'autre hanche pour les comparer... La longueur du bras d'un singe est approximativement égale à celle de sa jambe (100%), mais la longueur du bras d'un Homme actuel vaut 75 % de la longueur de sa jambe. Le bras de Lucy a exactement 83,9 % de la longueur de la jambe. Elle semble donc être entre l'homme et le singe. Mais si nous observons bien le squelette de Lucy, nous nous apercevons que le tibia et le péroné (os de la jambe en bas du genou) sont gravement endommagés et qu'il n'en reste que très peu. Comment Johanson a-t-il pu mesurer la longueur de la jambe avec précision? Ses calculs seraient-ils faussés par ses croyances évolutionnistes (sans parler de sa recherche de gloire et de renommée)? Jusqu'à preuve du contraire, Lucy n'est rien d'autre qu'un singe! (Source: Taylor, Ian. "in the Minds of men", p498. 1996,TFE publishing) |
Le fait qu'elle puisse marcher de temps en temps sur 2 pieds avec un squelette courbée (démarche "hybride"), a été infirmé par les recherches assistées par ordinateur menées en 1996 par le paléoanthropologue anglais Robin Crompton: il a démontré qu'une telle démarche "hybride" ne pouvait exister rejoignant ainsi les conclusions déjà formulées par le japonais Hidemi Ishida :
Science et avenir n°522, d'Aout 1990; "La meilleure façon de marcher" par Henri de Saint Blanquat, p27 |
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Par ailleurs, les recherches effectués en 1994 sur les canaux semi-circulaires de l'oreille interne entre autres, des Autralopithèques Afarensis (comme Lucy) par les spécialistes en Anatomie, Fred Spoor, Bernard Wood et Frans Zooneveld, ont établi que celle-ci était un singe ordinaire qui ne pouvait pas marcher debout.... (cf F Spoor, B Wood, F Zoonneveld, "implications of early Hominid Labyrinthine Morphology for Evolution of human Bipedal Locomotion", Nature, vol 369, 23 Jn 1994, p645-648)
Ce n'est qu'en 1999 que Lucy a été enfin relégué aux oubliettes face aux preuves accumulantes qu'elle n'était qu'un singe qui ne pouvait pas marcher debout...
Ewa Mariéthoz du CUEH, déclare que "la filiation directe des Australopithèques avec l'espèce Homo n'est pas encore établie" -pour ne pas avouer qu'elle ne pourra jamais être établie- vu que "la structure de l'oreille interne (organe qui sert également à la perception de l'équilibre donc impliqué dans la bipédie) des Australopithèques ressemble à celle des grands singes et non à celle des hommes" (source: http://ecolu-info.unige.ch/teach/LLMRO2/cours-3/Homo%20sapiens.pdf p3)
Science-Avenir de Février 1999 ainsi que Science et Vie de mai 1999 énoncent dans un article, au titre évocateur: "Adieu Lucy" que L'Australopithécus Afarensis ne peut plus être considéré comme notre ancêtre...
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« Une nouvelle théorie
semble indiquer que le genre Australopithèque auquel elle [Lucy]
appartient n'est pas la source de la lignée humaine. » « Selon de
toutes nouvelles recherches conduites en Afrique du Sud, les
australopithèques siègeraient sur une branche différente de la
nôtre. Et l'humain ne serait pas descendu de l'arbre pour devenir
bipède; il n'y serait en fait jamais monté. »
(source : "Science & Vie n° 980 de mai 1999; "Adieu Lucy" de Bourdial Isabelle, p 53-59) |
On affirme maintenant que "de récentes hypothèses tendent à infirmer la théorie soutenue jusqu'alors" !
Que doit-on alors penser de l'affirmation péremptoire des années précédentes et jusqu'à récemment, que les australopithèques et notamment Lucy pouvaient être les ancêtres de la lignée humaine ?
En réalité, il est devenu clair que la théorie de l'évolution ne repose sur aucun fait scientifique tangible. Les adeptes de l'évolution ne font qu'émettre des hypothèses, s'empressent aussitôt de proposer au public des illustrations (par exemple un dessin de notre prétendue ancêtre) et lui font croire que ces dessins sont le résultat de réelles découvertes scientifiques !
En réalité, il n'en est rien ! Les recherches scientifiques ne font que commencer à la recherche de preuves confortant l'hypothèse proposée. Ils font perdurer la supercherie auprès du public autant de temps que cela reste possible, en cachant les divisions et désaccords entre scientifiques, jusqu'à ce que l'hypothèse s'avère indéfendable scientifiquement et qu'on ai pu en proposer une autre...
Finalement, on ne s'empresse de révéler au public l'impossibilité de l'hypothèse défendue (en réalité une supercherie déguisée sous le masque de la probabilité scientifique) que pour proposer une autre théorie ou hypothèse qui s'avérera tout aussi indéfendable scientifiquement parlant, dans quelques années ou plus...
Les supercheries se succèdent et perdurent jusqu'à ce que le jeu cesse...et il ne peut cesser que par la prise de conscience du public de la duperie dont il fait l'objet !
Une bévue mémorable !!!
Sais-tu que les évolutionnistes n'ont pas hésité à décrire "comment Lucy accouchait", suite à l'étude de son bassin par Christine Berge.
Christine Berge a même affirmé que Lucy devait accoucher presque comme une femme humaine (Science Avenir n°522, d'Août 1990; "La meilleure façon de marcher" par Henri de Saint Blanquat, p 27) alors qu'il est maintenant établi que Lucy pouvait bien être un mâle de son espèce !
" L'importante largeur du bassin de Lucy avait fait dire que son propriétaire était une femelle, d'où son prénom. Mais, bien vite, plusieurs spécialistes ont remarqué que ses congénères sont tous dotés d'un large bassin et que rien ne permet de l'attribuer à un sexe, comme l'a démontré Christine Berge. Seulement voilà, la vulgarisation est passée par là et Lucy reste dans l'imaginaire contemporain notre arrière-grand-mère à tous, certes un brin sauvage, mais si attachante." (Science Avenir n°569, de juillet 1994; "Un os dans les théories" de Philippe Chambon, p30) |
Lucy est même devenue une héroïne de roman. "Le rêve de Lucy" écrit par l'écrivain Pierre Pelot et illustré par Liberatore, sous la direction scientifique d'Yves Coppens, est paru le 24 octobre 1994, aux Editions du seuil.
En définitive :
La masse populaire a ainsi été trompée pendant près de 85 ans quand elle a cru que l'Australopithèque était un singe qui commençait à se transformer en Homme et elle continue d'être trompée...
L'ancien mensonge depuis 1924 jusqu'à l'an 1999: Les évolutionnistes prétendent que les Australopithèques ont quelque chose à voir avec notre origine et que les "Australopithécus Afarensis" sont nos ancêtres avant de se rétracter suite -officiellement- à l'élaboration de nouvelles théories . . . Question découverte, celle d' Orrorin en 2000, "préhumain de 6 millions d'années" -selon les propos du "Monde des ados" de Déc 2005 (HS n°1 consacré aux grands dossiers "C'est pas Sorcier", p 23- "confirme que les australopithèques ne sont pas nos ancêtres mais nos cousins". On pourra noter au passage combien l'affirmation péremptoire de la revue destinée au grand public est dénuée de toute réserve, ceci alors même que les scientifiques ne s'accordent pas sur ce point ! C'est ainsi que la revue " Pour la science " destinée à un public plus restreint -et plus averti- avoue que "les liens phylogénétiques entre Orrorin et les humains sont encore hypothétiques " (cf "Pour la science" n°307 de mai 2003; "Les débuts de la lignée humaine" de Kate Wong, p74) Une chose est sûre, c'est que les Australopithèques ne pourront jamais être affiliés à l'espèce humaine pour les raisons précédemment évoquées ! Rappelons en effet, que l'Australopithèque avait en réalité une posture courbée semblable à celle des singes modernes, d'où ils étaient quadrupèdes. Quant à leur "prétendue bipédie", il ne pouvait s'agir que d'une bipédie semblable à celle des chimpanzés ("leur anatomie est en rapport avec une locomotion bipède occasionnelle, quadrupède, et suspension par les bras" alors que "l'homme a une anatomie en rapport avec une locomotion bipède totale et exclusive" d'après "enseignement scientifique 1iere L", éd Hachette education, 2001, p198) et non d' une bipédie permanente totale (voire partielle) semblable à celle de l'homme (qui requière un squelette droit alors que les australopithèques avaient un squelette courbé -et non droit ou intermédiaire- ainsi que l'atteste l'étude de leur oreille interne) ni d'une bipédie occasionnelle partielle avec un squelette courbé qui s'avère impossible du point de vue énergétique. |
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Le nouveau mensonge depuis la découverte au tchad en 2001 du crâne ci-contre -vieux de 7 millions d'années- et déjà dénommé "Papi" (ou "toumaï = espoir de vie" en Goran, la langue locale, par le président du tchad le 31 août 2001) : Les évolutionnistes, qui reportent tous leurs espoirs et nouvelles hypothèses sur ce crâne, affirment que Toumaï, qui ne ressemble à rien de connu, -pour lui, il a fallu créer une nouvelle espèce et un nouveau genre : Sahelanthropus tchadensis comme le précise "Science et vie junior" de sept 2002 -p49- est "un pré-humain proche de l'ancêtre commun (de l'homme et du singe) comme le crâne présenterait "des caractéristiques de l'homme et du singe" selon les propos de "Science et vie junior" de sept 2002 -p48- ("Science et vie junior" de sept 2002; "Toumai, notre plus vieil ancêtre" de Carine Peyrières, p 46-49). "Sahelanthropus a plusieurs traits simiens -notamment sa petite boite cranienne, mais ses canines et sa face modérément projetée vers l'avant ressemblent plus à celles d'un humain (la reconstitution du crane de Sahelanthropus écrasé par les sédiments est en cours). . . Selon M Brunet, cette mosaïque de caractères primitifs et évolués suggère une parenté étroite avec le dernier ancêtre commun." (d'après "pour la science" n°307 de mai 2003; "Les débuts de la lignée humaine" de Kate Wong, p72-73) D'ors et déjà, l'appartenance de Sahelanthropus au rameau humain a été contestée : "Toutefois, l'appartenance de Sahelanthropus au rameau humain a été contestée : on se demande s'il est vraiment un hominidé. Certains paléontologues doutent que les canines soient semblables à celles des humains. Qui plus est, M. Pickford et B. Senut pensent même que Sahelanthropus était un grand singe : l'arcade sourcilière massive et certaines caractéristiques de la base et de l'arrière du crâne évoqueraient l'anatomie d'un singe quadrupède, dont la nourriture aurait été constituée d'aliments difficiles à mâcher, tandis que les petites canines indiqueraient qu'il s'agissait d'une femelle, et non d'un mâle. En l'absence de preuves de la bipédie de Sahelanthropus, ils soutiennent que l'animal aurait été un ancêtre du gorille." (d'après "pour la science" n°307 de mai 2003; "Les débuts de la lignée humaine" de Kate Wong, p72-73) |
"Il est impossible de déterminer s'il était bipède, le critère définissant la lignée humaine -comme on ne dispose que des os du crâne- cependant, -selon M Brunet- un ensemble de caractères du crâne et des dents, qui auraient été ceux d'un mâle, à en juger par l'arcade sourcilière massive, relie cette créature aux hominidés plus tardifs. Les canines sont caractéristiques : chez les grands singes, actuels et fossiles, et, sans doute chez le dernier ancêtre commun des hommes et des chimpanzés, les grosses canines de la mâchoire supérieure s'aiguisent au contact des prémolaires de la mâchoire inférieure, ce qui produit une arête vive sur leur partie arrière. Ce dispositif d'aiguisage est prononcé chez les mâles, qui se servent de leurs canines lorsqu'ils se battent entre eux pour des femelles. Les hommes ont perdu ces dents de combat. La taille, la forme et l'usure des canines de Sahelanthropus le placeraient sur la branche humaine" (d'après "pour la science" n°307 de mai 2003; "Les débuts de la lignée humaine" de Kate Wong, p72-73). |
De fait, 2 scénarios (cf "pour la science" n°307 de mai 2003; "Les débuts de la lignée humaine" de Kate Wong, p74) sont désormais actuellement proposés pour étayer l'évolution humaine, dans lesquels les paléontologues placent systématiquement leur fossile après le dernier ancêtre commun -hypothétique- sur la lignée des homininés.
En résumé, le scénario imaginé par M Pickford et B Senut du Muséum d'histoire naturelle à Paris -lesquels ont découverts au Kénya dans les monts Tugen les restes de la créature au printemps 2001, qui a été nommé Orrorin tugenensis; depuis 19 spécimens ont été récoltés- , selon lequel Orrorin est l'ancêtre de tous les hommes -Sahélanthropus étant sur la branche des gorilles- , est donc hautement spéculatif tant que les preuves de la bipédie d'Orrorin n'est pas établie ! En effet, "la répartition de l'os cortical est de type simien" pour Owen Lovejoy qui a fait des tomographies du col du fémur d'Orrorin alors que pour M Pickford et B Senut, elle est de type humain. (cf "pour la science" n°307 de mai 2003, p70)
L'est également, celui pour lequel Sahelanthropus et Orrorin sont placés sur une même branche qui mène aux humains, -Sahelanthropus étant, selon M Brunet -lequel, avec son équipe a exhumé au Tchad le crâne nommé Sahelanthropus tchahensis- , le plus vieil hominidé connu -terme se rapportant ici uniquement à la lignée humaine- comme les paléontologues ne parviennent pas à se mettre d'accord sur l'appartenance humaine ou simiesque de certains caractères du crâne fossile ! ( cf "pour la science" n°307 de mai 2003, p69 et 74)
En réalité, le fait qu'un crâne de singe -tel celui de Sahelanthropus tchadensis popularisé sous le nom de Toumai- pourrait présenter quelques similitudes (à côté de grandes différences) avec celui d'un être humain, n'implique nullement que ces créatures aient un quelconque lien avec les hommes.
Les évolutionnistes veulent nous faire croire que, je cite :
"Seule l'évolution de la vie à partir d'une origine commune peut expliquer à la fois l'unité et la diversité du vivant. Son histoire se traduit par l'apparition de groupes nouveaux, par la disparition de groupes anciens, que l'on date grâce aux fossiles"
(d'après "enseignement scientifique 1 ière L ", éd Hachette Education, 2006, p 194).
S'ensuit l'aveu inavoué du manque total d'arguments scientifiques qui justifierait cette théorie qu'il convient de considérer à sa juste valeur, celle d'un scénario -reconnaissons le- joliment et habilement bien ficelé :
"Si l'on considère que des groupes avec des caractères nouveaux apparaissent à partir de groupes ancestraux, on peut alors reconstituer des parentés entre eux.
C'est avec les grands singes que l'homme a le moins de différences : leur parenté est incontestable. On pense qu'ils partagent un ancêtre commun."
(d'après "enseignement scientifique 1 ière L ", éd Hachette Education, 2006, p 194)
En réalité, la théorie de l'évolution n'est qu'un dogme auquel s'accroche les athées coûte que coûte. . . il est à ce propos remarquable de constater que les évolutionnistes, dans leurs efforts méritoires tendant à justifier leur théorie, ne font que rencontrer difficultés sur difficultés, jusqu'à -peut-être- être guidés vers l'unique Réalité : Dieu le créateur !
C'est ainsi que P Picq avoue que, "dans l'état actuel de nos connaissances, nul ne peut définir avec certitude ce que sont les hominidés et les homininés" ("pour la science" n°307 de mai 2003; "les débuts de la lignée humaine" p 69-75 de K Wong, p 74) En effet, il est actuellement reconnu que de nombreux critères considérés depuis plus d'un siècle comme étant proprement humain, se sont révélés être également des critères de grand singe femelle, voire de grand singe du Miocène. Cela s'explique -comme nous l'apprends Brigitte Senut- par le fait que "ces critères ont été définis par comparaison entre les grands singes actuels et hommes modernes. De plus, au sein des grands singes, les mâles ont le plus souvent constitué les prototypes de la morphologie simiesque" ; C'est ainsi, dit-elle, que "le kenyapithèque dont les premiers représentants, ont été découverts en 1961, fut placé parmi les hominidés, comme il avait, entre autres, une face aplatie, de petites canines, aucun diastème (un espace entre les dents où se niche parfois une dent de la mâchoire opposée), des canines usées au sommet et l'émail dentaire plutôt épais. . . il aurait même utilisé des outils..." et que, de ce fait, "toutes les illustrations de l'époque le représentaient en un animal qui se déplaçait sur ses deux pattes postérieures" - "bien qu'on en connût, à l'époque, qu'un fragment d'humérus insuffisant pour statuer sur sa démarche du seul fait que ces caractères en faisaient un hominidé"- alors que "tous les arguments précédemment décrits sont tombés un à un". "Ainsi, l'étude des dimorphismes sexuels chez les grands singes actuels et fossiles a montré que l'association face plate et petites canines n'est pas nécessairement un attribut humain, mais plutôt une caractéristique des grands singes femelles, qu'ils soient modernes ou fossiles. Ces caractères, qui sont liés (des canines peu développées n'entraînent pas de gonflement de la région maxillaire et la face apparaît moins projetée), seraient également associés à un mode de vie arboricole : les primates qui vivent dans les arbres auraient une face plus aplatie que ceux qui vivent au sol, notamment parce qu'ils privilégient la vision aux dépens de l'olfaction, expliquant leur museau plus court. L'aplatissement de la face traduirait plutôt le sexe ou un mode de vie plutôt que les seuls hominidés ! . . . En outre, justement quand les canines sont petites, le diastème destiné à les loger dans la mâchoire opposée n'est pas indispensable. Un animal dont les canines sont petites et dont le museau est peu saillant et dépourvu de diastème n'est pas nécessairement un hominidé. C'est particulièrement vrai des grands singes du Miocène, qu'ils soient de grande taille (Proconsul, par exemple) ou de petite taille (Micropithecus, notamment). L'usure apical des canines est aussi un caractère mal défini et lorsqu'on observe les grands singes du Miocène, les femelles ont souvent cette caractéristique. Enfin, l'épaisseur de l'émail n'est pas non plus un caractère décisif, car l'orang-outan actuel possède aussi un émail épais tout comme les grands singes du Miocène. Cet épaississement est corrélé à un assèchement du milieu où les primates doivent avoir accès à des nourritures plus coriaces." (B Senut, "Pour la Science" n°350 de décembre 2006; "Homme ou singe ?" p 86-87) B Senut termine son article par l'interrogation suivante : "Est-ce alors impossible de déterminer un caractère typiquement humain? Le caractère le plus plausible pour définir les humains est certainement la bipédie permanente." |
C'est indéniablement un signe divin qui nous est destiné à tous.
Néanmoins, comme le fait remarquer Mariam Hertzog, "... on peut ne lire dans les ayât (signes) que le hasard et la nécessité. Dans les 2 cas -seul le 2ième cas est ici cité-, nous voilà de retour à la case départ : la liberté du choix.
La liberté des ayât quelque soit l'approche ne mène pas l'homme contraint et forcé, automatiquement et nécessairement à Dieu. S'il en était ainsi, la foi cesserait d'être liberté. Or Dieu a voulu que l'homme vienne à lui librement. Or la liberté est centrale de la condition humaine, elle exige qu'il n'y ait pas de contrainte, pas même celle de la preuve contraignante" ("Parole du Qoran pour aujoud'hui" de M Hertzog, éd Médiacom, 1998, p 16-17)
Citons pour conclure cette critique acerbe de Harun Yahya dans "le mensonge de l'évolution" :
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" Tout au long de l'histoire, plus de 6000 espèces de singes ont vécu, et aujourd'hui, seuls 120 espèces vivent encore sur Terre. Ces 6000 espèces, dont la majorité s'est éteinte, ainsi que les nouvelles espèces recensés constituent une mine intarissable pour les évolutionnistes" ("le mensonge de l'évolution", éd Essalam, 2002, p95). |
Jusqu'à quand les mensonges ??
L'histoire nous le dira...