L'homme moderne a t-il vraiment évolué à partir de créatures qui ressembleraient à des singes ?
Les adeptes de Darwin, disent que l'Homme et le singe descendent d'un ancêtre commun ?!!!! (cf Sc&Vie Junior de juin 2000; "les origines de l'homme" p 56-67) |
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Selon ce que prétend Darwin, l'homme moderne a évolué à partir de créatures qui ressembleraient à des singes.
"Darwin n'écrit pas noir sur blanc qu' Homo sapiens descend d'un singe. Mais tout le monde le comprends ainsi. Il faut dire que plusieurs scientifiques ont préparé le terrain...Mais rien n'avait été aussi clairement jeté sur le papier que la théorie de Darwin. L'homme évolue..." (cf Sc&Vie Junior de juin 2000; "les origines de l'homme" p 63)
Selon les adeptes de l'évolution aujourd'hui :
"C'est avec le chimpanzé que l'homme partage l'ancêtre commun le plus récent. L'ancêtre des deux espèces devait posséder des caractères communs à l'homme et au chimpanzé, comme le répertoire locomoteur (bipédie partielle) et l'usage d'outils, mais n'était pas un grand singe actuel." (cf "enseignement scientifique 1iere L", éd Hachette education, 2001, p226)
Les évolutionnistes pensent que des créatures primitives ont évolué avec le temps : certaines d'entre elles seraient devenues les grands singes modernes, alors que d'autres seraient devenues les hommes modernes en suivant une ligne d'évolution différente. Les hommes et les singes modernes auraient donc des ancêtres communs, appelés hominidés.
Les évolutionnistes ont imaginé que ces créatures devaient être quadrupèdes (c'est-à-dire: elles se déplaçaient à 4 pattes comme les singes), puis certaines ont évolué en bipèdes (c'est-à-dire: elles ont commencé à marcher sur 2 pieds tout en ayant un squelette courbé au début) avant de devenir des Hommes qui marchent sur 2 pieds, avec un squelette droit .
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Les mouvements des singes et des hommes sont en effet complètement différents. Les êtres humains sont les seules créatures vivantes qui se déplacent librement sur deux pieds. Certains autres animaux ont une capacité limitée pour se déplacer de cette façon, mais tous ont des squelettes courbés. |
Voici 3 preuves claires qui montrent la fausseté d'une telle affirmation:
1ière preuve: des êtres " mi-singes, mi-Hommes " marchant courbés sur 2 pieds plutôt que de se déplacer sur 4 pattes dans leur posture habituelle ne peuvent avoir existé en raison de la trop grande quantité d'énergie qui serait dépensée alors... |
En effet, les évolutionnistes ont été très déçus de découvrir que de telles créatures ne pouvaient pas marcher sur deux pieds à cause de leur posture courbée !
Un être vivant peut ou marcher tout droit ou sur quatre pattes.
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Un type de pas intermédiaire ne peut pas être soutenu pendant de longues périodes en raison de la consommation d'énergie extrême qu'il nécessite. Ceci signifie que les hominidés ne pouvaient être bipèdes permanents et avoir une posture courbée en même temps. |
Depuis, les évolutionnistes prétendent que ces créatures (les ancêtres communs aux singes et aux Hommes) étaient bipèdes dès le départ avec un squelette droit et c'est ensuite que certaines ont évolués en Hommes tandis que d'autres se sont mis à marcher à 4 pattes pour devenir les singes actuels !!!
Une telle affirmation n'a pas de sens et revient à "tourner en rond" ! En effet, puisque tous les mammifères terrestres sauf l'homme sont quadrupèdes, la question se pose encore et toujours de savoir comment de telles créatures auraient pu acquérir la bipédie ?
Puisqu'elles ne peuvent l'acquérir de créatures quadrupèdes, il reste à reconnaître que la bipédie est apparu soudainement, sans aucun processus évolutif: la bipédie est le résultat de la création !
Si les Hommes et les singes avaient des ancêtres communs, nous devrions découvrir des fossiles de créatures mi-Hommes, mi-singes, comme preuve! Cependant, nous avons seulement trouvé des fossiles de singes quadrupèdes ou bien des fossiles d'Hommes bipèdes au squelette bien droit, mais jamais de créatures intermédiaires... |
Les fossiles présentés comme les ancêtres de l'Homme appartiennent : soit à des Hommes ayant appartenu à différentes races...soit à diverses espèces de singes éteints.
Viens découvrir les singes présentés comme des ancêtres de l'Homme avec des caractères mi-singe mi-Homme. Ce sont par exemple: les australopithèques avec prétendûment une bipédie partielle...et l'homo habilis avec une bipédie supposée proche de la notre... |
Bien que les fossiles ne permettent pas de reconstituer la structure du nez et des lèvres, celle des cheveux et d'autres poils corporels, les évolutionnistes n'ont pas hésité à représenter ces créatures avec un faciès humain et un corps poilu.
Tous les fossiles présentés par les évolutionnistes comme ayant appartenu à des êtres mi-Hommes, mi-singes (créatures possédant en même temps des caractéristiques propres aux Hommes et aux singes), ne sont en fait que des espèces de singes éteintes, ce que la science moderne confirme...
Par exemple, on a étudié en 1994, la structure de l'oreille interne des êtres supposés êtres nos ancêtres et plus particulièrement les canaux semi-circulaires qui servent à la perception de l'équilibre et sont donc impliqué dans la bipédie !
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Les canaux des oreilles internes des Australopithèques, pour ne citer que ceux-là, et ceux des Homo Habilis analysés par Fred Spoor, Bernard Wood et Frans Zooneveld en 1994 étaient similaires à ceux des singes actuels. Les canaux des oreilles internes des Homo Erectus étaient les mêmes que ceux de l'homme d'aujourd'hui. (Chacun est situé à un angle droit avec les 2 autres, comme tu peux le constater sur le schéma de gauche) (cf F Spoor, B Wood, F Zoonneveld, "implication of early Hominid Labyrinthine Morphology for Evolution of human Bipedal Locomotion", Nature, vol 369, 23 Jn 1994, p645-648) |
Cette étude a donné deux résultats importants:
1- Les fossiles connus sous l'appellation Homo Habilis n'appartenaient pas à la catégorie "homo", c'est-à-dire, la catégorie humaine, mais plutôt à celle des Australopithèques, en l'occurrence les singes.
2- L'Homo Habilis et l'Australopithèque avaient tous les deux une démarche courbée et par conséquent le squelette d'un singe. Ils n'avaient aucune relation avec les humains.
C'était la fin des propos mensongers des évolutionnistes qui classaient les Australopithèques Afarensis et les homo habilis parmi les ancêtres de l'Homme. Ce qui n'empêche pas les revues de vulgarisation scientifique ou les ouvrages scolaires de continuer à affirmer : " Les premiers bipèdes, appelés australopithèques, ont évolué pour donner plusieurs espèces du genre homo (homo habilis, homo erectus, homo néanderthalensis, homo sapiens) dont le dernier représentant est l'homme moderne. L'ensemble de ces espèces appartiennent aux Hominidés" (cf "enseignement scientifique 1iere L", éd Hachette education, 2001, p220) "On a retrouvé des empreintes de pas d'australopithèques. La forme et l'orientation du gros orteil, parallèle aux autres, prouvent que ces créatures marchaient debout." (Wapiti n°194 de Mai 2003, p22) C'est jouer certes avec les mots puisqu'il ne pouvait s'agir que d'une bipédie semblable à celle des chimpanzés ("leur anatomie est en rapport avec une locomotion bipède occasionnelle, quadrupède, et suspension par les bras" alors que "l'homme a une anatomie en rapport avec une locomotion bipède totale et exclusive" d'après "enseignement scientifique 1iere L", éd Hachette education, 2001, p198) et non d' une bipédie permanente semblable à celle de l'homme (qui requière un squelette droit alors que les australopithèques avaient un squelette courbé) ni d'une bipédie partielle avec un squelette courbé qui s'avère impossible du point de vue énergétique. Quant aux "prétendus empreintes de pas d'australopithèques" -les traces de pas de Laétoli datées de 3.6 millions d'années- , rien ne prouve qu'il s'agisse de ceux d'australopithèques -bien au contraire- ! Russell Tuttle qui a procédé à des examens sur la forme morphologique des empreintes a démontré que ces empreintes étaient humaines, voire plus: elles étaient celles d'un homme moderne (Homo Sapiens). Il a écrit : "Un Homo Sapiens de petite taille aux pieds nus pouvait avoir laissé ces traces. . Dans toutes les caractéristiques morphologiques visibles, il est impossible de différencier les pieds qui ont laissé ces marques de ceux des hommes modernes. " (Ian Anderson, "New Scientist", vol 98, 1983, p 373) Russell H. Tuttle précise ce qui suit dans son article publié en 1990: "En somme, les caractéristiques de l'empreinte vieille de 3,5 millions d'années, trouvée sur le site G à Laetoli ressemblent à celles d'humains modernes déchaussés. Aucune de ces caractéristiques n'indique que les hominidés de Laetoli étaient des bipèdes moins capables que nous autres. Si l'on ne savait pas que les empreintes G étaient si vieilles, nous aurions conclu certainement que ces empreintes ont été laissées par des membres de notre genre Homo... Quoi qu'il en soit, nous devons mettre en suspens la légère supposition que les empreintes de Laetoli ont été laissées par les semblables de Lucy, l'Australopithèque Afarensis. " (Russel H Tuttle, "Natural History", mars 1990, p 61-64) Pour résumer, ces empreintes supposées vieilles de 3,6 millions d'années ne pouvaient pas appartenir à l'Australopithèque. La seule raison pour penser qu'elles auraient pu appartenir à celui-ci c'est qu'elles ont été trouvées dans une couche volcanique vieille de 3,6 millions d'années. Elles ont été attribuées à l'Australopithèque partant du principe que les humains n'auraient pas existé à cette époque si lointaine. |
Les ancêtres de l'Hommes ont toujours été des Hommes et non des créatures ressemblant aux singes ! ce sont les homo erectus, au squelette bien droit comme l'indique le qualificatif Erectus, et que la science confirme.
Viens découvrir comment les évolutionnistes montrent les premiers êtres humains poilus comme des singes puisque selon eux ils descendaient de créatures mi-Hommes mi-singes tout poilus... Il s'agit des homo erectus, un type d'homme qui a maintenant disparu: ils ont domestiqué le feu, taillé des pierres de silex pour en faire des outils (cf Gibbons A. 2000. Chinese stone tools reveal high-tech Homo erectus. Science 287 : 1566) comme l'atteste les sources fossiles. |
L'homo erectus vivait il y a 1,7 millions d'années environ et des preuves solides montrent qu'il a continué à exister jusqu'à 27 000 voire 10 000 ans avant J-C. Des crânes d'homo erectus vieux de 13 000 ans ont été découverts dans les marais de Kow en Australie, et des crânes vieux de 27 000 ans avant notre ère dans l'île de Java. (cf time de nov 1996)
"Ainsi rien ne
permet de dire que les Homo erectus usaient d'un gourdin, qu'ils
partaient à la chasse en compagnie des femmes, ou que leurs enfants
jouaient avec des crânes. Pas plus qu'on ne dispose de données pour
reconstituer leur faciès ou leur musculature."
source: science et avenir n°569 de juillet 1994 p 31. Ce qui n'empêche pas la revue Wapiti de mai 2003 de les représenter, p21, tout poilus avec une face simiesque. |
La seule raison que les évolutionnistes avancent pour preuve que les homo erectus sont des Hommes primitifs (proches du singe), c'est le volume de leur crâne (900 à 1300 cm cube) qui est inférieur à la moyenne de ceux des Hommes actuels (1400 cm cube).
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Les premiers Hommes appelés Homo erectus (race d'Hommes aujourd'hui disparu) avaient un petit crâne tout comme les pygmées qui vivent aujourd'hui en Afrique occidentale ( leur volume crânien est de 900 à 1300 cm cube) |
Pourtant il existe des Hommes de nos jours qui ont la même capacité que les homo erectus: les pygmées, et ceux-ci n'ont rien à voir avec des singes mais sont des hommes comme nous, de la même intelligence que la notre !
3ième preuve: Nous ne possédons pas d'organes atrophiés (qui ne fonctionnent plus) hérités de nos prétendus ancêtres ressemblant aux singes et dont le coccyx, par exemple, -selon la prétention des évolutionnistes- fait partie ! " L'absence de queue font de l'homme et des grands singes des hominoïdes -primates dont la queue est remplacée par un coccyx- " (cf "enseignement scientifique 1iere L", éd Hachette education, 2006, p197, 202) Au cours de l'évolution " Les Hominoïdes ont perdu leur queue " affirment P Picq et N Nerrechia dans "Lucy et son temps", p 63 (éd Fontaine Mango, collection "regard d'aujourd'hui", 1994). Les prétendus "organes atrophiés" dont l'anatomiste allemand R. Wiedersheim a établie la liste dans les années 1895, se sont révélés grâce à la science moderne être des organes dont la fonction n'avait toujours pas été identifiée ! Les êtres humains ont été crées dans leur forme actuelle, complète et parfaite, et chaque partie de notre corps a une utilité particulière. |
C'est ainsi que la fonction du coccyx (extrémité inférieure de la colonne vertébrale des êtres humains et des grands singes anthropoïdes tels que les Gibbons, Orang-outan, Gorilles ou chimpanzés) est aujourd'hui connue (et reconnue) :
ce n'est pas comme certains évolutionnistes le prétendaient, un vestige de l'évolution soit un reste de queue de singe héritée de nos prétendus ancêtres qui serait devenue progressivement atrophiée à force de ne pas être utilisée.
On a découvert que le coccyx soutient les os du pelvis (là où se trouve la vessie entre autres) et constitue le point de convergence de plusieurs petits muscles.
Les évolutionnistes,
ont classé les divers fossiles de singe et d'homme du plus petit au plus grand
afin de schématiser l'évolution humaine:
"Mis les uns à la suite des autres, ils présentent une progression des caractéristiques humaines: entre 4 et 1 million d'années, ces êtres sont de plus en plus bipèdes, leur cerveau prend du volume" (cf Sc & Vie Junior de juin 2000; "les origines de l'homme" p63) |
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Pourtant, il est bien connu maintenant que: " la différence dans le volume cranien ne signifie pas une différence dans le niveau d'intelligence ou dans les capacités. L'intelligence dépends plus de l'organisation interne du cerveau que de son volume". (source: Martin Lubenow, "Bones and contention" écrit en 1992, p83)
D'ailleurs, les Homo néanderthalensis (Hommes qui vivaient il y a 130 000 ans et a disparu il y a 30 000 ans environ : "Les derniers néandertaliens connus ont été retrouvés dans la péninsule ibérique; ils ont disparu vers 30 000 avant J.-C., la date la plus récente actuellement proposée se situant aux alentours de 27 000 ans" d'après "L'Homme de néandertal dans les Vosges", BT 2 n° 54, éd PEMF, 2002, p 15) avaient des crânes beaucoup plus grands que nous en moyenne générale. Le volume de leurs crânes allaient de 1500 à 1700 cm cube (1600 cm3 en moyenne) alors que celui des Hommes qui vivent actuellement va de 1100 à 2000 cm3 (1350 cm cube en moyenne).
Ce fait dément à lui seul la prétention des évolutionnistes comme quoi le cerveau des hommes aurait augmenté en volume !
En établissant la chaîne de relation sous cette forme "Australopithèques> Homo Habilis> Homo Erectus> Homo Sapiens", les évolutionnistes sous-entendent que chacune de ces espèces est l'ancêtre de l'autre.
Voici 1 preuve claire de leurs propos mensongers:
Les récentes découvertes effectuées par les paléoanthropologues ont révélé que l'Australopithèque, l'Homo Habilis, l'Homo Erectus existaient dans différentes parties du monde à la même époque (cf Wapiti n°194 de mai 2003, p 21). Selon la revue "le monde des ados", Hors-Série n°1 de janvier 2006 consacré aux grands dossiers "c'est pas sorcier", p 25, "l'australopithèque existait de -4.5 à -1.5 millions d'années"..."l'homo habilis de -2.3 à -1.3 millions d'années" et "l'homo erectus de -1.7 millions d'années jusqu'à il y a 100 000 ans". Reid Flemming, de l'université du Nord Texas, qui a mené ces recherches, résume en ces mots, ce qu'implique une telle découverte: "C'était complètement inattendu, parce que jusqu'à présent, les scientifiques plaçaient Homo habilis (et/ou ergaster) et Homo érectus dans une séquence évolutionniste." (Fossil Discovery Upsets Theories On Human Origins", Associated press: http://www.msnbc.com/news/776334.asp?cp1=1 ) De plus, une certaine partie des humains classifiés en tant que Homo Erectus ont vécu jusqu'à une période proche des temps modernes comme vu précédemment. L'Homo Néanderthalensis et l'Homo Sapiens fossilis (ou l'homme de Cro-Magnon considéré comme le précurseur de l'homme moderne) ont existé côte à côte dans la même région. Selon la revue "le monde des ados", Hors-Série n°1 de janvier 2006 consacré aux grands dossiers "c'est pas sorcier", p 25, "les Néandertaliens et les Cro-Magnon auraient vécu ensemble pendant 10 000 ans" . P Picq et M Coudeyre précisent : "L'homme de Néandertal (la plupart des archéologues et des anthropologues ont tendance aujourd'hui à appeler l'homme de Néandertal : Homo Néanderthalensis et non plus Homo Sapiens néandertalensis pour signifier son cas particulier -l'abscence de menton par exemple ou les membres courts dont on pense qu'ils reflètent une adaptation au froid- ; il est à noter qu'une morphologie différente -ainsi que le souligne B Arensburg- ne garantit pas l'appartenance à une espèce différente -ces différences morphologiques étant comparables, par exemple, à celles observées entre les Occidentaux et les Pygmées selon ses propres termes-) et l'homme de Cro-Magnon ont cohabité -pense-t-on- près de 40 000 ans au Moyen-Orient et près de 10 000 ans en Europe". (cf "Cro-Magnon" de P Picq et M Coudeyre, éd Mango jeunesse, collection Regard d'aujourd'hui, 2000, p 33 et "Les Dossiers de la Recherche" n°24 d'août-octobre 2006; p 46-49 : "Un simple Homo sapiens" de Baruch Arensburg) |
C'est là une preuve évidente que les affirmations des évolutionnistes, ne sont fondés sur aucune preuve réelle et en plus sont fausses. Contrairement à ce qu'ils affirment, il est impossible que les uns soient les ancêtres des autres. De plus, les recherches ont démontré que ces fossiles n'impliquent nullement un processus évolutif.
Clic ici pour plus de détails...
Qu'à cela ne tienne !
"Si les différentes espèces (australopithèque, homo habilis, homo ergaster que certains évolutionnistes incluent dans la catégorie des homo erectus -la revue "Sciences et Avenir" de décembre 2004 (cf l'article intitulé "Le troisième homme" de R F. M, p 9) précise que "Homo érectus est également appelé Homo ergaster sous sa forme la plus ancienne- , homo erectus, homo néanderthalensis et homo sapiens) ne se succèdent pas les unes aux autres de manière linéaire" , décident de proclamer les évolutionnistes, c'est parce qu'en fait, "les différentes espèces d'hommes ont évolué différemment au même moment" (d'après "le monde des ados", Hors-Série n°1 de janvier 2006 consacré aux grands dossiers "c'est pas sorcier", p 25).
"Homo erectus (on le trouve en Afrique, en Asie et parfois en Europe entre 1,9 et 0,5 million d'années) a disparu en Asie il y a - 100 000 ans et aurait évolué en Néandertal en Europe" tandis que "homo ergaster (homo erectus que l'on trouve en Afrique entre 1,9 et 1,5 million d'années) aurait évolué en sapiens" précise-t-on encore dans cette même revue -les parenthèses tirant leurs sources des Dossiers de la Recherche n° 24 d'août 2006 , p 41- !
Outre le fait que l'évolution supposée de l'homme de Neandertal à partir d'homo erectus européen ne soit qu'une hypothèse (1) et celle d'homo sapiens à partir d'homo ergaster (homo erectus est appelé homo ergaster sous sa forme la plus ancienne -ou encore homo erectus africain- précise t-on dans "Sc & Avenir" de décembre 2004, p 9) une simple théorie (2) -lesquels, tout en étant parfaitement plausibles, ne sont, en l'état actuel des connaissances, aucunement vérifiées-, quelques remarques s'imposent au passage !
1ière Remarque
:
Si, tous les fossiles d'Homo (sauf Homo habilis) sont bien des êtres humains, l'Australopithèque et Homo habilis, ces prétendus ancêtres de l'Homme, ne sont que des singes comme vu précédemment ! Un article écrit par les paléoanthropologues évolutionnistes Bernard Wood et Mark Collard, publié dans science, en 1999, stipule que les catégories d'Homo Habilis étaient imaginaires, et que les fossiles catalogués ainsi devaient être transférés au genre Australopithèques, une espèce de singe éteinte. (Bernard Wood et Mark Collard "the human genus", Science, vol 284, n°5411, le 2 Avril 1999, pp 65-71) |
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2ième Remarque :
Rien ne prouve que les fossiles catalogués suivant différentes espèces d'homo (d'homo erectus à homo sapiens) ne pouvaient pas se reproduire entre eux comme le sous-entends cette classification trompeuse et ainsi que l'avoue Sylvestre Huet dans le dossier consacré aux origines de l'homme de la revue Science et Avenir n°522, d'Août 1990, p35 : "Ces Homo, tous du même genre, forment-ils une, deux, trois...espèces ? S'ils sont multiples, où situer les coupures ? Comment expliquer les disparitions ? S'ils ne sont qu'une espèce, quel est le sens des mots erectus, ou sapiens ? Ils auraient alors tous contribué à l'ascendance directe des populations modernes."
Quant à la séparation en deux espèces distinctes de "l'homo néanderthalensis" et de "l'homo sapiens" - Pascal Picq du collège de France, dans "La Recherche" d'octobre 2002, affirme qu'un "faisceau d'arguments, fondés notamment sur la comparaison d'ADN (il s'agit de l'ADN mitochondrial ou ADNmt) fossile extrait de squelettes néandertaliens et de l'ADN d'hommes actuels, plaide pour une différence au niveau de l'espèce" - , elle n'est à l'état actuel qu'une simple présomption - contrairement à ce que laisse sous-entendre les revues de vulgarisation tels que "Sc & Vie Junior" n°176 de mai 2004 dans la brève intitulée "pas de fricotage entre Neandertal et Sapiens" p 15 - et non une certitude ! La revue "Les dossiers de la recherche" n° 24 d'août-octobre 2006 précise à ce propos : "A ce jour, il apparait clairement que la contribution de Neandertal à notre génome actuel a été nulle ou trop faible pour être détectée. La question du métissage demeure plus problématique, même si les arguments convergent plutôt vers son inexistence. Les résultats obtenus ne sont en revanche pas pertinents pour contester une interfécondité biologique entre ces 2 taxons et son corollaire sur la notion d'espèce". (cf l'article "'Un ADN si semblable et si différent" de Pascal Murail, professeur d'anthropologie biologique à l'université de Bordeaux 1, p 31) Baruch Arensburg, anthropologue à l'université de Tel-Aviv en Israël, conclut : "Tant que les généticiens ne prouveront pas de façon certaine que les Néandertal sont une espèce différente, on ne pourra jamais affirmer qu'ils appartiennent à une autre espèce qu' Homo sapiens. Pour cela, il faudrait connaître les gènes d'Homo sapiens et ceux de Néandertal afin de les comparer et établir si la variation génétique est acceptable ou non . . . " (cf l'article "Un simple Homo sapiens" paru dans "Les dossiers de la recherche" n° 24 d'août-octobre 2006, p 49). |
En résumé, les catégories d'Hommes entre le primate Australopithèque (singe du Sud) et l'Homme moderne Homo Sapiens (homme sage, intelligent), est entièrement spéculative et criticable.
En d'autres termes, l'humanité n'a aucune origine évolutionniste, bien que les revues de vulgarisation scientifique et les ouvrages scolaires n'aient jamais cessé de présenter les différents fossiles d'hommes dans une séquence évolutionniste à partir de créatures simiesques !
Nouvelle donne concernant la lignée humaine -et dont les représentants sont appelés homininés- ! |
Depuis les découvertes d'Orrorin (en 2000) et de Sahelanthropus (Toumaï en 2001) vieux respectivement de 6 et 7 millions d'années et à propos desquels les évolutionnistes espèrent prouver (c'est sans commentaires !) l'appartenance à la lignée humaine (cf "pour la science" n°307 de mai 2003, p74), 2 scénarios sont proposés : Dans le 2ième -le 1er, plaçant sur une même branche qui mène aux humains, Sahelanthropus et Orrorin- l'évolution humaine, qui a toujours été présentée dans une séquence évolutionniste à partir d'australopithèques Afarensis (lesquels sont vieux -seulement- de 3 millions d'années environ) -et dont Lucy, découverte en 1974, est la représentante- est dorénavant - et sans transition - présentée dans une séquence évolutionniste à partir d'un primate restant à découvrir, un primate, précise la revue "pour la science", "de genre hypothétique nommé Praeanthropus" dont lucy et sa descendance serait un sous représentant "situés sur une branche morte de notre arbre généalogique" (cf "pour la science" n°307 de mai 2003, p74). " Faisant fi du dogme selon lequel les australopithèques ont été nos ancêtres, l'équipe du Muséum d'histoire naturelle à Paris (dont fait partie B Senut) considère qu'Orrorin a donné naissance à Homo par l'intermédiaire d'un genre hypothétique, nommé Praeanthropus (qui serait représenté par un sous-ensemble de fossiles généralement attribués à Australopithecus afarensis et à Australopithecus anamensis). Ainsi, Lucy et sa descendance seraient situées sur une branche morte de notre arbre généalogique." (d'après "pour la science" n°307 de mai 2003; "les débuts de la lignée humaine" de Kate Wong p 70) (c'est ainsi que les éditions 2006 de Hachette éducation pour le livre d'enseignement scientifique destiné aux premières littéraires ne font plus allusion aux australopithèques comme étant nos ancêtres contrairement aux éditions 2001) |
Pour
terminer, voici une réfutation des arguments présentés par l'école J. Jaurès
-sous forme de correction
ou validation- et
destinés à montrer comment "on est devenus des Hommes",
arguments dont les revues de vulgarisation scientifique se font l'écho . . .
"8 millions d'années. c'est grosso modo le temps qu'il a fallu à un groupe de primates pour apprendre à se tenir debout, à marcher, à tailler des silex, à peindre, à penser, etc. Bref, pour devenir des hommes..." (cf Sc&Vie Junior de juin 2000; "les origines de l'homme" p56) "pour les scientifiques, le premier homme, c'est Homo habilis. Mais, pour devenir de vrais Sapiens sapiens, nous avons dû apprendre à marcher (c'est un primate "qui s'y colle" il y a 6 millions d'années), à créer des outils (homo habilis est le premier), à parler (c'est homo erectus, "l'heureux homme"), à produire de l'art (les plus anciennes formes d'art connues sont celles de l'homme de cro-magnon), à enterrer les morts (l'homme de néandertal est présenté comme étant le 1er Homme à enterrer ses morts) et se faire à manger (homo erectus maitrise le feu et homo sapiens serait le premier agriculteur). (d'après la revue "le monde des ados" de janvier 2006, Hors-série n°1 consacré aux grands dossiers "c'est pas sorcier", p 27) |
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(1) d'après les dossiers de la recherche n° 24 d'août 2006, p 40 :
"Neandertal est sans doute le seul représentant de la famille humaine dont l'existence serait entièrement liée à l'Europe. Il est le fruit d'une évolution de plusieurs centaines de milliers d'années qui s'y est déroulée. A partir d'il y a 450 000 ans environ, on voit en effet apparaître une "lignée néandertalienne" : les fossiles retrouvés en Europe présentent certain traits caractéristiques de Neandertal. Les anthropologues débattent toutefois vivement des relations entre ces différents fossiles, ainsi que des mécanismes évolutifs qui ont sélectionné ces traits. Par ailleurs on n'a pas non plus de certitude quant aux ancêtres de cette lignée néandertalienne. L'Europe a été peuplée très anciennement par des groupes humains dont les relations avec leurs successeurs sont loin d'être claires" ...
"C'est à Dmanisi, en Géorgie, aux portes de l'Europe, que l'on a découvert les plus anciens fossiles d'hommes non africains : ils sont vieux de près de 1,8 million d'années. Les restes humains immédiatement plus récents en Europe ont été trouvés à la Gran Dolina d'Atapuerca, en Espagne et à Ceprano, en Italie. Ils auraient 800 000 ans".
Selon le modèle "Out of Africa" élaboré par les évolutionnistes, "l'homo sapiens (il y a 200 000 ans) serait né en Afrique à partir d'homo ergaster avant d'émigrer dans le monde entier et d'y remplacer Homo erectus (en s'hybridant éventuellement avec lui à de très rares occasions) . . . savoir si les premiers sapiens en émigrant se sont occasionnellement hybridés avec homo erectus et l'homme de néandertal qui se partageaient la planète à l'époque demeure une question ouverte ".
(d'après http://site.voila.fr/levolution/homo_sapiens_idaltu.htm ).
Les évolutionnistes imaginent en effet que les Homo se sont dispersés comme suit :
" Les Homo (erectus ou ergaster, l'Homo erectus africain) seraient sortis très tôt d'Afrique, aux alentours de 2 millions d'années. Une première vague d'Homo georgicus (rapportés par une partie de l'équipe du Muséum national de Géorgie à une ancienne forme d'Homo erectus ou d'Homo ergaster) gagne l'Europe il y a 1,8 millions d'années. A la même date, d'autres hommes, les Homo erectus ont atteint l'Asie. Ils se déploient instantanément dans toutes les zones accessibles du sud-est. Il y a 1,7 million d'années, ils prennent ainsi pied sur l'île de Java. Il y a 800 000 ans, ils accostent Flores. Homo floresiensis -le crâne des homo floresiensis quoique minuscule semble moulé sur le même modèle que le crâne d'un homme plus ancien, homo erectus; cette découverte signifie que trois espèces d'homo, au moins, ont pu coexister : homo floresiensis (95 000 à 13 000 ans), homo néanderthalensis (350 000 à 35 000 ans) et homo sapiens sapiens (depuis 200 000 ans)- est issu de cette longue lignée de premiers voyageurs.
Il y a 200 000 ans, les homo sapiens sapiens, nés en Afrique, empruntent à leur tour les mêmes routes. Mais ils vont plus loin : il y a 50 000 ans, ils atteignent l' Australie, il y a 10 000 ans, ils gagnent l'Arctique. La planète est entièrement conquise. "
(d'après Sc & Avenir de décembre 2004; p 7 à 11 : "le troisième homme", p 9 et Les Dossiers de la Recherche n°24 d'août 2006; p 40 à 44 : "Sur les traces des premiers européens", p 40)
Le modèle "out of Africa" semble être conforté par la découverte (publiée par une équipe américaine en juin 2003) en 1997 d'Homo sapiens idaltu ("idaltu" signifiant "aîné" en afar comme les plus anciens sapiens découverts israéliens étaient considérés par les tenants de la théorie "out of Africa" comme des émigrants, provenant d'ancêtres africains, lesquels ancêtres africains demeuraient introuvables) lequel "présenterait" -cf http://site.voila.fr/levolution/homo_sapiens_idaltu.htm- "une mosaïque de caractères d'homo sapiens mais aussi d'homo ergaster, son ancêtre putatif".
(pour plus de détails, consulter Tim White et al., Pleistocene Homo sapiens from Middle Awash, Ethiopia, Nature 423 : 742-747 (2003))
Il convient d'admettre toutefois que l'origine des hommes modernes est encore actuellement hautement spéculatif et que nul ne sait d'où viennent ces derniers, ainsi que le reconnaît P Picq dans les propos suivants (quoique tenus en 2002) :
"Les recherches réalisées sur l'évolution des hommes fossiles en Europe, établissent que les plus anciens fossiles européens ont évolué en hommes de Neandertal. Les prédécesseurs de l'homme moderne, les hommes de Cro-Magnon sont contemporains des derniers Néandertaliens qui vivaient entre 38 000 et 32 000 ans . . .Dès lors, d'où viennent les hommes modernes ? Le registre fossile ne permet pas de trancher entre les deux scénarios possibles : l'homme moderne serait apparu indépendamment dans plusieurs régions, à partir de formes locales d'homo erectus et des échanges génétiques entre les grandes régions de l'Ancien monde auraient maintenu l'unité de notre espèce; ou bien, l'homme moderne aurait eu un berceau unique (l'Afrique), à partir duquel il se serait dispersé en remplaçant les populations locales . . . Actuellement, ni le modèle multirégional ni celui du berceau unique ne l'emporte".
(d'après Pascal Picq, "La Recherche" d'octobre 2002)