Pourquoi enseigne-t-on la théorie de l'évolution ?

. . . alors que certains scientifiques découvrent que les probabilités pour que la vie soit apparue par hasard sur Terre sont extrêmement infimes et que le hasard est difficile à croire ! . . .

Certains Hommes disent que l'univers et la vie sont le produit d'une évolution par le hasard (au lieu d'une Création parfaite et orientée) et que l'être humain est apparu au terme d'une série de phases animales antérieures. 

" Le professeur Mominia a dit dans la revue "le cosmos" en 1893 dans une étude où il démontre l'existence de Dieu : "Si, par une méthode s'élevant au-dessus de la portée de notre cerveau, nous supposons que l'univers a été créé par hasard et sans l'oeuvre d'un être capable d'agir, doué de volonté et libre de choisir, et si nous supposons que les hasards répétés sont parvenus à faire un homme, est-il pensable que ces mêmes hasards créent un autre être lui ressemblant parfaitement dans sa forme apparente et différent de lui dans sa conformation interne à savoir la femme et ce dans le but de peupler la terre par les humains et pour en perpétuer la lignée ?" (cité par H Ayoub dans "Clarification de la foi musulmane", p 50)

Il ajouta : "Est-ce que cela à lui seul n'indique pas que dans l'existence il y a un créateur doué de volonté et libre de choisir qui a créé les êtres sans modèle précédent, qui en a fait des espèces diverses, a implanté dans chaque espèce des instincts et l'a fait jouir de dons naturels sur lesquels repose son existence et qui lui permettent de se perfectionner ?"

    Cet argument sur lequel le professeur attire l'attention est en fait extrait des paroles de Dieu exalté dans le dernier Livre Saint parvenu à l'humanité:

 "Parmi Ses signes est qu'Il vous a créé à partir de vous-mêmes des épouses afin que vous trouviez auprès d'elles le calme et le gîte et qu'il a établi entre vous des liens de tendresse et de miséricorde." (Qoran: S 30, v 21)  

 

Nous allons découvrir ensemble les raisons pour lesquelles les incroyants présentent dans leurs livres, leurs reportages et même dans leurs écoles la théorie de l'évolution 

comme étant 

une vérité scientifique plus rationnelle que la foi en Dieu -Le Créateur-

alors 

qu’elle n’est en réalité rien d’autre qu’un dogme ! 

Soit une lutte idéologique destinée à faire croire sous une apparence scientifique que l'Homme est le fruit de la nature. 

. . . L'évolution de l'Homme à partir de créatures qui ressemblent aux singes est un leurre . . .  

En effet, si la science ne fournit aucun argument appuyant la création de l'homme ou des autres créatures -elle ne fournit pas, non plus, d'arguments allant à son encontre-, la science n'a en aucune façon apporté le démonstration -c'est-à-dire la preuve par des faits scientifiques dûment établis- de la descendance des hommes et des singes à partir d'un ancêtre commun. 

Dieu, dans le Qoran, 

nous apprends la création du premier Homme Adam 

à partir du néant par l'ordre divin: "Soit !" dans le verset 59 de la sourate 3, 

ce qui implique que tous les êtres humains ont les mêmes parents 

-nous sommes, selon l'expression coranique, les fils d'Adam- 

soit un ancêtre propre et distinct des animaux !

 

Les mécréants (ceux dont le cœur restent voilés face aux signes de Dieu; comme le fait remarquer avec justesse Mr A Lala dans son article n°358 et intitulé "croire en la création de Adam est-il anti scientifique" : "pour nous musulmans, de 2 choses possibles du point de vue de la raison pure -ici, le rattachement de l'espèce humaine a une lignée commune aux humains et aux singes, l'évolution étant considérée comme le facteur ayant donné naissance aux uns et aux autres par l'effet du hasard des mutations/sélections ou la création par Dieu d'une lignée humaine autonome- nous choisissons celle qui est conforme à ce que nous souffle en amont notre coeur, lui même s'abreuvant aux sources de la révélation")

mentent au sujet de leur création:

ils affirment -en dépit de toute preuve scientifique réelle- que les singes sont leurs parents ou cousins ! 

Ils veulent faire croire que le premier Homme n'est pas Adam mais un 

animal évolué qui possède un ancêtre commun avec le singe...

 

Les Hommes ignorants, 

s'imaginent que la science est la preuve de leurs affirmations,

et choisissent de faire plus confiance aux Hommes qu'en leur Créateur, 

sans vérifier si les Hommes mentent ou pas, sans chercher à lever la tête devant les signes de leur Créateur...

Lire " L'Homme n'a aucune parenté avec le singe " pour découvrir la fausseté de ce que les incroyants présentent dans leurs livres, leurs reportages et même dans leurs écoles, comme une vérité scientifique.

A l'aide des dessins comme ci-dessous,

 on fait croire aux gens que la science a prouvé la parenté de l'Homme avec les singes (primates) :

Sylvestre Huet dans le dossier consacré aux origines de l'homme de la revue Science et Avenir n°522, d'Août 1990, p34, dévoile combien l'origine des hommes modernes fait l'objet de désaccords majeurs chez les paléoanthropologues dans l'article au titre invocateur "Casse-tête généalogique" : 

"Le poster est connu. Dessiné avec plus ou moins de talent, il a l'avantage de la simplicité. C'est une fresque temporelle ambitieuse qui présente 3 millions d'années d'évolution du genre humain. Homo disent les spécialistes...Au dessous de ces personnages, des mots aux formes latines -Homo habilis, erectus, néandertalensis et sapiens (avec des variantes)- sonnent clair. "Nos savants ont savamment classé tous nos ancêtres; l'histoire est écrite", pense-t'on. C'est pourtant devant ce poster que, dans les labos de paléoanthropologie, on s'étripe dur."

Cette illustration ne représente aucunement la synthèse des découvertes scientifiques: ce n'est rien de plus qu'une hypothèse (idée ou théorie de l'évolution de l'Homme) mise en dessin !

Quelle différence entre un fait scientifique et une théorie scientifique ?

- une preuve scientifique tient dans l'observation d'un fait. Or, un fait d'observation vérifié ne peut pas se modifier. Tout au plus, pourra-t-on préciser et mieux définir ses caractères. 

Le fait, par exemple, que de nombreuses formes de vie, depuis 3,5 milliards d'années, apparaissent brusquement (et entièrement formées) à différentes époques et que l' Homme soit apparu en dernier est un fait d'observation établi (grâce aux registres fossiles), et on n'y revient plus.

En déduire que les premières formes de vie se sont transformés graduellement en d'autres êtres vivants pour donner toutes les espèces vivantes aujourd'hui connue (il s'agit de la théorie de l'évolution), ne constitue en rien un fait scientifique mais une simple théorie.

- une théorie scientifique, en effet, est une hypothèse avancée par des hommes de science pour tenter d'expliquer diverses observations et découvertes. La théorie est par nature changeante, et il arrive assez souvent qu'en fonction de la progression des découvertes, une théorie soit modifiée ou remplacée par une autre.

 Nous pouvons nous en apercevoir quand nous abordons les explications relatives à l'origine de l'Homme: les évolutionnistes, après avoir affirmé pendant des décennies -près de 50 ans- que l'Homme descendait du singe (êtres issus les uns des autres comparativement aux maillons d'une chaîne), considèrent aujourd'hui qu'ils (l'Homme et le singe) descendent d'un ancêtre commun (êtres issus d'un ancêtre commun comparativement à différentes branches issues d'une même origine mais ayant poussé dans des directions différentes; "plusieurs paléoanthropologues -cf "Les débuts de la lignée humaine" de Kate Wong, journaliste à la revue Scientific American, paru dans la revue "Pour la science" n° 307 de mai 2003, p 75- pensent que l'arbre de l'évolution humaine ressemble à un buisson extrêmement  ramifié, et que les découvertes récentes correspondraient à des individus placés sur des rameaux terminaux et non sur la branche principale qui a conduit aux humains" ); ils ont été amenés, en effet, face aux découvertes scientifiques réalisées depuis lors, à modifier leur conception initiale. 

 

C'est ainsi que le dessin présent autrefois dans de nombreux musées -qui représente un singe marchant à 4 pattes suivi d'un singe bipède, puis d'un homme mi-singe, et enfin de l'homme moderne- est aujourd'hui qualifié de "scientifiquement inacceptable".

(d'après "une représentation discutable" tiré de "Enseignement scientifique -1ière L", éd Hachette éducation, 2006, p 206) 

L'est aussi celui présenté plus haut, comme il suggère une évolution linéaire !

En fait, la théorie de l'évolution propose des hypothèses avant de rechercher des faits qui puissent "coller" avec l'hypothèse; mais, rien n'a jamais pu être trouvé comme preuves irréfutables que l'Homme et les grands singes aient un ancêtre commun...  

Au contraire, les recherches effectués en 1994 sur les canaux semi-circulaires de l'oreille interne (organe qui sert également à la perception de l'équilibre donc impliqué dans la bipédie soit la capacité à marcher et à courir debout) des différents fossiles attribués aux prétendus ancêtres de l'Homme par les spécialistes en Anatomie, Fred Spoor, Bernard Wood et Frans Zooneveld, ont établi que ceux-ci étaient soit des singes ordinaires (par exemple, les Australopithèques et les Homo habilis présentés comme des bipèdes permanents -ils avaient une posture courbée similaire à celle des singes modernes ce qui revient à dire qu'ils étaient quadrupèdes-) soit des Hommes semblables à ceux d'aujourd'hui (toutes les catégories d'homo sauf homo habilis -ils avaient un posture droite comme les humains modernes et étaient donc bien bipèdes- ), mettant en évidence l'inexistence de formes intermédiaires entre l'Homme et un ancêtre hypothétique ! (cf F Spoor, B Wood, F Zoonneveld, "implication of early Hominid Labryntine Morphology for Evolution of human Bipedal Locomotion", Nature, vol 369, 23 Jn 1994, p645-648)

Qui plus est, P Picq -du Collège de France- avoue, que "dans l'état actuel de nos connaissances, nul ne peut définir avec certitude ce que sont les hominidés (ensemble des paninés -ou grands singes- et des homininés -ou membre de la famille humaine actuel ou disparu- dont les évolutionnistes prétendent qu'ils possèdent un ancêtre commun) et des homininés" (cf "les débuts de la lignée humaine" de K Wong dans la revue "Pour la science" n° 307 de mai 2003, p 74) , d'où la classification des fossiles découverts à ce jour et placés parmi les homininés (la cohorte des homininés -comprenant le genre australopithèques au sens large et le genre homo- rassemble plus de 17 espèces alors qu'il n'y a aucun fossiles sur celle des paninés) sous prétexte qu'ils comportent "au moins un caractère jugé propre à la lignée humaine" (cf "les débuts de la lignée humaine" de K Wong dans la revue "Pour la science" n° 307 de mai 2003, p 74), ne repose que sur du vent !

En définitive, la Science n'a en aucune façon apporté la démonstration de la provenance de l'Homme à partir d'un ancêtre commun à l'homme et aux singes -d'où l'évolution buissonnante de l'Homme à partir d'un ancêtre commun n'est aucunement prouvée ! Loin s'en faut- contrairement à la prétention des revues ou livres de vulgarisation !

Par exemple, S Jay Gould dans "Comme les 8 doigts de la main", éd Seuil, 1996, collection "science ouverte" affirme que : 

"L'échelle et le buisson, métaphores respectivement inexacte et correcte pour représenter la configuration de l'évolution, permettent de résoudre cette question qui revient tout le temps et qui n'est pas, en réalité, une énigme : pourquoi les représentants des groupes ancestraux (par exemple, les Grands Singes) survivent à côté de leurs descendants (l'espèce humaine, par exemple) ? Puisque l'évolution est un buisson trés touffu, l'apparition de l'Homme à partir des Grands Singes a signifié simplement le détachement d'une branche à partir du buisson des Grands Singes, branche qui a finalement produit un petit rameau appelé Homo sapiens, tandis que d'autres branches du même buisson ont évolué de leur côté par dichotomie, pour donner les autres descendants qui ont les mêmes ancêtres communs récents que nous." (cf "enseignement scientifique 1ière L, éd Hachette éducation, 2001, p229)

Les découvertes qui, aujourd'hui, se multiplient, prouvent donc et chaque jour davantage, l' impuissance des scientifiques à pouvoir prouver par des faits dûment établis l'hypothétique évolution de l'Homme à partir de créatures ressemblant aux singes ! 

C'est pourtant cette théorie de l'évolution brumeuse que l'école, la télévision, les musées, certains livres... enseignent depuis près de 150 ans comme une vérité scientifique !

L'école, la télévision, les musées, certains livres enseignent que les singes sont nos cousins.

 Ils veulent faire croire que les premiers Hommes sont des animaux proches du singe qui se sont transformés en Homme durant des milliers d'années.

 Pour prouver aux gens cette théorie (idée), il faudrait trouver beaucoup plus de fossiles moitié Homme, moitié singe que de fossiles d'Hommes ou de singes. 

Pour plus de détails, lire " L'esprit de fraude des adeptes de l'évolution est à l'origine de nombreux méfaits et crimes dans le monde "

. . . pour découvrir comment, par esprit de fraude . . .

 certains scientifiques matérialistes -prêts à toute distorsion de la vérité scientifique pour arriver à leurs fins  - ont tenté de faire croire, sous une apparence scientifique, à la parenté de l'homme avec le singe ainsi que les conséquences -conscientes ou inconscientes- qui en a résulté sur l’humanité !

. . . ceci parce qu’ils se rendaient compte que les fossiles correspondaient soit à des singes, soit à des Hommes et qu'ils ne parvenaient à trouver aucun fossile d'être mi-Homme, mi-singe (forme intermédiaire dont l’existence est aujourd’hui d’ailleurs contesté sans que la théorie ne le soit) !

Le musée de l'Homme à Paris annonce que l'Homme et le singe ont des informations génétiques presque identiques.

Un gouffre infranchissable sépare l'homme du singe !

 Pour plus de détails, lire " La ressemblance Homme-singe est une tromperie... "

L'école, la télévision, les musées, certains livres enseignent que des créatures proches du singe ont subi des "mutations génétiques" et se sont ainsi transformées en Homme grâce à ces mutations (erreurs de copie des informations contenues dans le noyau d'une cellule) ce qui revient à dire que, grâce à des erreurs de copies génétiques dues au hasard et transmises aux descendants, des caractères nouveaux apparaissent chez une population d'animaux, puis que, triés par la sélection naturelle, seuls subsistent les individus dotés de caractères plus adaptés . . . jusqu'à ce que -par le temps long de l'évolution- cette population ainsi formée diffère au point de devenir une nouvelle espèce.

L'Homme et le singe appartiennent à 2 espèces différentes qui ne peuvent se mélanger. Ils ne peuvent avoir ni les mêmes parents (On ressemble à nos parents) ni des parents communs (les mutations aléatoires sont un facteur de destruction de l'information et non un facteur d'évolution).  

Pour plus de détails, lire " Les mutations ne sont pas un facteur d'évolution "

En bref, le dessin vu plus haut de "l'échelle de l'évolution qui montre l'homme préhistorique comme une créature ressemblant au singe n'est qu'un mensonge grossier...

 Ce n'est que de la propagande venant de certains milieux qui sont dévoués aveuglément à la théorie de l'évolution. 

Le biologiste américain Jonathan Wells a résumé ce mécanisme de propagande dans son livre publié en l'an 2000: "les icônes de l'évolution: Science ou mythe, ou pourquoi la plupart de ce que nous enseignons à propos de l'évolution est faux"

" Le public est rarement informé de la grande incertitude concernant les origines de l'homme qui se reflète dans les déclarations d'experts scientifiques. Au lieu de cela, nous sommes simplement nourris de la dernière version d'une théorie quelconque, sans que l'on nous dise que les paléoanthropologues eux-mêmes ne peuvent se mettre d'accord dessus. Et en général, la théorie est illustrée avec des dessins fantaisistes d'hommes des cavernes, ou d'acteurs humains maquillés." (Jonathan Wells, Icons of Evolution: Science or Myth, Why Much of What We Teach About Evolution is Wrong, Washington, DC, Regnery Publishing, 2000, p. 225 )

Dieu a affirmé dans le Qoran, dernière révélation authentique préservée de toute altération pour nous guider sur le droit chemin, qu'il donnera le discernement aux croyants pour faire la différence entre le vrai et le faux, l'apparent et le réel, le bien et le mal. 

Les mécréants cherchent à éteindre La lumière de Dieu, mais Dieu étendra quand bien même Sa lumière partout...

L'Univers (espace rempli d'étoiles et de la planète Terre où nous vivons) n'a pas toujours existé. Vint un moment où il a été existentialisé ! 

Ceci est une certitude scientifique... 

...Découvrons ensemble comment la science nous apprends  l'extrême improbabilité de la formation de l'Univers et de la vie suite à des développements hasardeux et l'absence d'un mécanisme d'apparition des êtres vivants par divergence les uns les autres.

Si la science ne démontre pas -elle ne la dément pas non plus- la création de l'Univers (par étapes) à partir du Néant par l'ordre divin " SOIT ! " (S 2 v 117), elle n'accrédite pas plus la théorie de l'évolution par le hasard proposée par les incroyants !

Certains scientifiques pensent que l'Univers a vu le jour il y a 13.7 milliards d'années  à la suite d'une explosion reconnue sous le nom de Big Bang (cf le n° 1058 bis de Nov 2005 de la revue "S&Vie", p 8). 

Autrement dit, l'Univers n'a pas toujours existé et a connu un commencement.

Selon le modèle de la cosmologie standard fondée sur la théorie de la relativité générale (le seul à être validé à l'heure actuelle par quelques observations), de cette explosion primordiale, serait née à la fois, l'espace et le temps, l'énergie et la matière.

  " Dans le cadre de la théorie de la relativité générale, l'espace et le temps ne sont pas rigides et absolus, mais dynamiques et déformés par l'influence de la matière.. À de grandes échelles de distance, l'espace se courbe, s'étend ou se contracte au cours du temps, en emportant avec lui la matière. 

Au cours des années 1920, à la suite d'Edwin Hubble, les astronomes ont confirmé que notre Univers est en expansion: les galaxies s'éloignent les unes des autres. 

Une des conséquences de cette expansion est que le temps ne peut s'étendre indéfiniment vers le passé. 

En projetant le film de l'histoire cosmique à l'envers, les galaxies se rapprochent les unes des autres jusqu'à se rejoindre en un point infinitési­mal, nommé singularité. Toutes les galaxies - ou plutôt leurs précurseurs - se retrouvent dans un volume nul.

 La densité, la température, mais aussi la courbure de l'espace-temps, deviennent infinies. La singularité est le cataclysme ultime au-delà duquel nous ne pouvons plus poursuivre de généalogie cosmique." 

(D'après la revue "Pour la science" n° 320 de Juin 2004, p 41)

En somme, 

"selon la théorie de la relativité générale, un Univers en expansion doit avoir commencé par un Big Bang, ce qui implique la finitude du temps, apparu simultanément avec l'espace et l'énergie-matière." (D'après la revue "Pour la science" n° 320 de Juin 2004, p 41)

 D’autres scientifiques élaborent des modèles cosmiques admettant l’existence d’innombrables univers invisibles dont un seul -le notre-aurait hérité par hasard des conditions voulues pour que s’y développent des êtres vivants (les heureux gagnants d’une vaste loterie cosmique dépourvue de sens selon les propos du n° hors série de Science et avenir, Le Dieu des savants, p18), plutôt que d’admettre l’existence d’un Dieu invisible.

Selon ces modèles (basée sur la mécanique quantique et plus précisément la théorie des cordes ) –hautement spéculatifs pour l’heure actuelle- , il aurait existé un « Avant Big Bang » dont les descriptions pleuvent toutes aussi invérifiables et aussi folles (insaisissables par notre raison) les unes que les autres.   

Il est notoire de remarquer que si la science n’a pas apporté la démonstration (c’est-à-dire la preuve par des faits dûment établis) de la provenance de l’univers à partir du néant (le néant ne désigne rien d’autre que la négation de ce que nous connaissons), elle ne fournit pas, non plus, d’arguments (de preuves solides par des faits dûment établis) allant à son encontre !

Rends toi à l'annexe relative au Big Bang pour tout savoir sur les différents modèles élaborés

Par ailleurs, loin d'accréditer la théorie de l'évolution par le hasard proposée par les incroyants, la science témoigne que tous les équilibres de l'Univers ont été conçus de manière à entretenir la vie humaine ainsi que Dieu nous l'apprends dans le Qoran (S 2 v 29-30)

La matière inerte apparue lors du Big Bang a été organisée par celui-là même qui l'a existentialisé, dans un certain but et selon un équilibre, une harmonie et un ordre Glorieux !

La science moderne soutient que le Soleil puis la planète Terre se sont formés respectivement il y a 5 et 4,6 milliards d'années, soit environ 10 milliards d'années après le début du Big Bang.

De la gestation à la naissance du Soleil...

(D'après "S&Vie" n° 1046 bis de nov 2004; "le Soleil; il n'a pas fini de nous éclairer", p 12-13) 

Gestation :

il y a environ 5 milliards d' années, un nuage de gaz  et de poussières interstellaires se refroidit avant de se contracter sous l'effet de son propre poids pendant environ 1 million d'années. La température  augmente alors jusqu'à quelques milliers de degrés et une proto-étoile à l'éclat assez faible apparait.

Naissance :

Il y a plus de 4,56 milliards d'années, l'astre se met à tourner, éjectant de la matière qui formera les planètes. Après des millions d'années, sa température atteint plusieurs millions de degrés. Les réactions de fusions nucléaire démarrent: le soleil est né.

Autrement dit, notre planète Terre n'a pas toujours existé ! 

Lire " La Terre est apparue au cours de la formation du système solaire " pour plus de détails...

 Est-il raisonnable de soutenir que ce monde soit né du hasard, qu'il a évolué puis est resté en vie par hasard ?

Harun yahya nous expose le parallèle suivant :

"Supposons que nous construisions une grande ville à l'aide de millions de Legos.  Dans cette ville, nous trouverions des gratte-ciel, des routes, des gares, des aéroports, des centres commerciaux, des souterrains mais également des fleuves, des lacs, des forêts et une plage. imaginons de plus que des milliers de gens se déplacent constamment dans les rues, soient tranquillement assis chez eux ou bien encore qu'ils travaillent dans leurs bureaux.  Prenons en compte chaque détail: les feux de signalisation, les box-offices et les panneaux publicitaires aux arrêts de bus.

Si quelqu'un nous disait que cette ville, que nous avons bâtie minutieusement et dont nous avons soigneusement rassemblé chaque morceau, était le résultat d'une pure coïncidence, que penserions-nous de l'état mental de cette personne?

Maintenant, revenons à l'histoire de la ville et imaginons qu'elle s'écroulerait si nous avions oublié ou déplacé un seul lego.  Grâce à cet exemple, il nous est plus facile d'imaginer le grand équilibre et l'ordre que nous aurions dû établir.

Le monde dans lequel nous vivons peut exister grâce à l'assemblage d'un nombre infini de détails incompréhensibles à l'esprit humain.  L'absence même d'un de ces détails pourrait mettre fin à la vie sur terre.

Tout, de l'atome (la plus petite unité de la matière) aux galaxies contenant des milliards d'étoiles, de la Lune, l'inséparable satellite de la Terre, au système solaire, fonctionne en parfaite harmonie.  Les gens sont tellement convaincus que ce système, vieux de milliards d'années, continuera à fonctionner sans négliger le moindre détail, qu'ils n'hésitent pas à faire des plans pour les dix prochaines années.  Personne ne se demande si le Soleil se lèvera bien le jour suivant.  La majorité des gens ne pense jamais au fait que le monde puisse courir le risque de se libérer de l'attraction universelle du Soleil et qu'il puisse commencer à se déplacer vers le côté sombre et inconnu de l'espace obscur.  Personne encore ne s'interroge sur: "qu'est-ce qui empêche ce fait de se produire?"

Pareillement, lorsque les gens sont sur le point de dormir, ils sont convaincus que leur coeur ou leur système respiratoire ne se reposera pas comme leur cerveau le fait.  Cependant, un arrêt même de quelques secondes de l'un de ces deux systèmes essentiels peut mener à des résultats qui coûteraient la vie à une personne.

Si nous cessons de regarder la vie à travers "les lunettes de notre familiarité", qui font que chaque événement est considéré comme suivant son cours naturel, il nous apparaît alors clairement que le tout est composé de systèmes interdépendants et méticuleusement planifiés à un degré tel, qu'en fait, il nous semble que nous sommes accrochés à la vie de justesse."

  (cité dans "Connaître Dieu par la raison, p 36)

" En effet, tous les systèmes qui permettent la vie sur terre reposent sur un équilibre fragile: la moindre variation, même si elle est de l'ordre du millimètre, pourrait rendre la vie impossible sur terre.  Un rapide examen de ces systèmes d'équilibre révèle la logique ingénieuse et les calculs incroyables qui les sous-tendent.  

Par exemple, si la Terre tournait autour du Soleil à une vitesse inférieure à celle qui est la sienne, il s'ensuivrait des écarts de température importants entre le jour et la nuit.  Une vitesse plus grande en revanche entraînerait le déclenchement de violents ouragans et de déluges qui mettraient sérieusement en péril la vie sur terre.

Ce n'est là qu'un exemple parmi les facteurs sur lesquels repose la possibilité de la vie sur terre, et il est fort peu probable que leur équilibre soit le fait du hasard.  

Il est impossible à un homme doué de raison d'attribuer un système aux calculs aussi complexes à un hasard aveugle.  Derrière une voiture ou un appareil photo, on devine le dessein conscient du concepteur.  Par analogie, on doit conclure que l'univers si riche de réseaux parfaitement agencés n'est pas une entité régie par ses lois propres qui serait venue à l'existence par elle-même. 

  Dieu nous rappelle constamment les signes -visibles à ceux qui raisonnent avec leurs cœurs et lesquels signes confirment ce que le cœur pressentait- qui attestent la réalité de la création:

 "C'est Lui qui, du ciel, a fait descendre de l'eau qui vous sert de boisson et grâce à laquelle poussent des plantes dont vous nourrissez vos troupeaux.  D'elle, Il fait pousser pour vous, les cultures, les oliviers, les palmiers, les vignes et aussi toutes sortes de fruits.  Voilà bien là une preuve pour des gens qui réfléchissent.  Pour vous, Il a assujetti la nuit et le jour; le Soleil et la Lune.  Et à Son ordre sont assujetties les étoiles.  Voilà bien là des signes pour des gens qui raisonnent.  Ce qu'Il a créé pour vous sur la terre a des couleurs diverses.  Voilà bien là un signe pour des gens qui se rappellent." (Sourate an-Nahl: 10-13)

 Celui qui crée est-il semblable à celui qui ne crée rien?  Ne vous souvenez-vous pas? (Sourate anNahl: 17) "  

(cité dans "Le cauchemar de la mécréance", p 22-23)

Pour te permettre de saisir avec plus de profondeur la sagesse infinie avec laquelle Dieu a préconçue la création des cieux et de la Terre et de ce qu'ils renferment, voici quelques vérités scientifiques à méditer sur l'ordre parfait qui règne sur chaque point de la Terre !

Puisque nous observons un ordre parfait qui règne sur chaque point de la Terre, c'est qu'il existe sans aucun doute une grande puissance qui a formé un tel ordre et une telle harmonie.  Le propriétaire de cette grande puissance est Dieu, qui a créé toute chose à partir du néant

 " Notre monde suit un ordre parfait.  Des milliards de créatures vivent simultanément en totale harmonie.  Cet incroyable équilibre démontre que la vie sur Terre est une création spéciale.  Il suffit de comparer la Terre avec les autres planètes du système solaire pour se rappeler qu'elle est la seule planète viable.

Sa vitesse de rotation est l'un des éléments qui la rendent habitable.  L'atmosphère en est un autre.  Elle est composée de gaz en proportions idéales (77% de nitrogène, 21% d'oxygène, 1% de dioxyde de carbone ainsi que d'autres gaz) pour la survie de l'homme et des autres êtres.  Si la part d'oxygène était légèrement supérieure à 21 %, les cellules des terriens seraient gravement endommagées et les molécules d'hydrocarbure, et donc les plantes, n'auraient aucune chance de vivre.

Si la proportion d'oxygène était inférieure à 21 %, respirer serait une torture et la transformation de la nourriture en énergie deviendrait impossible.  De la même manière, si la quantité de dioxyde de carbone dans l'air était plus importante, l'humanité serait en danger car l'atmosphère conserverait davantage de chaleur.  La Terre s'en retrouverait réchauffée.  D'autre part, une légère baisse de la part de dioxyde de carbone dans l'air causerait d'importantes variations de températures entre le jour et la nuit, avec des températures en dessous de zéro la nuit.  La proportion de nitrogène dans l'air est si délicate que l'oxygène acquiert une importance vitale pour les êtres vivants.

La nature constante des gaz atmosphériques est un autre facteur de vie. Alors que les êtres humains épuisent le stock d'oxygène de l'atmosphère en le transformant en dioxyde de carbone, le Créateur a prévu son renouvellement grâce aux plantes qui produisent environ 200 milliards de tonnes d'oxygène par an en transformant le dioxyde de carbone. 

La masse de la Terre est également idéale et empêche l'atmosphère de dériver dans l'espace.

 Il est par ailleurs essentiel que la température de la surface de la Terre reste relativement constante.  Cette constance dépend largement de la régularité de l'orbite que la Terre suit autour du Soleil, de la taille du Soleil, ainsi que de la vitesse de rotation de la Terre et de l'inclinaison de son axe. 

D'autres équilibres, comme la force gravitationnelle contribuent à l'habitabilité de la Terre.  Une légère hausse de la force gravitationnelle conduirait à une hausse de l'ammoniac et du méthane dans l'atmosphère, ce qui serait fatal à toute vie.  Dans la situation contraire, l'atmosphère ne retiendrait plus l'eau et la Terre deviendrait inhabitable. 

L'épaisseur de la croûte terrestre et de la couche d'ozone, les cycles d'eau et de nitrogène sur Terre, l'existence de montagnes, la protection des couches atmosphériques contribuent à créer des conditions favorables à la vie sur notre planète. 

Certains individus, cependant, vivent sans avoir conscience de l'état gazeux de l'atmosphère, ni de la distance entre la Terre et le Soleil ni des mouvements des planètes.  Ils ne perçoivent pas l'importance vitale de ces équilibres pour eux alors que la moindre altération menacerait toute vie sur la planète.  Les exemples cités ci-dessus ne sont qu'un échantillon parmi tant d'autres équilibres existant sur la Terre, mais ils suffisent néanmoins à démontrer qu'ils sont les produits d'une sagesse supérieure. 

Nul n'est sensé ignorer que ces équilibres délicats ne peuvent être le fruit du hasard et que seul Dieu Tout-Puissant a le pouvoir d'établir un tel ordre." ( H Yahya dans son livre "Nul n'est censé ignorer..." , p 38-40)

H Yahya conclut ainsi dans son livre " La création de l'univers", p 184 :

"Après avoir compris que Dieu existe et qu'Il a tout créé, rester indifférent à cette vérité peut être comme une sorte d'ensorcellement.  C'est Dieu Qui a créé l'univers et le monde dans lequel nous vivons pour nous d'une manière parfaite et Il nous a ensuite créés.  Le devoir de chaque individu est de considérer ceci comme le fait le plus important de sa vie.  Les cieux et la Terre et tout ce qui existe entre eux appartiennent à Dieu Le Sublime Créateur.  L'humanité doit considérer Dieu comme son Seigneur et Maître et Le servir comme il faut.  Cette vérité nous a été révélée par Dieu de la manière suivante :

Il est le Seigneur des cieux et de la terre et de tout ce que est entre eux. Adore Le donc, et sois constant dans Son adoration.  Lui connais-tu un homonyme ?" (Sourate Mar-yam: 65) "

Reste à signaler que la foi en Dieu ne vient pas combler un manque éventuel de compréhension de certains phénomènes restés jusqu'alors mystérieux mais fournit des éléments de réponse à des questions très humaines concernant particulièrement le sens de la vie -de notre vie !

En fait, comme le fait remarquer A A Lala dans son article n° 363 : "Si la foi en Dieu est rationnelle pourquoi de nombreux scientifiques ne croient-ils pas ?" (cf son site : "La Maison de l'Islam), Dieu n'a pas voulu donner aux hommes un signe de Sa Présence qui soit, sur le plan de la pure raison, une preuve expérimentale, de type mathématique, valable à 100%. Il dit : "Si Nous le voulions, Nous ferions descendre sur eux un signe, et leur cou deviendrait courbé devant celui-ci" (Coran 26/4). Les signes dont nous parlions plus haut, qui témoignent de l'existence de Dieu et dont Dieu a rempli l'univers, interpellent la raison humaine et servent d'arguments pour la raison qui travaille avec le cœur ; par contre, le signe évoqué dans ce dernier verset, signe que Dieu aurait pu faire apparaître mais qu'Il n'a pas mis en place, aurait forcé les hommes à croire.

 Les premiers constituent un faisceau d'arguments confirmant l'existence de Dieu à la raison mariée au cœur, qui le pressentait déjà ; le second aurait constitué une preuve mathématique – au sens que l'on comprend bien – de l'existence de Dieu. Si ce genre de signe avait été mis en place par Dieu, on "saurait" rationnellement Dieu comme on sait que deux et deux font quatre, et alors ce ne serait plus... une foi. En effet, la foi concerne avant tout des éléments qui ne relèvent pas de la dimension matérielle ("ceux qui croient en des choses qui ne sont pas visibles" : Coran 2/3)

En fait Dieu a voulu mettre les hommes à l'épreuve. Or si Dieu avait envoyé des preuves logiquement contraignantes, il n'y aurait plus eu d'épreuve. D'un autre côté, s'Il n'avait mis en place aucun signe, il aurait été impossible aux hommes de trouver le chemin vers la foi en Lui. L'épreuve n'est possible que lorsque les signes sont là et que Dieu n'agrée que la foi en Lui (irâda shar'iyya = ridhâ), mais que, parallèlement, cette foi ne s'impose pas mais découle d'un choix : il faut que les hommes veulent lire les signes dans le sens de ce que leur souffle leur cœur. Dieu veut voir qui, des hommes, apportent foi en se basant sur la prédisposition de leur cœur et en percevant, par leur raison ouverte à leur cœur, les signes de l'existence de Dieu dans l'univers, et qui, voilant leur cœur et se laissant séduire par l'attrait de la matière terrestre, renient Dieu et / ou Son Message ?

Quant aux premières formes de vie ( les bactéries unicellulaires ), elles sont apparues il y a 3,5 milliards d'années !  

Autrement dit, la vie sur Terre non plus n'a pas toujours existé !

Loin d'accréditer la théorie de l'évolution par le hasard proposée par les incroyants, la science met en avant l'impossibilité pour des êtres vivants d'avoir jamais pu évoluer à partir de matières inertes ainsi que le gouffre infranchissable séparant une espèce d'une autre.

Le biologiste Louis Pasteur (1822-1895) a mis en évidence, grâce à ses travaux, que la vie ne peut pas provenir de "la matière inerte" (non vivante) mettant ainsi fin aux allégations mensongères des évolutionnistes qui prétendaient que les premières créatures vivantes se sont formées spontanément à partir de matière inanimée.

"Les expériences de Pasteur (en 1862) vont sonner le glas du dogme de la génération spontanée." (d'après "l'apparition du vivant" de F Raulin, éd Presse Pocket, 1991, p18)

Pasteur souligne ainsi de manière lapidaire : "l'affirmation qu'une matière inanimée puisse générer de la vie est enterrée dans l'histoire pour de bon." (d'après Molecular Evolution and The Origin of Life, de S Fox et K Dose, éd M Dekker, 1997, p 2)

Les paléontologues ont également reconnu l'inexistence de formes intermédiaires -sans abandonner pour autant la croyance en l'évolution désormais étayée par des arguments plus proches de la philosophie que de la science- (où "chainons manquants" cf HS de S&Avenir d' avril/mai 2005, p 60 : "Pithecanthropus érectus : des prix nobel découvrent le chainon manquant") dans le registre fossile fermant ainsi la porte aux évolutionnistes qui prétendent que les premières formes de vie se sont transformées graduellement en d'autres êtres vivants pour donner toutes les espèces vivantes aujourd'hui connue. 

Le célèbre évolutionniste D Ager avoue que "si nous examinons le registre fossile en détail, nous ne trouverons -encore une fois- pas d'évolution graduelle, mais l'explosions soudaine d'un groupe aux dépens de l'autre." (d'après "the Nature of the Fossil Record", éd Proceedings of the british geological association, vol 87, 1976, p 133)

Autrement dit, les fossiles révèlent que les êtres vivants (les plantes, les animaux et les êtres humains) sont apparues d'un coup et n'ont pas pu évoluer à partir d'un ancêtre commun.

Le fait que depuis 3,5 milliards d'années (date à laquelle les 1ers organismes vivants (les bactéries) apparaissent ! cf "S&Vie n°1046 bis de Nov 2004; "la vie existait déjà sur Terre il y a 3.5 milliards d'années", p 4), de nombreuses formes de vie apparaissent brusquement à différentes époques et entièrement formées, confirme de manière éclatante le fait que toutes les espèces vivantes ont été créé par Dieu pour être vraiment distinctes les unes des autres et qu'elles n'ont subit aucune évolution depuis le jour où elles ont été crées.

 Certaines formes de vie sont identiques depuis des millions d'années, les autres ont pu s'adapter à leur environnement mais sans jamais devenir autre chose qu'un spécimen de leur propre espèce...conformément aux paroles de Dieu dans le Coran : "C'est Lui Dieu qui a donné à chaque Chose sa nature puis l'a dirigée" (Sourate 20, verset 50) 

Reste à signaler que les affirmations des évolutionnistes donnant -comme ci dessous- à penser que par le biais des mutations et de la sélection naturelle, le passage d'une espèce à une autre est possible ne constitue rien d'autre qu'un "vœu pieu" et n'est en aucune façon un fait scientifique avéré :

"Chez les êtres sexués, la génération se fait par le mariage entre les chromosomes de deux cellules, l'ovule et le spermatozoïde. Au cours de ce mariage moléculaire, les gènes, qui sont des fragment de chromosomes, se mêlent, ce qui crée la diversité des individus. Au cours de ce brassage, des gènes peuvent être endommagés. Si l'individu survit, ces accidents, ou "mutations" peuvent se traduire par un ou plusieurs nouveaux caractères, souvent défavorables, mais pas toujours. Il arrive qu'une mutation confère un avantage décisif à un individu dans un  environnement donné. Cette mutation peut être transmise à ses descendants. De proche en proche, on conçoit que les individus ainsi favorisés soient sélectionnés par le temps long de l'évolution. Peu à peu, la population ainsi formée peut en venir à différer de la population dont elle est issue au point de s'en séparer et de s'engager dans un autre destin génétique, celui d'une nouvelle espèce."

(d'après "L'HISTOIRE" n°328 de février 2008 au titre évocateur "Dieu contre Darwin", p 42)

En effet, aucune voie de passage d'une espèce à une autre n'a jamais pu être mis en évidence, mettant ainsi un frein tant aux allégations des évolutionnistes qu'à celles des évangélistes adeptes du "High Design" lesquels se différencient des créationnistes -c'est à dire ceux qui prennent au pied de la lettre le récit de la genèse en réaction à la théorie de l'évolution- c'est à dire des évangélistes qui -croyant que l'évolution des espèces est établie par la science- opposent à la théorie de l'évolution par le hasard, l'évolution des espèces organisée par une intelligence supérieure pour ne pas dire Dieu.

A noter que l’idée d’une évolution des espèces animales n’est en soi pas incompatible avec les croyances musulmanes comme le fait remarquer avec justesse Mr A A Lala dans son livre "L'Homme descend -il du singe", aux éditions tawhid, 2001, pp 36-40 et pp 20-22 : 

"On peut très bien penser que c’est à partir des êtres unicellulaires existant au début qu’ont été formées, après des centaines de millions d’années de modifications, toutes les espèces animales dont certaines vivent toujours actuellement. Certains savants contemporains pensent même que les versets coraniques suivants font allusion, dans l’ordre, à des périodes de modifications qu’a connues la terre, et à l’origine aquatique de la vie sur terre : 

« Dis (aux hommes, ô Mohammad) : Renierez-vous et attribuerez-vous des semblables à Celui qui a créé la terre en deux périodes –voilà le Pourvoyeur de l’univers- et qui a placé sur la terre des montagnes, l’a bénie et a déterminé ses ressources en quatre périodes, en proportion convenable, ceci pour ceux qui sont en quête ? » (Coran 41/9-10)

« Et Nous avons fait de l’eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc point ? » (Coran 21/30)

. . . (cependant) . . . la théorie néo-darwiniste du hasard n’est pas recevable du point de vue des sources musulmanes, qui enseignent que tout se passe non seulement au vu et au su, mais également selon la volonté de Dieu !

 « Et pas une feuille ne tombe sans qu’Il ne le sache. » (Coran 6/59)

 « [. . . ] Celui qui a donné à chaque chose sa nature puis l’a dirigée. » (Coran 20/50)

 « Nulle difficulté n’atteint la terre ni vous-même, qui ne soit [écrite] dans un livre avant que Nous ayons créé [la création] [. . .] » (Coran 57/22)

 « [. . .] Ce que Dieu veut est ; et ce qu’Il ne veut pas n’est pas. »

 Sur le plan scientifique, la théorie du Hasard est également sujette aux critiques : 

1. Le néo-darwinisme n’explique pas l’origine du génome

2. Les mutations génétiques, qui se produisent spontanément dans le génome, n’entraînent que de toutes petites transformations

3. La sélection naturelle agit avec une extrême lenteur

4. La hasard, par définition, agit aveuglément

En revanche, la théorie néo-lamarckienne de l'évolution créatrice, qui explique l'évolution par l'adjonction de nouveaux gènes au patrimoine génétique, "une information nouvelle et extérieure ayant été communiquée à l'organisme, ne pose en soi pas de problème sur le plan des croyances musulmanes. Elle laisse d’ailleurs subsister, sur le plan scientifique, deux énigmes :

 1. Comment les organismes très simples du début (telle que la bactérie) ont-ils pu être dotés de cette masse aussi considérable d’informations qu’est le génome ?

2. Comment ce génome a-t-il pu, de la bactérie jusqu’à l’homme, s’enrichir d’une façon aussi considérable et en suivant une apparente orientation ?

Comme l’écrit en substance Maurice Bucaille, « la condition initiale d’un [génome] pour les êtres les plus primitifs et son accroissement par l’introduction de gènes nouveaux (. . .) sont deux énigmes scientifiques. Une telle impuissance de la science déplace l’interrogation du plan matériel sur le plan métaphysique. Dans ces condition, celui qui croit en Dieu se sent particulièrement à l’aise pour suggérer l’intervention de son génie créateur. »

Cette idée de l’intervention de Dieu, aussi bien pour créer que pour faire évoluer le vivant, est tout à fait compatible avec les thèses coraniques : ce monde étant, par la volonté même de Dieu, un lieu de causes et d’effets, il est normal que des mécanismes aussi matériel que les adjonctions de gènes, les spéciations géographiques ou les dérives génétiques soient entrés en jeu dans l’évolution des espèces animales. Mais c’est l’orientation et la perfection que présente cette évolution qui témoignent d’une main invisible, donc d’un plan d’organisation, et finalement d’une présence consciente et intelligente. Cette présence, nous l’appelons : Dieu. 

Je penche personnellement néanmoins -mais cette opinion n'engage que ma personne-  que si évolution (ou adaptation) il y a incontestablement eu au sein d'une population donnée (d'une même espèce), elle n'a pas forcément (si ce n'est que peu probablement) eu lieu d'un groupe de population donné à un autre soit d'une espèce à une autre. 

La science permet enfin d'affirmer que tous les êtres vivants sont dotés d'organes et de systèmes complexes travaillant ensemble, lesquels n'auraient pas pu se former par de nombreuses modifications successives, preuve qu'ils (les êtres vivants) n'ont pas pu évoluer mais sont le résultat d'une Création parfaite et orientée.

L'exemple du pic-vert est un exemple éloquent de sa création en une seule fois par une Intelligence supérieure: . 

 L'exemple du coléoptère bombardier est tout aussi convaincant: il est impossible que cet insecte soit apparu suite à une évolution. 

Le coléoptère bombardier en position de défense face à un ennemi. 

Ces exemples sont tirés de 2 sites chrétiens.

Malgré tous ces signes de la création, l'école, la télévision, les musées, certains livres enseignent depuis près des 2 derniers siècles que l'univers et la vie sont apparus par hasard et ont évolué de manière aveugle pour aboutir à la perfection que nous connaissons . . .

. . . et ceci est sans aucun doute dû au fait que la plupart des occidentaux aujourd'hui se sont détournés de Dieu parce qu'il était apparu à un certain nombre d'hommes de science, que ce qu'on leur présentait comme provenant de Dieu était erroné sur le plan scientifique.

 En Amérique, l'enseignement de la théorie de l'évolution a été abandonné dans plusieurs Etats, grâce à l'effort de "la coalition chrétienne" proche du parti républicain, aux succès duquel elle a largement contribué dans les années 1990. 

Dans les états du Sud de l'Amérique, les protestants s'organisent pour faire interdire l'enseignement de la théorie de l'évolution au collège et au lycée. 

Tu dois te demander qui sont les protestants ?

Ce sont des chrétiens qui se sont séparés de l'Eglise face à ses abus au 16 ième siècle ! 

Ci-dessous, le sceau des Indulgences de l'Eglise: les membres de l'Eglise promettent le Paradis aux fidèles en échange d'argent; ils tamponnent le contrat attestant l'absolution de leurs fautes d'un sceau comme ci-dessous.

Cette crise de moralité (la vente des indulgences autorisée par le pape X -ou Jean de Médicis- (1513-1521) afin d'achever la basilique St Pierre) sera une des causes de la Réforme.  

 

Le moine allemand Martin Luther traduisit la Bible en allemand et protesta contre la corruption de l'Eglise romaine.

Il fit afficher des propositions contre les Indulgences sur le parvis de l'Eglise de Wittenberg (1517) : ce fut le début de la Réforme.

 Ses partisans furent appelés Protestants.

Ils pensaient que les chrétiens devaient obéir à la Bible avant d'obéir au pape, qui se trouve à la tête de l'Eglise critiquée. On appela Catholiques les chrétiens qui sont restés attachés à l'Eglise.

La lutte des protestants contre l'enseignement de la théorie de l'évolution au collège et au lycée : 

Des lois ont été votés en 1925 dans le Tennessee, en 1926 dans le Mississipi, l'Arkansas en 1928, et au Texas en 1929. 

Comme la "Cour de Justice" déclare anti-constitutionnelles ces lois en 1968 ("interdire le darwinisme, estimaient les juges, revenait à officialiser le point de vue d'une Eglise particulière, ce qui était contraire à la constitution" rapporte la revue "L'Histoire" n°328 de février 2008, p 45), ils réclament alors que soit enseigné la création des êtres vivants à côté de la théorie de l'évolution. Ce qui se fera en Arkansas et en Louisiane.

Cela n'empêche pas la Cour de ne pas reconnaître à nouveau la légalité de ces lois au vu de la constitution (on ne saurait donc -disent les juges- enseigner côte à côte le darwinisme et son contraire, car cela reviendrait à privilégier une conception particulière du christianisme). 

(source : "Les collections de l'histoire n°13 p90

En 1987, avec l'arrêt Edward v. Aguillard, la cour invalide la loi de la Louisiane interdisant aux professeurs d' "enseigner la théorie de l'évolution dans les écoles publiques à moins qu'elle soit accompagnée d'instructions concernant le créationnisme". 

(source :  la revue "L'Histoire" n°328 de février 2008, p 45)

La question du dessein intelligent n'a pas été jugé par la cour suprême. Mais un tribunal de Pennsilvanie a interdit, en décembre 2005, l'usage dans les établissements publics d'un manuel présentant le dessein intelligent comme une alternative au darwinisme.

En effet, l'Amérique, comme la France et de nombreux autres Etats reconnaissent implicitement ou explicitement déclarent comme religion officielle " l'athéïsme " (le fait de ne pas croire en un Dieu Créateur) en présentant la théorie de l'évolution comme une alternance à Dieu Le Créateur.

S'il est important que tous les Hommes de bonne volonté associent leurs efforts pour lutter contre le mensonge de la théorie de l'évolution...les chrétiens et les musulmans par exemple doivent s'entraider dans toutes les justes causes... 

Il est important que les musulmans fassent connaître au monde la fausseté de cette "théorie de l'évolution" en même temps que la Vérité du Qoran...

car les signes de la création apportés par ces chrétiens protestants ne sont pas écoutées ou considérées crédibles.... 

C'est que les chrétiens possèdent un Livre Saint altéré: la Bible. 

Le mot "Bible" est d'origine grecque et signifie simplement "Les livres" (Ta Biblia). C'est la même racine qui a donné Bibliothèque. (cf "le livre de la Bible: l'ancien et le nouveau testament", éd Gallimard, 2003, p 6)

L'édition de la Bible catholique comprend 73 ouvrages écrits par une soixantaine d'auteurs différents !

Les Chrétiens distinguent deux parties: l'Ancien Testament (un recueil de témoignages anciens de la vie des prophètes jusqu'à Jésus (sur eux la paix) qui se sont transmis par voix orale de génération en génération avant d'être mis par écrit) et le Nouveau Testament (livres écrits par les premiers chrétiens sur Jésus, le fondateur de leur religion et sur la vie des premières communautés chrétiennes). 

Les chrétiens catholiques ont, dans l'Ancien Testament, repris le Tanak juif (ou Canon de la Bible hébraïque), en bouleversant l'ordre canonique qui avait un sens établi en fonction du degré de sacralité.

Viens découvrir le classement des canons de la Bible hébraïque en 3 sections : la Loi (ou Torah), les Prophètes (Nebiim) et les Ecrits (Kétoubim). 

De plus, ils ont ajouté des livres que les juifs avaient déclaré apocryphes (d'authenticité douteuse), à savoir: Sagesse, Siracide (ou Ecclésiastique), Judith, Tobie, Maccabées, Baruch appelés Livres Deutérocanoniques.

La Bible protestante est revenus aux seuls livres canoniques d'Israël (considérés authentiques), excluant les apocryphes pré-cités, mais sans reprendre le classement en 3 sections, "nivellant" ainsi tous ces livres, forts différents par leur nature, sous l'appellation "Parole de Dieu". 

Tu sais que la Bible n'est pas la parole de Dieu ainsi que les chrétiens eux-mêmes le reconnaissent: ni l'Ancien, ni le Nouveau Testament ne sont des révélations directes de Dieu, mais des Ecritures sacrées contenant l'écho, la transmission des Paroles Divines par des hommes, parfois très longtemps après les faits évoqués.

Les récits de l'ancien Testament ont été écrits par de multiples auteurs sur une durée supérieure à 10 siècles, du 9ième au 1er siècle avant j-C: ils racontent l'histoire du peuple d'Israël sur une période de 19 siècles environ, contemporaine des grands empires de l'Antiquité: l'Egypte, l'Assyrie, la Babylone, la Perse, le Grèce et Rome; On ne possède aucun manuscrit original mais seulement des copies de copies. C'est ainsi que les manuscrits de l'ancien Testament les plus anciens sont en grec et non en hébreux, la langue des Juifs. (cf "le livre de la Bible: l'ancien et le nouveau testament", éd Gallimard, 2003, p 113)

L'ordre de classement actuel des livres et des textes dc la Bible ne correspond pas a l'ordre chronologique dans lequel ces livres et ces textes ont été écrits.  

Par exemple, la première page de la Bible a été écrite au VI ième siècle avant Jésus-Christ ; les suivantes, quatre siècles auparavant. Le récit de Jonas date du IV ième siècle avant .lésus Christ ; il précède le livre du prophéte Michée qui date, lui, du VIII ième siècle avant Jésus-Christ.

Un certain nombre de livres sont la fusion de plusieurs livres écrits auparavant:

les livres de la Genèse et de l'Exode mêlent des écrits provenant d'époques et de lieux différents.  Le livre d'Isaïe comprend les oeuvres de trois auteurs : chapitres 1 à 39, 8 ième siècle avant Jésus-Christ , chapitres 40 à 56, VI ième siècle avant Jésus Christ : chapitres 57 à 66, V ième siècle avant Jésus-Christ.

D'après "le livre de la Bible: l'ancien et le nouveau Testament", éd Gallimard Jeunesse, 2003, p 114-115

 On estime que la rédaction du Nouveau Testament débuta 30 ou 40 ans après la disparition de Jésus, soit d'après "le livre de la Bible: l'ancien et le nouveau Testament", p 343, vers l'an 63 de l'ère chrétienne.  Mais ces premiers écrits ne nous sont pas parvenus. Les lettres de Paul, qui ont donné au Christianisme sa forme actuelle, furent écrites avant les évangiles (dès 52-63 après J.-C.).

 Dans l'article qu'il fit paraitre en décembre 1967 dans la revue Etudes, le cardinal Daniélou explique que "les évangiles de Marc, Matthieu, Luc et Jean -produits de 70 à une période que l'on situe avant 110- ne sont pas les premiers documents chrétiens fixés : les épitres de Paul leur sont bien antérieurs. Selon O. Culmann dans son livre "Le nouveau Testament", Paul aurait rédigé en 50 son épître aux Thessaloniciens. Mais il avait disparu sans doute depuis quelques années lorsque l'évangile de Marc fut achevé." (cité par M Bucaille dans "La Bible, le Qoran et la science", éd Seghers, 1976, p 62-63)

 Les plus anciens manuscrits que nous ayons à notre disposition datent des troisième et quatrième siècles. (à part quelques bribes de manuscrit de Nouveau Testament daté de 125 après J-C ).

  Le Nouveau Testament était alors écrit en grec, qui était parlé dans la partie orientale de ['Empire et non pas en araméen, la langue de Jésus et des disciples, langue sémitique proche de l'hébreu, de l'arabe et de l'assyrien. Les versions grecques de l'évangile original araméen (oral), ont introduit des concepts hérités de l'héllénisme, étrangers aux modes de pensées et d'expressions sémitiques.

En outre, les  récits du nouveau Testament ont été rédigé sur plus d'un siècle après la disparition du prophète Jésus-christ (Isa sur lui la paix divine) dans une atmosphère de lutte politique entre les "Judéochrétiens" et les "chrétiens Pauliniens" qui ont grandement influencé leur rédaction d'où leur qualificatif "d'écrits de combat" par le cardinal R.P. Kannengiesser et dont les nombreux auteurs n'ont pas toujours été identifiés avec certitude. 

Le cardinal Daniélou précise dans l'article qu'il fit paraitre en décembre 1967 dans la revue Etudes que "ces écrits de combat" ont émergé de la multitude des écrits parus sur Jésus, lorsque le christianisme de style paulinien définitivement triomphant constitua son recueil de textes officiels, le "Canon" qui exclut et condamna comme contraires à l'orthodoxie tous les autres documents qui ne convenaient pas à la ligne choisie par l'Eglise (cité par M Bucaille dans "La Bible, le Qoran et la science", éd Seghers, 1976, p 64).

De ce fait, les récits de la Bible contiennent de nombreuses erreurs, faussetés et contradictions à cause de leur non conservation, résultant d'une part, de l'erreur humaine des scribes, d'autre part, de la multiplicité de leur sources (auteurs) et enfin, de l'instabilité politique à l'époque de leur rédaction . 

Il n'est pas surprenant de constater dans l'Histoire humaine, l'altération des Livres Saints et du message divin apporté par les prophètes ou messagers, ne serait-ce que par l'ajout des scribes de commentaires, de mythes populaires ou de récits inventés dans le souci de "clarifier" le texte pour leurs contemporains ou dans un but moins avouable soit idéologique soit politique...

De même que l'Homme peut détruire et faire du mal dans l'oubli de Son Seigneur ou par orgueil, de même, il peut oublier une partie du message divin, le faire disparaitre ou l'altérer sciemment, et ceci d'autant plus facilement quand le texte n'est pas mis par écrit immédiatement. 

Seul un 'miracle' peut empêcher une oeuvre de disparaître avec le temps ou d'être altérée.   

" Dieu a donc réalisé ce miracle pour le Qoran, qui est un miracle en soit ! Le Qoran étant le Message définitif, Dieu l'a protégé plus que tout autre et a laissé les autres s'altérer dans les mains corruptrices des Hommes et ceci afin que seul le Message Final (le Qoran) demeure comme loi, comme autorité morale incontestable pour toute l'humanité jusqu'au jour de son Jugement". (Didier Hamoneau, dans son livre "la Torah, l'évangile et le Coran", éd Créatif Livres, 1993, p62)

Les conditions objectives, matérielles et morales, n'étaient donc pas réunies pour une parfaite conservation des Livres antérieurs au Qoran.   

Les Livres antérieurs au Qoran ont tous, soit disparu, soit été altérés. Les plus anciens sont complétement effacés, les plus récents fortement endommagés.

" Le Coran constitue fondamentalement et solennellement, le Livre le plus important qui est parvenu à l'humanité. Avant lui, la Bible et d'autres ouvrages antiques sont venus annoncer des prescriptions dont certaines ont été perdues et d'autres remaniées pour servir certaines causes et en desservir d'autres. Le travail de réfection qui a été entrepris par la suite, afin de donner une nouvelle unicité à ces documents, s'est heurté aux nombreuses écoles qui professaient des doctrines différentes et avaient des intérêts divergents.

La multiplicité des pôles de décision s'est traduite par la formation de plusieurs variantes de l'Ancien Testament, complétées plus tard par de nombreuses versions de l'Evangile, dont quatre d'entre elles sont considérées comme canoniques, et d'autres, plus nombreuses, qualifiées d'apocryphes pour leur contenu divergeant.

Les commandements de la Bible découlent directement du Message divin et s'adressent à de nombreuses communautés issues les unes des autres, sur une période de plusieurs siècles, et qui se termine par l'Evangile de Jésus. Il n'existe aucune trace écrite de ces enseignements, mais seulement des copies de copies, les manuscrits secondaires. Si la révélation biblique s'est prolongée durant des siècles, la divulgation du Coran n'a duré que vingt-trois ans et tous les messages communiqués ont été consignés en leur temps par écrit. Certains musées ou bibliothèques détiennent jusqu'à ce jour des manuscrits originaux, écrits il y a quatorze siècles, alors que le Prophète Mohammed était encore en vie."(d'après Mohammad Kassab dans " les versets authentiques " , éd La Lanterne, p 47) 

 

Le Qoran est un Livre Saint unique:

(d'après A. Wahab dans 'études comparatives des religions', éd Centre Abaad, 1987, p 165)

Il est le seul Livre Saint que les hommes aient reçu de la langue d'une seule personne, le Prophète Mohammad, et révélé oralement (tout au long d'une période de 23 ans soit de l'an 610 à 632 après J.C) par l'intermédiaire de l'ange Jibril (Gabriel) par ordre divin; en langue arabe qui était parlée par le Prophète, et par les Arabes de cette époque, et qui est restée vivante jusqu'à aujourd'hui, grâce au Qoran. 

Dès le début, deux facteurs complémentaires avaient leurs effets forts à garder la pureté du texte du Qoran: la récitation par coeur et l'enregistrement par écrit de tous ses versets, durant la vie du Prophète, comme l'atteste la tradition du prophète, c'est-à-dire la chronique arabe.

C'est pourquoi le Qoran est un Saint Livre unique, spécialement en le comparant avec d'autres Livres Saints.

Qu'est-ce que la tradition islamique ?

Toutes les paroles, tous les faits et gestes du prophète et de la communauté musulmane ont été relatés avec soin par ses compagnons et soigneusement réunies et rapportées par d'illustres savants musulmans, dont les deux plus importants sont Al-Bukhâri et Muslim, et qui n'ont rapportés que des hadiths sahihs, c'est-à-dire considérés très fiables

Citons l'exemple d'Aïsha, que le Prophète épousa un an après la mort de Khadijah, et qui fut parmi les plus grands transmetteurs de hadîths :

" L'on recense à peu près 2210 hadîths transmis par cette noble femme, dont 174 ont été repris par Bukhârî et Muslim. Ibn Hazin la considéra parmi les quatre premiers narrateurs du hadîth avec Abû Hurayra, Ibn 'Umar et Ibn 'Abbâs.

 Les transmetteurs de récits de la Tradition prophétique relatés par 'Âïsha sont très nombreux, aussi bien parmi les fidèles compagnons du Prophète (SBDL), que les proches de ce dernier - ahl al-bayt - , de son personnel de maison, ou des générations suivantes, fenunes et hommes. Parmi les compagnons figurent Abû Mûsâ al-Ash'arî, Abû Hurayra, Ibn 'Abbâs, 'Umar Ibn al-Khattâb, Ibn 'Umar, 'Amr Ibn al-'Âs... Parmi ses proches, on retrouve son père Abû Bakr as-Siddîq, ses deux neveux, fils de Asmâ' : 'Urwa et 'Abdullah Ibn az-Zubayr, ainsi que ses nièces Hafsa et Asma, filles de 'Abd ar-Rahmân. Cependant, c'est sans aucun doute son neveu 'Urwa ibn az-Zubayr qui a transmis le plus grand nombre de récits provenant de sa tante, puisqu'il a en effet rapporté, à lui seul, les trois-quarts des récits prophétiques narrés par 'Âïsha." (d'après "Aïcha, épouse du prophète ou l'Islam au féminin" de A Lamrabet, éd Tawhid, 2003, p 77-78)

Viens découvrir la précision de la chronique arabe, et les sciences du hadith

(d'après "Le Précis des Sciences du Hadith" de M At-Tahhan traduit par A Haridi, éd Qalam, 1994)

Ces traditions (ou hadiths) ont fait l'objet d'une étude rigoureuse et scientifique dès les premiers temps de l'islam, ce qui a permis une classification des textes selon leur degré d'authenticité. La Sunna constitue ainsi la deuxième source des sciences religieuses après le Coran.

" C'est grâce aux hadiths que l'on a pu plus tard reconstituer la sîrah (véritable biographie du Prophète) à partir des récits fragmentaires sur la vie du Prophète rédigés par les compagnons du Prophète; les biographies (sîrah) durent attendre la deuxième génération des Musulmans.  Les plus anciens biographes sont 'Urwah ibn az-Zubair (m. 712/94 H.) et Abân ibn 'Uthmân (m. 723/105 H.) " 

(d'après "Le prophète de l'Islam, Sa Vie, Son Oeuvre" de M Hamidullah, Tome II, éd AEIF, 1989, p647)

" C'est Muhammad Ibn lshâq (m. 767/151 H), un Tâbi'î (musulman de la génération suivant celle des Compagnons du Prophète, qui a connu ces derniers) qui rédige la première biographie importante très détaillée du Prophète de l'Islam, Sîrat Rasûl Allâh (Biographie du Prophète de Dieu). Tous les auteurs postérieurs ont eu recours à son oeuvre, malheureusement perdue dans sa forme intégrale, mais existant sous une forme abrégée dans la Biographie du Prophète composée par Ibn Hishâm (m. 834/219 H). "

(d'après "Introduction à la civilisation musulmane" de M A Khan, éd Al Bouraq, 2005, p34)

Viens découvrir le début de la Révélation divine faite au prophète Mohammad (salut et bénédiction de Dieu sur lui) ainsi que la conservation du Qoran de son vivant  (d'après "Ce bien aimé" de Abou Bakr Jaber Al Jaza'iri et traduit par Rima Ismail, éd Dar El Fiker, 1994) 

Les étapes du rassemblement du Qoran en un Livre.

(d'après "Les Sciences du Qoran" de Asma Godin, éd Al Qalam, 1992; chap "transmission du texte écrit" p 46-60) 

Le premier secrétaire du Prophète, Zaïd ibn Thabit a rédigé un Souhouf (Ecritures ou "feuilles" écrites) complet du Coran (sur ordre du 1er calife Abou Bakr en l'an 633 après J-C qui craignait la perte du Qoran comme un nombre considérable de compagnons étaient mort qui avaient mémorisé le Qoran en entier) ce qu'il fit à partir des différents matériaux écrits et de la mémoire des gens et ceci en exigeant 2 témoins de chaque fragment révélé. C'est son recensement des versets et sourates qui a été unanimement reconnu comme conforme à la Récitation Orale Définitive qu'en avait fait le Prophète durant le dernier mois de Ramadan qui a précédé son retour vers le Créateur. Il n'y a aucune contestation de ce fait.

Les Souhoufs (Ecritures ou "feuilles" écrites) restèrent chez Abou Bakr puis chez Omar sous son califat (de 633 à 644) et enfin chez sa fille Hafsa (de 644 à 656) après sa mort. 

(résumé du récit transmis dans le sahih d'Al Boukhrari Tome III, pp 340-341)

Pour plus de détails

Une commission d'experts réunis par Othman (après la mort du prophète, il a été choisi comme 3ième calife ou chefs des croyants parmi les plus illustres compagnons du prophète apres Abou Bakr puis Omar) a confirmé cette rédaction. Aucun compagnon ne l'a contestée. Et des copies de ce manuscrit (Mushaf ou collection de feuilles désignant l'assemblage des souhoufs, réunis dans un ordre fixé, en un seul volume) ont été envoyés en l'an 653 après J-C à tous les pays de l'empire sous la directive d'Othman (résumé du récit transmis dans le sahih d'Al Boukhrari Tome III, pp 522-523).

(Que Dieu soit satisfait d'eux).

La plupart des premiers manuscrits originaux du Coran, complets ou composés de fragments assez importants, qui nous sont encore accessibles, ne remontent pas plus loin que le deuxième siècle de l'Hégire. La copie la plus ancienne fut exposée au British Museum lors du Festival Mondial de l'Islam en 1976 et date de la fin du deuxième siècle. 

Cependant, un nombre important d'anciens fragments du Coran sur papyrus ont aussi été conservés et datent du premier siècle. 

Une copie du Coran se trouve à la Bibliothèque Nationale Egyptienne, elle est sur parchemin fabriqué à partir de peau de gazelle, que l'on a daté de l'an 68 de l'Hégire (qui correspond à l'an 688 après J.C), c'est-à-dire 56 ans après la mort du Prophète (BSDL).

(d'après "Les Sciences du Qoran" de Asma Godin, éd Al Qalam, 1992; chap "Les plus anciens manuscrits du Qoran" p 80) 

Il existe encore à Tachkent et à Istanbul des copies qui remontent à l'ère de Othman (cf M Hamidullah dans "Le Prophète de l'Islam : sa vie, son oeuvre", Tome II, éd AEIF, p 644).

Mushaf d'Uthman (Tashkent-Ouzbékistan)

Le Qoran rassemblé au règne d'Othman nous est parvenu si soigneusement gardé de sorte que nous ne trouvons pas -aucun désaccord parmi les copies trop nombreuses et qui sont diffusés dans tous les larges côtés du monde islamique.

Nadia Yassine précise à ce propos dans "Toutes voiles dehors A la rencontre du message coranique", éd Alter, 2003, p 411, que : " mis à part quelques éventuelles fautes de copies, les pièces les plus anciennes connues de nos jours et retrouvées dans le monde islamique sont identiques; il en va de même pour les pièces que l'on possède en Europe ".

Toutes les Ecoles juridiques de l'Islam, sunnites (qui représentent l'orthodoxie musulmane), chiites ou autres possèdent cette unique version de Texte Révélé.

Dieu proclame dans le Qoran qu'Il se charge de protéger le Qoran contre toute altération ou falsification dans la sourate 15 et le verset 9:

"C'est Nous qui avons fait descendre le Rappel, et c'est Nous qui en sommes le Gardien (Al-HaFizoûn)".

La division des musulmans (Chiisme) avec l'apparition des chiites... résulte d'un complot ! Les opposants à l'Islam ont tenté de miner la Religion naissante de l'intérieur à l'instar de Saul de Tarse (Paul), le plus virulent ennemi de Jésus qui a fondé le christianisme actuel à la disparition du prophète. (Mais ils n'ont pas pu toucher à l'intégrité du Qoran, protégé par Dieu, présent dans la mémoire de la plupart des premiers croyants et conservés par écrit).

Viens découvrir l'origine des chiites suite au complot du yéménite nommé Abdoullah Bin Saba à propos du choix d'un calife donc de la succession du prophète.

En fait, il y a même une toute petite secte chiite (issue et sortie du Chiisme) qui prétend que des versets désignant nommément Ali ont été enlevés du Mus-haf d'Othman: c'est évidement absurde puisque Ali n'a jamais contesté l'unique version coranique, ce qu'il n'aurait pas manqué de faire si une seule lettre avait été changée !

Découvrons ensemble la Croyance chiite concernant le Qoran d'après leurs propres sources. (http://www.jamiat.org.za/shia_fal.html) 

Allah dit dans la sourate "Mouhammad" verset 9: "C'est parce qu'ils ont de la répulsion pour ce qu'Allah a fait descendre. Il a rendu donc vaines leurs oeuvres."
 Voici la traduction du commentaire de la secte pour le verset sus-mentionné:

AI-Qummi rapporte que l'Imam Muhammad Baqir a dit que l'ange Jibril a transmis le verset comme suit: 'C'est parce qu'ils découvrirent ce qu'Allah révéla à propos de Ali'. C'est alors que les apostats enlevèrent le nom de Ali du Coran. (Ibid: 1011 )

Il est intéressant de noter que le Qoran ne fait jamais allusion à la famille du prophète, ni aux autres êtres chers à ses yeux, mais selon cette secte, son cousin Ali aurait dû y être nommé pour justifier leur théorie que les membres de la famille du prophète aurait dû lui succéder comme calife ou commandeur des croyants et non un compagnon choisi selon l'intégrité de sa foi et après une délibération des compagnons (shoura) conformément aux versets 3/159 et 42/38 comme ce fut le cas ! Leur adoration pour Ali a dépassé toutes les bornes ! La mauvaise foi des adeptes de cette secte est évidente ! Il est d'ailleurs clair que la foi de ces prétendants en le Qoran devient nulle puisque cette secte le considère incomplet et qu'ils devraient cesser de se prétendre attachés au Qoran et musulmans.

 N'ayant pas pu rajouter au Qoran un seul mot justifiant leurs fausses allégations concernant leur idole Ali (le Qoran étant protégé par Dieu), leur seule ressource était d'affirmer qu'ils manquaient un mot ou plusieurs mots dans le Qoran comme le nom d'Ali

Pour plus de détails sur les chiites en général et leur déviation de l'Islam originel en adorant Ali et en blasphément les plus illustres compagnons aimés du prophète...

" La large distribution de ce texte et son autorité qui ne fut pas discutée peut aussi être déduite à partir de récits sur la bataille de Siffîn (A.H. 37) 27 ans après la mort du prophète (BSDL), et 5 ans après que les copies de Othman aient été distribuées; les troupes de Mou'âwiya fixèrent des feuilles du Qoran sur leurs lances pour stopper la bataille (voir Souyoûti, "History of the Caliphs, traduction H.S Jarett, 1881, p177). Cependant personne n'accusa personne d'utiliser une version "partisane" du texte, qui aurait fait une splendide accusation contre l'ennemi. "

   (d'après "Les Sciences du Qoran" de Asma Godin, éd Al Qalam, 1992; chap "transmission du texte écrit" p 71)

Les tristes divisions qui opposèrent les Musulmans dès la mort de Othman, ont au moins cette conséquence positive : elles prouvent l'absolu consensus de l'Oumma primitive sur l'intégrité du Mushaf d'Othman, qu'aucun compagnon n'a contesté, quel que soit son camp, conformément à la parole de Dieu dans le Qoran: "Et c'est Nous qui en sommes le Gardien" (Sourate 15, verset 9).

La preuve de l'authenticité du Coran repose donc sur des données historiques incontestables.

Remarque :

La bataille de Siffîn a pour origine le meurtre de Othmân : Mu'âwiya, gouverneur de Syrie, refusait de reconnaitre Ali comme calife tant qu'il n'avait pas l'aval de tous les compagnons résident hors de Médine d'une part et tant que le sang de son cousin Othman n'était pas vengé d'autre part !

 (cf "La venue du Mahdi selon la tradition musulmane" de M Benchili, éd Tawhid, 2006, p 80)

Pour plus de détails sur ces divisions, lire "Toutes voiles dehors à la rencontre du message coranique" de N Yassine; "la grande épreuve" p 337-342; "Ali et la boite de Pandore" p 343-347; "La fin du califat" p 347-352, éd Alter, 2003.

De toutes les religions, seul l'Islam a su préserver son Livre de l'altération, de la dissimulation et de la destruction. Le Coran d'aujourd'hui est identique point par point à celui qui a été révélé il y a quatorze siècles. Aucune lettre n'a été ajoutée, retranchée ou modifiée. Chaque lettre des copies manuscrites originales a sa correspondance exacte dans les copies disponibles de nos jours. 

" Plusieurs versets confirment l'inaltérabilité du Livre Sacré, dont l'archétype (ou original appelé "la mère du Livre"), se trouve auprès de Dieu. Voilà qui suffit à garantir son authenticité et sa pérennité...

Le fait que, depuis 14 siècles, le Coran soit demeuré vierge de toute corruption et qu'aux quatre coins du monde, les musulmans lisent le même texte, ne prouve t'il pas que le Coran est sous la protection de Dieu ? 

Le Coran ne peut plus étre modifié, car il est le dernier Message que Dieu a fait parvenir à l'humanité, et doit rester en vigueur jusqu'à la fin des temps. Afin que les générations à venir ne soient pas privées de la possibilité d'en prendre connaissance. Quand bien même nombre d'entre les hommes s'avèreront étre des adversaires acharnés de l'Islam. " (M. Kassab, dans ' Gloire à Dieu ou les 1000 versets scientifiques', p433)

A ce titre, il est important de signaler que l'historicité du prophète de l'Islam est indiscutable, et que l'histoire nous apporte non seulement de nombreuses preuves et précisions concernant la conservation des parchemins où se trouvaient consignés le Qoran et datés de quelques années seulement après la mort du prophète, mais aussi -ce qui est primordiale- de nombreuses preuves et précisions corroborant la vie du prophète Mohammad (Salut et bénédiction Dieu sur lui) et la situation de l'Islam naissant.    

" C'est un prélude nécessaire pour attirer l'attention sur un principe fondamental: vérifier, entièrement, l'historicité de celui dont le nom est attaché aux écritures saintes doit se faire avant la vérification de ces écritures elles-Mêmes. Cette vérification comprend: la certification de l'existence de ce personnage, les circonstances de la révélation -des paroles saintes, les moyens avec lesquels ces paroles étaient gardées intactes à travers les siècles, etc.

Les savants du Christianisme n'ont pas cessé, jusqu'à nos jours, d'animer des discussions au sujet de l'identification des auteurs des évangiles et les autres épîtres, en particulier celles attachées à Paul; les lieux et les dates approximatives de leur composition, etc. Il suffit de se rappeler que le texte du Nouveau Testament, reconnu comme original n'est pas en araméen, la langue de Jésus Christ et ses Disciples, mais il est présenté en grec. Il suffit, aussi, d'ouvrir la Bible à l'endroit de l'Épître Aux Hébreux'!... Qui est son auteur? Dieu seul sait!

C'est pourquoi l'auteur de cette épître est anonyme jusqu'aujourd'hui.

Comment, donc, peut-on demander aux hommes de croire en lés doctrines d'une épitre dont l'auteur est anonyme?!

C'est, seulement, possible pour ceux enclins à l'imitation et au conformisme. «Agissez en tout sans murmures ni réticences-(Bible: Ph2. l4).

Mais selon l'enseignement Coranique, on doit respecter la raison et la pleine liberté de réfléchir.

«Ne méditent-i1s pas sur le Coran?»(Sourate 4, verset 82)

"Voici un Livre béni: Nous l'avons fait descendre sur toi afin que les hommes méditent ses versets, et que réfléchissent ceux qui sont doués d'intelligence" (Sourate 38, verset 29) " (d'après A. Wahab dans 'études comparatives des religions', p 310)

Pour revenir à la Bible, il est donc naturel qu'étant écrite par des Hommes faillibles, cette Bible d'origine humaine comporte des erreurs et des contradictions; on peut citer comme exemple l'introduction des mythes et légendes anciennes païennes concernant la vie et l'univers dont étaient imprégnés les scribes....    

Ainsi, le récit de la création de la Terre en 6 jours qui précède la création d'Adam et Eve n'est pas crédible telle qu'elle est écrite dans la Bible (par exemple la création du jour et de la nuit avant la création des étoiles comme le Soleil qui donnent la lumière du jour).

Viens découvrir le récit de la création par la Bible.

 Par contre, le Qoran, d'origine divine, ne comporte aucune contradiction ou erreurs et pour reprendre l'exemple précédent, l'ordre de création des cieux et de la Terre est tout-à-fait conforme aux données scientifiques irréfutables que nous possédons aujourd'hui...

Viens découvrir  le récit de la création par le Qoran.

 De plus la confrontation des versets du Qoran avec la science et l'histoire se fait non seulement d'une manière tout-à-fait sereine, mais bien plus plus, elle apporte un éclairage interessant sur la provenance divine du Qoran. 

Le fait que le Qoran contienne des vérités scientifiques et historiques inconnues à l'époque et jusqu'à une époque récente, ajouté au fait que les mythes relatifs à l'univers erronées de l'époque n'apparaissent jamais dans le Qoran, est une preuve parmi d'autres, que les paroles du Qoran sont révélées par un être transcendant, divin, et qu'elles ont été préservées de la falsification humaine. 

Viens découvrir quelques Miracles du Qoran

 Dieu, dans le Qoran, nous demande de méditer sur le Qoran jusqu'à être convaincu qu'Il s'agit de Sa Révélation, et nous donne ainsi un moyen irréfutable de jauger l'authenticité d'un Livre Saint.

"Que ne soumettent-ils donc le Qoran à une profonde étude? et s'il provenait d'autre que Dieu, ils y trouveraient certainement des contradictions abondantes". (Sourate 4, verset 82)

" En outre, dans 750 versets (près du huitième, du Livre), le Qor'an exhorte les croyants à étudier la nature, à réfléchir, à utiliser au mieux la raison dans leur quête de l'absolu et à faire de l'acquisition des connaissances et de la compréhension scientifique un élément de la vie communautaire...ces versets sont bien plus nombreux que ceux qui ont trait à la prière, au jeûne, au pélerinage...etc tous réunis, au point que le Prophète (PSDL) a insisté sur le fait que la quête du savoir et de la science est une obligation pour tout Musulman, homme et femme. " (d'après "L'Islam et la Science" de M Abdus Salam, prix Nobel en physique, publié par la revue "Le musulman" n°3 du printemps 1988, p 20-24, lequel article est extrait d'un document Unesco "La Science aux confins de la connaissance : le prologue de notre passé culturel", Rex-86/WS-23)

Et sous l'influence de ce Message, les musulmans se sont mis à étudier la nature avec minutie. C'est ainsi qu'est né l'esprit scientifique de l'observation et de l'expérimentation qui était alors inconnu des savants grecs de l'Antiquité, dont les connaissances confluèrent vers le monde Arabe depuis Alexandrie pour y être traduites.

 Hormi quelques initiatives isolées, et à l'exception du domaine de la médecine (dont une pratique « savante », héritière de la médecine grecque, est attestée dès l'avènement de ['Islam), les Arabes n'ont commencé à prendre connaissance des héritages scientifiques anciens qu'à partir de la fin du VIII ième siècle  C'est avec les premiers califes abbassides que la traduction connaît une véritable impulsion. Le calife aI-Mansûr (754-775) est le premier à financer des traductions d'ouvrages scientifiques indiens puis d'écrits philosophiques grecs.  Trois de ses successeurs lui emboîtent le pas : al-Mahdi (775-785), puis Hârûn ar Rashîd (785 809) et surtout al Ma'mûn (813-833).

(Source : " L'âge d'or des sciences arabes" , livret Jeunes exposition publié en liaison avec l'exposition  " L'âge d'or des sciences arabes"  présentée à l'institut du monde arabe du 25 octobre 2005 au 19 mars 2006, p 5)

Si les musulmans héritèrent du Savoir des autres civilisations, particulièrement de celle des grecs, ils dépassent la traduction en faisant intervenir leur esprit critique; ils vérifient, commentent et finalement vont plus loin...

" C'est ainsi que Ibn Al Haytham (965-1039), brillant astronome en même temps que médecin spécialisé dans la chirurgie des yeux a révolutionné la physiologie de la vision.  Avant lui, Ptolémée et Euclide pensaient qu'un objet était visible lorsque des rayons émanant des yeux tombaient sur l'objet. En d'autres termes, on croyait l'oeil capable d'émettre des rayons "visuel" sortes d'excroissances allant palper les objets pour en rapporter une image. Ibn Al Haytham dont le nom fut latinisé en Alhazen montra la fausseté de cette affirmation et prouva même le contraire, c'est-à-dire que ce sont les rayons qui vont de l'objet éclairé jusqu'à l'oeil et que c'est lorsqu'ils atteignent la rétine que l'objet devient visible. Autrement dit, Ibn al-Haytham a montré que les images sont dues à la propagation de rayons lumineux. Le passage du rayon « visuel » au rayon lumineux marque la naissance de l'optique; munis de cette idée nouvelle, les physiciens étaient parés pour explorer le monde de la lumière.

(d'après "Introduction à la civilisation musulmane" de M A Khan, éd Al Bouraq, 2005, p 84-85 et "Physique chimie 2nde",  éd Bréal, 2000; "du regard au rayon" p 44)

  Les musulmans ont développé l'observation scientifique, ont classé, inventorié et multiplié les descriptions précises. Ce sont eux les inventeurs de l'expérience au sens strict du mot, ce sont eux les véritables créateurs de la recherche expérimentale...

C'est ainsi que le Botaniste et Pharmacien Musulman Ibn Baytar (mort en 1248) écrivait un traité de Botanique après avoir rassemblé des plantes du monde entier (il décrivit près de 4000 médicaments dans son ouvrage "Pharmacopée Islamique" en même temps que 2000 plantes médicinales dont la plupart sont toujours utilisées aujourd'hui après avoir erré 30 ans entre l'Espagne et Damas à la recherche de plantes médicinales) et que Al Biruni (mort en 1048 ap JC) rédigeait un traité de minéralogie après avoir voyagé quarante années durant afin de recueillir des échantillons minéralogiques et que des astronomes musulmans faisaient quelques observations qui allaient même durer plus de douze ans, alors que Aristote lui (mort en 322 av J.C), écrivait sur la physique sans avoir fait une seule expérience au préalable, écrivait sur l'histoire naturelle sans souci de rigueur, sans prendre la peine de s'assurer de la chose la plus aisément vérifiable, le fait que l'homme a plus de dents que l'animal.

S'il ne fait pas de doute que la science occidentale est un héritage gréco-islamique, la méthode scientifique ou l'esprit expérimental fut essentiellement le fait de la civilisation islamique...la science (moderne) est la contribution la plus importante qu'ait apportée la civilisation islamique !

" Il suffit de lire Al Biruni (973-1048 ap J.C) pour s'en rendre compte; voici ce qu'il dit à propos d'Aristote (384-322 av J.C) :  

" L'ennui, en ce qui concerne la plupart des gens; c'est qu'ils ont à l'égard des opinions d'Aristote une attitude extravagante.  Ils n'admettent pas qu'il puisse s'être trompé, bien qu'ils sachent qu'il ne faisait que théoriser au mieux de ses capacités "  

 Briffault résume ainsi la situation :

 "Les Grecs ont systématisé, généralisé et théorisé, mais la patience nécessaire à des observations minutieuses et prolongées et à la recherche expérimentale était totalement étrangère à leur tempérament... Ce que nous appelons science est le produit de méthodes nouvelles d'expérimentation, d'observation et de mesure, qui ont été introduites en Europe par les Arabes..."

 (d'après "L'Islam et la Science" de M Abdus Salam, prix Nobel en physique, publié par la revue "Le musulman" n°3 du printemps 1988, p 21, lequel article est extrait d'un document Unesco "La Science aux confins de la connaissance : le prologue de notre passé culturel", Rex-86/WS-23)

 Lorsque vers 1100, les Européens s'intéressèrent à la science et la philosophie de leurs ennemis sarrasins, ces disciplines avaient atteint leur apogée.  Les Européens durent apprendre tout ce qu'on pouvait alors apprendre, avant de pouvoir à leur tour progresser eux-mêmes. 

" C'est ainsi que par exemple, jusqu'au XIXe siècle, tous les savants occidentaux dépendaient du travail d'Ibn Al Haytham (mort en 1039 ap J.C) indéniablement considéré comme le père de l'optique moderne, à qui on doit d'avoir montré que la recherche doit associer trois démarches : l'observation répétée des phénomènes physiques, la reproduction de ces mêmes phénomènes en Laboratoire, enfin la théorisation des résultats de l'observation par l'élaboration de lois générales exprimées avec les outils mathématiques.  La traduction en Latin de son Traité d'optique, au XII ième siècle, sera riche d'enseignement pour les premiers physiciens européens, qui adopteront ses démarches scientifiques; son oeuvre Kitâb al-Manâzir (son traité d'optique où il décrit les théories de la réfraction, de la réflexion, de la vision binoculaire, de la focalisation par des lentilles, ainsi que les théories sur l'arc-en-ciel, sur les miroirs sphériques et paraboliques, les aberrations sphériques, la réfraction atmosphérique et sur l'apparent grandissement des corps célestes au voisinage de l'horizon terrestre...) a été enseigné et commenté en Europe jusqu'au 17  ième siècle et fut la principale source de Kepler pour son travail sur l'optique au XVII ième siècle...ou encore que 2 des livres de Ibn Baytar (mort en 1248) servaient de base à la botanique...

...la pharmacologie arabe crée en 732 ap J.C, date à partir de laquelle les Arabes font la distinction entre la science de la médecine et celle de la pharmacie restera encore utilisée en Europe jusqu'au 19ième siècle ! (Signalons l'ouverture de la première pharmacie publique à Baghdâd en 754.  Par comparaison, la première pharmacie européenne ouvre à Salerne au Xle siècle; à Paris ce sera en 1180) ! "

(d'après "Introduction à la civilisation musulmane" de M A Khan, éd Al Bouraq, 2005, p 84-85 et p 31-38 ainsi que " L'âge d'or des sciences arabes" , livret Jeunes exposition publié en liaison avec l'exposition  " L'âge d'or des sciences arabes"  présentée à l'institut du monde arabe du 25 octobre 2005 au 19 mars 2006, p 23)

Cent ans à peine après la mort du Prophète, les Musulmans s'étaient mis en devoir de maitriser les sciences de leur temps. 

 Dès 832 ap J.C, à une époque où l'Europe ne savait pas lire (d'après Joseph Burlot dans la civilisation islamique (éd Hachette, 1982), du 9ième au 12ième siècle, l'europe centrale compte pour le moins 95 % d'analphabètes), le calife Al Mamoun, fils de Haroun ar-Rachîd, fonde à Bagdad un institut de haute étude (Bayt-al-hikma) pour la traduction en arabe des ouvrages scientifiques et philosophiques grecs et sanscrits et pour la recherche. Cet institut était doté d'une bibliothèque comportant 1 million d'ouvrages et possédait un observatoire astronomique.

Les Musulmans acquirent ainsi dans le domaine des sciences une suprématie absolue qu'ils conservèrent pendant près de cinq siècles (du 9 au 13 ième siècle : en effet, l'activité scientifique arabe, sauf en Asie Centrale, décline au 14-15 ième siècle...)

 La Maison de la sagesse qui accueillait les meilleurs savants de l'époque créa un vaste mouvement de recherche. Médecins, philosophes, mathématiciens et astronomes bouleversèrent les connaissances scientifiques.  C'est a Bagdad que naquit la médecine moderne.

(D'après "le monde arabe" de M Kacimi, éd Milan (institut du Monde arabe), 2001, p 90-91)

 La médecine arabe 

Les savants de Bagdad traduisirent les textes des Grecs, des Perses, des Indien des Chinois.  Puis ils inventèrent à leur tour de nouveaux remèdes, soignèrent les princes et les pauvres et notèrent soigneusement leurs observations.  Ils progressèrent alors rapidement vers une médecine globale qui prend soin du corps et de l'âme.  Au X ième siècle, un grand médecin-philosophe, Râzî, fit paraître la première encyclopédie médicale en 23 volumes qui demeure encore aujourd'hui le plus volumineux ouvrage médical jamais écrit par un seul être humain.

" Ses ouvrages, tout comme ceux d'Ibn Sînâ (Avicenne), furent enseignés dans toutes les universités médicales européennes jusqu'au XVIII ième siècle. À l'Université de Francfort-sur-l'Oder, le programme de médecine resta exclusivement basé sur les travaux d'Ibn Sînâ et d'Ar Râzî jusqu'au XVII ième siècle. Jusqu'en 1745, on continua d'imprimer le traité d'Ar-Râzi sur la variole, soit près de neuf siècles après sa rédaction ! "

(d'après "Introduction à la civilisation islamique" de M Khan, éd Al Bouraq, 2005, p 54)

Un hôpital à Bagdad au Xe siècle

 9 siècles avant l'Occident, le premier hôpital fut fondé à Bagdad par Haroun ar-Rachîd (calife Abbasside qui règna de 786 à 809 ap J.C). Au x ième siècle, chaque ville de l'empire musulman comptait au moins un hôpital et les médecins allaient soigner les paysans jusque dans les campagnes.  Le séjour et les soins étaient traduits pour les plus pauvres.  A cette époque, le plus grand hôpital de Bagdad comptait 24 médecins.  Certains étaient spécialisés ophtalmologistes, chirurgiens, orthopédistes.  Le personnel comprenait aussi des infirmières et des cuisiniers.

Un grand soin était-porté au confort des malades et à l'hygiène des hôpitaux.  Ils étaient des lieux d'enseignement de la médecine.  On y donnait aussi des concerts pour accélérer la guérison des malades.

 Mathématiciens et astronomes

De même que les médecins, les savants arabes ont révolutionné les sciences.  Ils ont d'abord utilisé les chiffres indiens, que l'on appelle arabes aujourd'hui, et inventé l'algèbre et donné une fonction au zéro.  Il leur devint alors possible d'effectuer des calculs compliqués qu'ils appliquèrent notamment à l'astronomie.

D'après l'échantillon de la revue "Science et Vie" consacré à "L'âge d'or des sciences arabes" offert gracieusement lors de l'exposition du 25 octobre 2005 au 19 mars 2006, p 11 

Parmi les plus grands mathématiciens arabes mentionnons, outre al Khwârizmî (Bagdad, IXe s.) en algèbre, Ibn al Haytham (Le Caire, Xe s.) en arithmétique, al Bîrûnî (Rayy, XIe s.) en trigonométrie, Ibn Mun'im (Marrakech, XIIe s.) en analyse combinatoire , et al Kâshî (Samarcande, XIVe s.) en science du calcul.

 Sais-tu que vers l'an 1000, Al-Biruni démontrait que la Terre était ronde et calculait son rayon à 15 km près ? Il a conçu la théorie selon laquelle la Terre tourne autour de son axe tout en tournant autour du Soleil. 5 siècles plus tard, en Europe, Galilée fera les mêmes découvertes et sera condamné pour vouloir défendre cette théorie. 

" C'est en astronomie, vieille science persane, considérée à Bagdad comme la science la plus noble, que la méthode expérimentale arabe a fait les plus notables progrès en partant des oeuvres persanes, indiennes et grecques.  Elle était étudiée pour ses nombreuses applications pratiques: les prédictions à partir des étoiles, la navigation dans l'océan Indien, l'utilisation pour le culte (date de Ramadan, heures de prière...). " 

(d'après "Dialogue transtextuel entre le Christianisme et l'Islam" de A A Wahab; chapitre "Islam et la civilisation", éd centre Abâad,1987, p 383)

La Théorie des Planètes basée sur la trigonométrie de l'éminent astronome et mathématicien Al-Battânî (m. 929) latinisé sous le nom d'Albatenius ou Albategnus fut étudiée avec soin par les futurs astronomes européens, tels que Copernic, Galilée, Kepler et Newton.  Il a non seulement introduit la fonction sinus en trigonométrie mais a aussi favorisé l'utilisation de la fonction tangente et cotangente.  C'est en utilisant les cotangentes qu'il a déterminé l'inclinaison de l'écliptique et la précession des équinoxes avec une grande précision.  Il a imaginé une nouvelle théorie afin de déterminer les conditions de visibilité de la lune, un aspect pratique important dans le calendrier musulman.

(d'après "Introduction à la civilisation islamique" de M Khan, éd Al Bouraq, 2005, p 62)

  La Mécanique

Les frères Banu Mousâ (Baghdad, IX ième S) publient le 1er livre arabe de mécanique: "le livre des procédés ingénieux" qui décrit des horloges et des mécanismes ludiques tels que des personnages remplissant les verres de l'assistance, des vases musicaux...  

Outre les automates et les horloges à eau, des ingénieurs arabes inventèrent une multitude de procédés techniques et de machines telles que les norias (conçues au 13è S par l'ingénieur égyptien Al Hanafi), qui font remonter l'eau des fleuves, les moulins à vent, ou encore des machines hydrauliques diverses; 

" Juanello Turriano étudia les réalisations des agronomes et des hydroliciens musulmans de l'Andalousie du 11ième S pour résoudre ses propres problème du 16ième S italien. " 

(d'après R Garaudy dans "Science et Foi : l'exemple Andalous" publié par la revue "Le Musulman" n° 9 de décembre-mars 1990, p 14)

 

En fait, le Qoran encourage l'esprit scientifique et explorateur et on peut mieux comprendre ainsi le fait que le monde musulman ai pu développer une civilisation brillante au lendemain de la Révélation du Qoran alors qu'au contraire l'Eglise a été la cause du retard scientifique en Europe...D'où le qualificatif de moyen-âge pour cette période par les Européens.

Condensé des 3 raisons pour lesquelles L'Eglise a été la cause du retard scientifique en Europe :

1°) à cause de la bigoterie des chefs de l'Eglise qui voulaient maintenir la population dans l'ignorance afin de mieux l'exploiter. Un exemple d'abus de l'Eglise a déjà été donné, comme celui du découragement de la pratique de la médecine, et de l'encouragement des fidèles à plutôt verser des dons à l'Eglise et à prier les saints pour obtenir des guérisons miraculeuses...

2°) à cause des descriptions erronées de la création et autres phénomènes scientifiques dans l'Ancien Testament (première partie de la Bible dont l'authenticité du texte n'a pas été conservé); Un exemple de récit de la Bible falsifié a déjà été donné à propos du récit de la création de la Terre... 

3°) à cause de la méfiance envers la science qui est professée dans le nouveau Testament (deuxième partie de la Bible dont les 2/3 des textes ont été rédigés par l'apôtre Paul, le véritable fondateur du christianisme. Voir les innovations de l'apôtre Paul, en totale contradiction avec l'enseignement du prophète Jésus (Isa sur lui la paix divine)

 Ainsi, la soif de connaissance qui caractérisa les premiers temps de l'Islam ne dut pas, comme ailleurs dans le monde, mener une lutte pénible contre la foi traditionnelle pour s'affirmer elle-même. Au contraire; elle était issue de cette foi. 

" Le Prophète arabe a dit que la recherche de la connaissance est un devoir très sacré pour tout musulman, homme et femme. Et ses disciples furent amenés à comprendre que ce ne serait que par la connaissance qu'ils pourraient le plus complètement adorer le Seigneur. 

Quand ils méditaient cet enseignement du Prophète disant que Dieu n'a créé aucune maladie sans créer aussi un remède contre elle, ils comprenaient que, par la recherche de remèdes jusque-là inconnus, ils contribueraient à un accomplissement de la volonté de Dieu sur la terre. Il en résulta que la recherche médicale prit le caractère sacré d'un devoir religieux.

 Ils avaient lu ce verset du Coran : Nous avons créé toute chose vivante à partir de l'eau et, dans leur effort de pénétrer le sens de ces paroles, ils commencèrent à étudier les organismes vivants et les lois de leur développement. Ils posèrent de la sorte les fondements d'une science : la biologie. 

Le Coran désignait l'harmonie des étoiles et de leurs mouvements comme des témoignages de la gloire du Créateur; dès lors les musulmans se mirent à l'étude de l'astronomie et des mathématiques avec une ferveur qui, dans d'autres religions, aurait été réservée seulement à la prière. 

Le système copernicien, qui démontrait la rotation de la terre autour de son axe et la révolution des planètes autour du soleil, fut élaborée en Europe au début du 16ième siècle (où il souleva la colère des hommes d'Église qui y virent une contradiction de l'interprétation littérale de la Bible). Mais les fondements de ce système avaient été posés six siècles auparavant dans des pays musulmans. En effet, dès les 9ième et 10ième siècles, des astronomes musulmans étaient arrivés à la conclusion que la terre était sphérique et qu'elle tournait autour de son axe. Bon nombre d'entre eux ont même soutenu, sans jamais être accusés d'hérésie, que la Terre tournait autour du soleil. 

De même furent étudiées la chimie, la physique, la physiologie et autres sciences. A tout cela le génie des musulmans apporta une contribution impérissable. Ils ne firent d'ailleurs rien d'autre que de suivre les injonctions de leur Prophète : A quiconque part à la recherche de la connaissance, Dieu rendra aisé Ie chemin du Paradis; le savant marche dans la voie de Dieu; la supériorité du savant sur l'homme seulement pieux est pareille à la supériorité de la pleine lune sur tous les autres astres; l'encre des savants est plus précieuse que le sang des martyrs.

Durant toute la période créative de l'histoire musulmane, correspondant en gros aux cinq siècles suivant le temps du Prophète, la science et l'instruction n'avaient pas de plus grand défenseur que la civilisation musulmane elle-même et aucune patrie plus sûre que les pays où dominait l'Islam.

La vie sociale était également imprégnée des enseignements du Coran. En un temps où, dans l'Europe chrétienne, une épidémie était considérée comme une punition de Dieu à laquelle l'homme n'avait qu'à se soumettre humblement, les musulmans suivaient déjà depuis longtemps l'injonction de leur Prophète leur recommandant de combattre les épidémies en isolant les localités et zones infectées. 

Et alors que même les rois et nobles de la Chrétienté regardaient le bain comme un luxe presque indécent, même la plus pauvre des maisons musulmanes avait au moins une salle de bains cependant que des bains publics perfectionnés étaient chose courante dans toute ville musulmane (au 9 ième siècle, Cordoue, par exemple, en comptait trois cents). Tout cela correspondait à cet enseignement du Prophète disant que la propreté est partie de la foi. Un musulman n'entrait pas en conflit avec les exigences de la vie spirituelle s'il prenait plaisir aux belles choses du monde matériel, car, d'après le Prophète, Dieu aime voir sur Ses serviteurs une évidence de Sa bonté." (Muhammad Assad, dans son livre "le chemin de la Mecque", éd Fayard, 1976, p177-179)

Muhammad Assad, journaliste juif converti à l'Islam, conclut ainsi:

"Bref, l'Islam donna un développement énorme à des réalisations culturelles constituant l'une des pages les plus glorieuses de l'histoire de l'humanité. Et ce développement, il le donna en disant Oui à l'intellect et Non à l'obscurantisme, Oui à l'action et Non à la passivité, Oui à la vie et Non à l'ascétisme. Il n'est guère étonnant, dès lors, que, dès le moment où il eut surgi au-delà des confins de l'Arabie, l'Islam ait gagné des adhérents par foules. Nées et élevées dans le mépris du monde découlant du christianisme paulinien et augustinien, les populations de Syrie et d'Afrique du Nord, bientôt suivies par celles de l'Espagne visigothique, se trouvèrent soudain confrontées avec une doctrine qui niait le dogme du péché originel et soulignait la dignité innée de la vie terrestre. Alors elles adoptèrent en nombre croissant la foi nouvelle qui leur faisait comprendre que l'homme était le vicaire de Dieu sur terre. Ce fait, et nullement une prétendue "conversion à la pointe de l'épée", fournit l'explication des saisissants triomphes de l'Islam au matin glorieux de son histoire."

En moins de 2 siècles, la religion de l'Islam est diffusée, ainsi que le savoir et le commerce, de l'Atlantique et des bords du Niger aux rivages de l'Océan Indien et aux confins de la Chine.

L'Islam est entrée en Chine dès le 7 ième siècle par la route de la soie mais aussi par voie maritime !
 La route de la soie se constituait de plusieurs routes que les caravanes musulmanes, en provenance des des terres arabes et perses empruntaient pour faire du commerce et se rendre en Chine. 

Aujourd'hui, les musulmans représentent 5% de la population chinoise. 

 Du 7ième siècle au 11 ième, de grandes dynasties islamiques, se sont épanouie, créant les plus brillantes civilisations de l'Histoire.

Ce ne furent pas les musulmans qui ont fait la grandeur de l'Islam; c'est l'Islam qui a fait la grandeur des musulmans. Mais dès que leur foi devint routine et eut cessé d'être un programme de vie mis consciemment en pratique, l'élan créateur qui étayait leur civilisation déclina, laissant graduellement la place à l'indolence, à la stérilité et à la décadence culturelle.

Le message de l'Islam révélé en Arabie Saoudite n'a été propagée du vivant du prophète (SBDL) et des 4 califes bien guidés après sa mort (cf "Toutes voiles dehors à la rencontre du message coranique" de N Yassine, éd Alter, 2003, p 337 : la mort du 4 ième calife marque la fin d'une ère où le pouvoir était au service du message) que par le biais du commerce et des ambassadeurs...

Viens découvrir la situation historique de l'Islam avant l'envoi de cette lettre à Héraclius, l'invitant à l'Islam.
Viens découvrir l'original de la lettre envoyée à Héraclius par un ambassadeur du prophète et signé du sceau du prophète (SBDL) 

(d'après "le prophète de l'Islam" de M. Hamidullah, Tome 1, éd AEIF, 1989,  p 319) 

Viens découvrir la situation historique de l'Islam après l'envoi de cette lettre à Héraclius, l'invitant à l'Islam.

On sait de source certaine, que le prophète et les musulmans, ont formé une armée prête à répondre à toute agression, aprés 13 années d'oppression, mais qu'ils n'ont jamais mené de guerre offensive. 

Le seul but du prophète a été de propager le message de l'Islam, et de lutter contre les rois et les gouverneurs autour de l'Arabie, qui, ayant refusé de se convertir avaient également refusé aux musulmans l'autorisation de pénétrer dans le pays pour inviter le peuple à l'Islam, ou assassinait les convertis, ce qui constituait une déclaration de guerre à l'époque et une atteinte à la liberté humaine contredisant les droits de l'Homme. 

" Parmi les 5 objectifs légaux de déclaration de guerre en Islam, on peut citer "la défense du message de l'islam". . .

En effet, l' Islam est un message. Il est une obligation pour tout musulman de transmettre l' Islam et nous avons droit à la liberté d'expression pour ce faire. S'il y a  une entrave à la possibilité de transmettre le message, à ce moment là, il est possible de combattre. 

Dieu dit dans le coran :

"Nous t'avons envoyé a toute l'humanité comme un annonciateur et avertisseur ... " (S 34 v 28)

. . . Ceci en tenant compte du fait qu'il ne peut être question de contraindre quelqu'un à la religion de l'Islam puisque Dieu précise dans le coran : "point de contrainte en religion" (S2 v256) . . . 

(d'après Hani Ramadan dans la cassette audio n° 0395 : "Islam, guerre contre l'occident ?" aux éditions Tawhid)

Citons pour information les quatre autres objectifs légaux de déclaration de guerre en islam : 1-  la défense des biens et de la patrie (cf S 22 v 39) 2-  la défense de la liberté de culte (cf S 8 v 39) 3-  veiller à ce que les traités et les pactes soient respectés (cf S 9 v 12)  4-  secourir les opprimés (cf S 4 v 75).

Il faut rappeler ici qu'il n'existait alors aucun autre moyen de divulguer la foi nouvelle à l'époque du prophète Mohammad tels que la radio, la télévision, internet et les librairies, ni de moyens de déplacement aussi rapide que la voie ferrée ou aérienne...  

Viens découvrir les grandes dates de l'expansion de l'Islam et le pacifisme de l'Islam.  
. Territoire musulman à la mort du prophète (632)
. Conquêtes des quatres premiers califes (632-661)
. Conquêtes des omeyyades (661-750)

L'expansion arabe qui suit la mort de Mohammad (SBDL) est fulgurante, mais il convient de signaler que les conquêtes arabes ne sont pas le fait de l'islam puisqu'elles n'ont commencé qu'avec les Omeyyades (dynasties de Califes régnant à Damas de 661 à 750, qui fut le début d'une ère où le pouvoir asservit le Message au lieu d'être à son service.)

" Ces musulmans venus tard à la foi (pendant la prise de la Mecque) avançaient doucement mais sûrement vers la conquête du pouvoir, procédant par élimination, au sens figuré comme au sens propre. Ils défendirent l'idée que la famille du Prophète était l'héritière naturelle. Allant jusqu'au bout de cette logique funeste, ils n'hésitèrent pas à assassiner les petits fils du Prophète ou à les pourchasser afin de rester la seule proche famille du Messager." (d'après "Toutes voiles dehors à la rencontre du message coranique" de N Yassine, éd Alter, 2003, p 303; p 341)

En un siècle, les califes de Damas islamisent le plateau iranien, la côte nord de l'Afrique, une partie de l'Asie centrale et la quasi-totalité de l'Espagne.

La religion islamique interdit l'agression et la violence, et autorise la défense : 

"Combattez dans la voie de Dieu ceux qui vous combattent. mais ne commettez point d'injustice en les attaquant les premiers car Dieu n'aime point les agresseurs" (s2 v190).

"Celui qui tuerait un homme non coupable d'un meurtre ou un délit sur la terre, c'est comme s'il avait tué tous les hommes. Et quiconque fait don de la vie à un homme, c'est comme s'il faisait don de la vie à tous les hommes". (S5V32)

" Et, sauf en droit, ne tuez point la vie que Dieu a rendu sacrée". ( S17 V33 )...

 Si Dieu en effet, interdit le crime et l'assassinat dans le Qoran, riposter à une injustice est un droit:

  "et qui, atteints par une injustice, ripostent" (S42 V39)

Revendiquer de gouverner au nom de Dieu est un droit, s'il est scrupuleusement respecté. Mais ce même droit ne saurait cependant justifier de moyens honteux pour arriver à cette fin (violence, crime d'innocents)

" Faut-il distinguer entre Islam et histoire des pays musulmans? 

Si les Omeyyades (ou Califes de Damas) ont fait des conquêtes pour étendre l'empire musulman, les  «conquêtes» au temps du prophète et des 4 califes bien guidés avaient pour but d'ouvrir les terres à l'Islam et de garantir la liberté des peuples de l'embrasser et non de conquérir les terres dans l'acception classique du concept. Le terme "conquète" est utilisé pour les manoeuvres militaires du prophète et des 4 califes bien guidés à contre-coeur puisqu' on ne trouve pas d'équivalent en français du mot "foutouhate" qui veut dire littéralement « ouvertures ».

(d'après "Quel Islam apprends-t-on à nos enfants ?" extrait du courrier international n° 568 du 26/09/2001 par Moustafa al Halougi, professeur d' Al Azhar, disponible sur http://www.aceiweb.org/apprendre.htm ; d'après "Toutes voiles dehors à la rencontre du message coranique" de N Yassine, éd Alter, 2003, p 280)

 Il convient de ne pas mélanger l'histoire des musulmans (qui n'a pas toujours été conforme avec l'esprit des versets du Qoran et des hadiths ou recueil des actes et parole du Prophète Mohamad-saw-), des préceptes de l'Islam.

"Il n'en reste pas moins vrai, que l'examen de l'histoire islamique -et ceci quelle que soit l'époque envisagée- permet d'observer qu'au fur et à mesure de leur conquête, les musulmans ont généralement instauré un milieu libre et tolérant, conformément aux principes enseignés dans le Coran." (d'après l'historien Imad Addin Khalil dans la revue "Colombus" de mai 2002; "L'histoire islamique dans son ensemble est marquée par le respect de l'autre" p 27)

En effet, Allah interdit aux musulmans de convertir les non musulmans par la force comme le prouve le verset : "Point de contrainte en religion" (s2/v256)...

"Les communautés religieuses purent pratiquer leur foi et leur culte et elles furent gouvernées par leurs chefs, selon leurs propres lois religieuses, dans des domaines tels que le mariage, le divorce et l'héritage. En retour, elles durent payer un tribut, une capitation (jizya) qui leur assurait la protection musulmane contre l'agression extérieure et qui les exemptait du service militaire contre leurs concitoyens. Ils furent donc appelés "les protégés" (dhimmmi)."( John L.Esposito, professeur en matière de religion et de Relations internationales, dans "Islam: The Straight Path", p34)   

Le monde musulman a développé une civilisation si brillante, au lendemain de la Révélation du Qoran, avec ses découvertes scientifiques et son art à une époque où l'Eglise Chrétienne maintenait les habitants de l'Europe Occidentale verrouillés dans les ténèbres de l'ignorance et de la superstition, qu'elle a grandement influencé les Européens et a largement contribué à les faire sortir du Moyen-Age. 

Les musulmans furent à l'origine de la grande Renaissance Européenne qui, dès son apparition, s'opposa à l'Eglise et finit par détruire l'autorité qu'elle exerçait dans le domaine scientifique puis politique.

Au fil des années, le monde Musulman avait développé une civilisation brillante, à tel point que même les Croisés qui avaient envahi les Terres Musulmanes de Palestine et de Syrie étaient revenus en Europe après leur defaite avec des idées nouvelles dans les domaines de l'amour, de la poesie, de la chevalerie, de la guerre et du gouvernement. Mais le point de contact qui eut l'effet le plus profond sur l'Europe fut l'Espagne Musulmane: les Maures etaient venus d'Afrique en Espagne en 711 de l'ère Chrétienne et y avaient bâti un puissant Empire Musulman.

Selon l'historien Stanley Lane Pool: " l'art, la littérature et la science prospérèrent en Espagne Musulmane comme nulle part ailleurs en Europe à la même époque. Et des étudiants affluèrent de France, d'Allemagne et d'Angleterre pour s'abreuver à la fontaine de Science qui coulait dans les cites Mauresques".

(d'après "Islam, âme de l'humanité" de A Omowale, éd Tawhid, 1991, p19)

Si la rupture du monde musulman avec ses références religieuses islamiques a provoqué son déclin, c'est au contraire la rupture avec les références religieuses chrétiennes qui eut l'effet d'une libération salvatrice sur la société européenne et son essor...

Comme le christianisme ne sépare pas, dans les Textes Sacrés, la part proprement divine, la part proprement prophètique, et la part proprement interprétative (exégèse des disciples dans leurs épîtres), et désigne l'ensemble de la Bible comme"Parole de Dieu", cela a conduit les Eglises à une inadaptation croissante aux sociétés humaines.

Cette inadaptation s'est soldée pendant un certain temps par un recours à la terreur pour faire taire tout effort d'interprétation, puis, après la perte du pouvoir politique, par une dissolution de son influence spirituelle sur les masses et le devenir des sociétés. Ainsi les Eglises ne peuvent plus endiguer la dérive matérialiste où sombre l'Occident et les parties du Tiers-monde qu'il a subjugué.

Tu as certainement entendu parler de la terrible Inquisition, ce tribunal arbitraire crée au 13ième siècle pour tuer les hérétiques, c'est-à-dire des Hommes qui propageaient des idées différentes de celles de l'Eglise, tels que les scientifiques qui remettaient en question les affirmations de la Bible concernant l'univers.

Tu connais certainement le cas du grand savant Galiléo Galilée -physicien et astronome italien (mort en 1642), un des symboles de la méthode expérimentale en Europe- : rallié au système de Copernic que la Cour de Rome avait dénoncé comme hérétique (il démontra que la terre tournait sur elle-même et autour du soleil), , il dut abjurer devant l'inquisition (en 1633) et fut alors placé en résidence surveillée jusqu'à sa mort pour avoir écrit en 1932 "dialogue sur les deux plus grands systèmes du monde" où il réfute les arguments des aristotéliciens pour qui "la Terre est au repos, sinon nous devrions nous rendre compte de son mouvement".

La Bible enseigne en effet que la terre est immobile, alors que le soleil tourne tout autour. 

Le premier point est développé par l'Ancien Testament. On peut lire en effet dans les Psaumes : "Seigneur, mon Dieu... Tu as fixé la terre sur ses bases, de sorte qu'elle ne bouge jamais..." (Psaume 104-5). 

Quant au mouvement du soleil, il est mentionné à plusieurs reprises. il suffit de citer l'exploit de Josué qui a fait arrêter la course du soleil dans le ciel pour permettre aux Israélites de décimer les Amorites. (Josué-10).

C'est ainsi que l'Eglise a combattu toute conception scientifique contredisant le point de vue de la Bible.

 Les hérétiques étaient en général condamnés  à être brûlés.

L'Eglise craignant de perdre son influence politique a tout fait pour entraver le développement des sciences en Europe, mais elle n'a fait que se discréditer davantage par son épouvantable répression. 

Si tant de gens en Occident croient aujourd'hui à la théorie de l'évolution, ce n'est pas seulement parce que c'est ce qui est enseigné dans les écoles et les universités. 

C'est surtout à cause du rejet de l'Eglise et de son livre Saint "la Bible", depuis les abus commis par l'Eglise au nom de la Religion et depuis la perte de crédibilité en une Bible falsifiée au cours de l'Histoire.

 Par exemple, on ignore la date même approximative de l'apparition de l'homme sur la terre, mais on a découvert des fossiles humains que l'on situe, sans aucun doute possible, antérieurs à 1.6 millions d'années avant l'ère chrétienne.  On ne peut donc retenir comme compatible avec la science la réalité du texte biblique de la Genèse donnant des généalogies et des dates qui font situer l'origine de l'homme (la création d'Adam) environ trente-sept siècles avant Jésus-Christ, La science pourra peut-être donner dans le futur des précisions de dates plus grandes que nos évaluations actuelles, mais on peut être assuré qu'on ne démontrera jamais que l'homme est apparu sur la Terre il y a 5736 années, comme le veut, en l'an 1975, le calendrier hébraïque.  Les données bibliques concernant l'ancienneté de l'homme sont donc fausses.

 Dans le Qoran, la mention de la Création d'Adam et d'Eve n'est accompagnée d'aucune date ou repère chronologique que ce soit.

 D'où la Bible n'étant pas plus convaincante et satisfaisante que la théorie de l'évolution, les gens ne croient pas en la Bible et continuent à croire en l'évolution des espèces par le hasard..

Même pour le pape Jean-Paul II, la théorie " évolutionniste " est devenue acceptable comme il en fit part à l'Académie Pontificale du Vatican le 23 octobre 96 niant de ce fait l'inérrance de la Bible. (réf : "S&Vie Junior" de Jn 2000; "les origines de l'Homme", p 63)

L'évolution étant un concept qu'il croit scientifiquement reconnaissable, il déclare que la Bible n'est pas infaillible en la matière mais seulement en ce qui concerne le spirituel.

L'Eglise déclare alors que la Genèse n'est qu'un ensemble de récits fondamentalement contradictoires avec les découvertes scientifiques modernes et que maintenir les thèses créationnistes ne peuvent que lui être préjudiciables...

Il est évident que même si les chrétiens protestants se sont détachés de l'Eglise et de l'autorité papale, il n'en reste pas moins attachés à la Bible, dont nous avons vu qu'elle est en contradiction avec la science du fait de sa non conservation au cours du temps; 

il en résulte que les chrétiens protestants ne sont pas (ou guère) crédibles aux yeux de leurs contemporains, quand ils affirment que l'univers n'est pas l'oeuvre d'une évolution aveugle et dirigée par le hasard, mais l'oeuvre de Dieu telle qu'elle est décrite dans la Bible discrédité.

Le texte biblique relate que les diverses espèces animales sont fixes et ont été crée par Dieu chacune suivant son espèce, dans un geste unique...(Génèse : chapitre1 verset 21,24-25) L'idée de l'intervention de Dieu, aussi bien pour créer que pour faire évoluer le vivant (chaque espèce s'adapte à son milieu sans jamais devenir autre chose qu'un spécimen de son espèce), est tout-à-fait compatible avec le texte coranique : 

"(Dieu est) Celui qui a donné à chaque Chose sa Nature puis l'a dirigée" (Qoran : sourate 20, verset 50) 

Seule une présentation objective du Qoran, seul Livre Saint à avoir survécu complètement intact, peut guider l'Homme vers Son Créateur par une foi éclairée.    

Si l'Occident est sortie du moyen-âge, grâce à sa rencontre avec le monde musulman, dont les progrès intellectuels, scientifiques et culturels influencèrent les esprits des Européens, le monde moderne quant-à lui ne peut aujourd'hui sortir du matérialisme qu'en revenant aux source divines, c'est-à-dire, le Qoran qui est la dernière Révélation de Dieu aux Hommes;

par ailleurs, il est urgent du côté des pays dits musulmans de revenir à l'essentiel du message Qoranique et de se détacher de l'étau de l'ignorance, du fatalisme et de la passivité où ils excellent depuis le déclin de la civilisation musulmane réduisant l'Islam à une pratique superficielle rigide, n'apportant aucune compréhension profonde de la religion. 

Viens découvrir l'origine de la décadence actuelle des pays dits musulmans.

Et il ne serait pas surprenant de voir surgir dans un avenir proche une civilisation moderne aux valeurs Qoraniques, au coeur de cet Occident laïc actuel, en quète d'une spiritulité perdue, s'il se réconcilie avec Dieu. 

L'Etat laïc actuel résulte de la séparation de l'Eglise et de l'Etat dans tous les domaines de la société. 

Si la laïcité constitue un progrès indéniable dans le contexte historique de lutte contre la dictature de l'Eglise et a libéré les occidentaux de la prison de l'Eglise devenue un instrument de domination de l'Etat, la laïcité dans le contexte matérialiste n'en reste pas moins incapable d'assurer le bonheur à l'être humain qu'elle a coupé de son Créateur. 

La Laïcité, née de la Révolution française en 1789 et de l'Encyclopédie, est une nouvelle "religion" dont les adhérents sont les laïcs... 

Si l'Occident s'est libéré de l'entrave religieuse de l'Eglise par la révolution armée, le salut de "son âme" ne se fera pas sans une nouvelle "révolution", cette fois-ci spirituelle !

Les peuples judéo-chrétiens, majoritairement désillusionnés à propos de la sincérité et surtout de la capacité de l'Eglise, à résoudre les problèmes de la vie moderne, ont gardé comme patrimoine ou héritage sentimental religieux les traditions judéo-chrétienne et ont adopté avec conviction et fierté un système, dit laïc, se plaçant au dessus de la Religion, comme nouvelle religion, dans le cadre duquel les laïcs s'organisent comme s'ils concevaient une humanité sans Dieu.

Concrètement, la pratique religieuse est devenue "une affaire privée", ne concernant que l'individu et ne pouvant et ne devant en aucun cas, influencer ou entraver la marche voulue du domaine social, économique, juridique et politique, ces derniers domaines obéissant aux lois laïques, pensées pour et par des hommes laïcs, où la Raison remplace le Dogme religieux, l'éthique citoyenne remplace la morale, le libertinage remplace la pudeur et la crainte pieuse, le jeu et l'amusement remplacent la recherche de l'accomplissement des bonnes actions, en bref l'argent, le sexe et le pouvoir se partagent le sens de la vie, et la passion égoïste de l'Homme devient son Dieu, son nouvel objet d'adoration.

Dieu a révélé à tous Ses messagers qu'il est l'Unique et qu'il n'y a personne à part Lui à devoir être adoré, servi et obéi. Dieu nous a communiqué le message divin par l'intermédiaire de Ses messagers, cela depuis la création de l'homme. Certaines sociétés ont accepté le message et suivi le chemin droit alors que d'autres l'ont nié et se sont égarées. Cela est également valide aujourd'hui. Certains choisiront la bonne voie tandis que d'autres plongeront dans le mal. C'est la loi de Dieu.

Dieu dit dans la sourate 16 ou An-Nahl (les Abeilles) au verset 36: "Et très certainement Nous avons suscité dans chaque communauté un messager (pour leur dire): 'Adorez Dieu et écartez-vous du Taghout (fausses divinités) ". (Sourate 16 ou I.es abeilles (an-Nahl), verset 36).

L'amour est une forme d'adoration qui, dans sa perfection, devrait être consacrée uniquement à Allah. En Islam, l'amour de Dieu est exprimé par une obéissance totale à Sa volonté. II ne s'agit pas du même type d'amour que l'homme ressent naturellement vis-à-vis de la création envers ses parents, ses enfants, envers la nourriture, etc. Consacrer ce type d'amour à Dieu, c'est le rabaisser au niveau de Sa création.

Allah désigne avec une précision remarquable dans le Qor'an la nature du lien entre l'Homme et la création d'une part, entre l'Homme et Son Créateur d'autre part:

« Et ton Seigneur a décrété: 'N'adorez que Lui; et (marquez) de la bonté envers les pères et mères...' » (S17 v23)

« Et parmi Ses signes, Il a crée de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et Il a mis entre vous de l'affection et de la bonté. Il y a en cela des preuves pour les savants » (S30 v21)

« Les biens et les enfants sont l'ornement de la vie de ce monde. Cependant, les bonnes oeuvres qui persistent ont auprès de ton Seigneur une meilleure récompense et (suscitent) une belle récompense. » (S18 v46)

« Dis: 'Si vous aimez vraiment Allah, suivez-moi. Allah vous aimera alors et vous pardonnera vos péchés.' » Sourate al-Imran (la famille d'Imran) 3 v31.

L'amour dans le sens d'adoration, c'est l'abandon total de sa propre volonté à Dieu. C'est pourquoi Allah a dit au Prophète (PBSL) de dire aux croyants:

« Dis: 'Si vous aimez vraiment Allah, suivez-moi, Allah vous aimera alors'... »

Le Prophète (PBSL) a également dit à ses compagnons: « Personne d'entre vous ne sera un vrai croyant jusqu'à ce que je devienne à ses yeux plus cher que son enfant, que son père et que toute l'humanité. » (hadith rapporté par Anas et recueilli par al-Boukhari)

 L'amour du Prophète (PBSL) n'est pas fondé sur sa qualité d'homme, mais sur l'origine divine de son message. Ainsi, au même titre que l'amour pour Allah, il s'exprime par une soumission totale à ses injonctions. Allah a dit dans la révélation finale:

« Quiconque obéit au Messager obéit certainement à Allah. » Sourate an Nisa (les femmes) 4 v80.

et

« Dis: 'Obéissez à Allah et au Messager'...» Sourate al-Imran (la famille d'Imran) 3 v32.

Puisque le terme Ibada (adoration d' Allah) signifie une obéissance totale et qu'Allah est considéré comme le Législateur unique, l'instauration de systèmes légaux laïcs, qui ne prennent pas leurs sources dans la loi divine (Shari'ah), est un acte d'incroyance en la loi divine et de croyance en la justesse de tels systèmes. 

Attention à ne pas confondre la Shari'a (voie morale éternelle et universelle, ouverte, au nom de Dieu, par tous les prophètes), avec la législation (fiqh) qu'elle peut inspirer à chaque époque pour résoudre les problèmes de cette époque. 

La Shari'ah est basée sur quelques grands principes dont la foi en Dieu, la réalisation de l'équité sur terre et sur l'ijtihad (Effort de réflexion permettant d'adapter les recommandations générales du Coran et les prescriptions du Prophète à des faits et des événements précis de la vie sociale, politique ou économique).

Une telle croyance constitue une forme d'adoration consacrée à autre qu'Allah (Shirk). 

Allah a dit dans le Coran:

"(...) Et ceux qui ne jugent pas d'après ce qu'Allah a fait descendre, les voilà les mécréants. (Sourate 5 ou al-Ma'idah (la table servie), verset 44)

Un jour, Adi Ibn Hatim, compagnon du Prophète et ancien Chrétien converti à I'Islam, entendit le Prophète (PBSL) réciter le verset coranique: "Ils ont pris leurs rabbins et leurs moines comme seigneurs en dehors d'Allah."(Sourate 9 ou at-Tawbah (le désaveu ou le repentir), verset 31-32). 

Adi dit alors: "En vérité, nous ne les adorions pas. ". Le Prophète (PBSL) se tourna vers lui et dit: "N'ont ils pas déclaré illicite (Haram) ce qu'Allah a déclaré licite (Halal) et vous avez tous fait de même? Et n'ont-ils pas rendu Halal ce qu'Allah a déclaré Haram et vous les avez tous suivis? " II répondit: "C'est exactement ce que nous avons fait. ". Le Prophète (PBSL) dit alors: "C'était de cette manière que vous les adoriez. " ( hadith recueilli par at tirmidhi)

(Par exemple, le clergé chrétien a rendu Haram (illicite) le mariage cousin/cousine (de première génération) et le catholicisme romain a défendu le divorce. Le mariage des prêtres dans l'histoire de l'Église romaine a été interdit par le pape Grégoire VII au 11ième S. 

L'Église chrétienne a rendu Halal (licite) la consommation du porc, du sang et de l'alcool. Certains Chrétiens permirent également les peintures et les statues représentant Dieu comme un homme.)

" L'Islam signifie ainsi l'acte par lequel l'être humain s'oriente spirituellement et physiquement vers son Créateur dans une soumission totale et exclusive à Ses lois. Cette soumission n'est aucunement un asservissement ou une aliénation; elle est au contraire la seule chance pour l'homme d'accéder, selon l'optique islamique, à la vraie liberté c'est-à-dire de pouvoir continuer à se libérer de toutes les forcés sataniques qui ne cessent de subjuguer les hommes.

Si, pour être libre on refuse de se soumettre à Dieu, cela veut dire seulement qu'on choisit de se soumettre à une autre force, à d'autres lois que les Siennes: les intérêts personnels, les instincts, l'amour de l'argent, la publicité, les partis politiques, l'engrenage social, les systèmes économiques et administratifs, les lois du marché et de la bourse... autant de forces, je dirais même de nouvelles divinités qui mènent du bout du nez «l'homme libre du XXème siècle». "

(d'après "L'Islam, la femme et l'intégrisme -Journal d'une jeune femme européenne" de cheikh M Saghir et Kouhmane Sultana, éd Al Imen, 1988, p 21

 En définitive, le Coran dit que la seule chose que peut et doit choisir un être humain sain d'esprit est l'engagement spirituel et physique, clair et responsable dans la voie du bien (ou du mal) suivant un système de valeurs donné, c'est-à-dire le choix de sa religion.

Tout ce à quoi une personne s'accroche et se consacre est sa religion. S'il y a, parmi les hommes, les esclaves de l'argent, du sexe, des plaisirs, de l'intérêt, de la politique ou des autres fausses divinités de la société moderne, le Musulman, lui, choisit d'être le serviteur de Dieu et en même temps, son vicaire sur terre.

De ce fait, tout au long de son existence le croyant évalue toutes les alternatives possibles à propos d'une action, d'une pensée ou d'une attitude et choisit celle qui plaira le plus à Dieu.

Par conséquent, celui qui consacre sa vie à rechercher l'approbation de Dieu peut espérer la récompense d'une félicité éternelle. On voit donc qu'être le serviteur de Dieu vise seulement notre propre bien; Dieu n'a pas besoin de nos prières et actes d'adoration, ou autres bonnes actions, comme l'atteste le Coran: "Dieu est riche au-delà des besoins de tout être." (Sourate al-Ankabut: 6)

 

Si les "Etats matérialistes actuels" (ou plutôt leurs dirigeants et autres meneurs) rejettent la croyance en Dieu et acceptent l'évolution comme étant la seule autre explication, ce n'est pas seulement à cause du rejet de l'Eglise et du christianisme dont le message religieux est aujourd'hui déformée, c'est aussi et surtout parce qu'il s'est produit un réel complot contre La Religion Divine, qu'il devient indispensable de dénoncer !  

Outre l'éloignement de Dieu comme une conséquence directe du rejet de l'église, de ses abus ainsi que du discrédit de son livre . . . 

. . . le prévisible militantisme qui s'ensuivit à l'encontre des religions divines a contribué à maintenir un amalgame entre l'histoire du christianisme et celui -très différent comme nous l'avons vu plus haut- de l'islam ! 

Le peuple est berné par un petit nombre d'individus qui ont tout intérêt pour conserver leur pouvoir et dicter leurs lois à travers le monde, à ce que continue l'enseignement de cette théorie bien qu'elle soit fausse, comme cette théorie seule rends légitime leur pouvoir et leur système laïc érigé dans le cadre d'une philosophie (pensée) athée.

Il suffit de savoir que toutes les lois en France avant d'être votées, sont préparées et décidées dans les loges (milieux) francs-maçonniques, pour penser tout de suite que les francs-maçons sont les actuels concepteurs sinon acteurs du système matérialiste actuel, où l'Homme ignore Dieu et la raison de sa venue sur Terre !

D'ailleurs, tu ne seras guère surpris d'apprendre que Darwin était franc maçon (cf "Connaitre Dieu par la raison" de H Yahya, éd Arrissala, 2002, p 150).

 Tu dois te demander qui sont les francs-maçons ?

Ce sont les membres d' une société secrète d'après le dictionnaire, appelée la franc-maçonnerie: 

"Ce groupement  a depuis le 18 ième siècle, poursuivi des buts politiques, en Angleterre comme en France, où son action fut importante dans les origines de la Révolution et aussi au 19ième siècle."  ("Larousse Classique", éditée en 1957, p 484)

En Décembre 2002, des archives maçonniques volés par le nazis pendant la 2ième guerre mondiale, puis confisqués par des Soviétiques à la fin de la guerre en 1945, sont rendus à la France par Moscou. Des journalistes de Sciences et Avenir brisent des scellés de 60 ans et dévoilent, je cite: "ces documents de première main illustrent entre autres, l'implication de la franc maçonnerie lors de la Révolution française et des combats pour l'émergence du concept de laïcité"(tiré de l'article "les archives secrètes des francs-maçons" du n°672 de Sciences et Avenir p39, février 2003). 

Si le rôle instigateur des seuls francs-maçons dans la révolution française est contesté aujourd'hui par de nombreux historiens, il reste que le rôle des francs-maçons contre la religion dans plupart des pays européens et pour l'instauration de l'école laïque est incontestable.

Différence entre la franc maçonnerie française et américaine.

Si en France par exemple, la séparation de l'Eglise et de l'Etat a été officielle en 1905, c'est que " la franc maçonnerie française a coupé avec le théïsme (la foi en Dieu). Et cette coupure est nette vers le fin du 19 ième siècle et le début du 20 ième. Au contraire du théosophisme de la franc-maçonnerie anglo-saxonnes qui croient en un grand architecte de l'Univers, la franc-maçonnerie latine sera républicaine et anticléricale. Et on voit bien que la franc maçonnerie est le moteur de tout ça" (propos tiré de la revue Science et Avenir de février 2003, p57)   

"Tous les pères fondateurs de la nation américaine sont des francs maçons...et c'est d'une loge (maçonnique) de Boston que la guerre d'indépendance américaine débute" (propos tiré de la revue Science et Avenir de février 2003, p53) et "aujourd'hui encore, chaque président des Etats-Unis prêtent serment sur la Bible-maçonnique- de washington" (propos tiré de la revue Science et Avenir de février 2003, p53)  , d'où l'inscription "in god we trust = en Dieu nous croyons" sur les billets verts américains qui font référence au Grand Architecte de l'Univers auquel croient les francs-maçons.

Billet  de 20$

 La pierre de faîte de la pyramide sur le billet vert de 1 dollar est l'un des plus vieux symboles maçonniques, laquelle impression du sceau s'est faite sur l'ordre de H. Agard Wallace (1888-1965), qui fut par la suite vice président des E-U, en commande en second derrière le président Roosevelt, de 1940 à 1944.

Henri Agard Wallace, franc-maçon de son état, était persuadé qu'il avait une dimension Messianique et que l'Amérique avait été choisie par Dieu pour établir le futur Nouvel Ordre des Ages  (mentionné au dessous de la pyramide comme tu peux le voir ci-dessus) connu à présent sous le nom de Nouvel ordre Mondial.

 N'avait-il pas déclaré avec une ferveur religieuse aux accents prophétiques comme on l'entend de nos jours chez le président Bush: "Cela prendra encore le temps de la reconnaissance du Grand Architecte de l'Univers avant que la pierre de faîte ne s'ajuste finalement sur la pyramide et que la nation soit en pleine possession de son pouvoir pour être en mesure d'assurer son rôle de leadership sur les nations du monde pour établir le Nouvel Ordre des Ages" . 

(cf "La face occulte du dollar" disponible au http://www.bibleetnombres-online.fr/dollar.htm)

L'école laïque française a du lutter contre l'Eglise pour s'imposer et ce sont les francs maçons qui sont les instigateurs de la laïcité et de l'école laïque.

Les bataillons de la laïcité:

"Anatole France (ci-dessous) fut un des défenseurs de l'école laïque les plus radicaux. Ses positions anticléricales reflètent bien la nouvelle religion républicaine de la maçonnerie." (science et avenir de février 2003, p55)

" Au tournant du XXe siècle, les maçons engagent un virulent combat contre la religion et pour l'école laïque. Avec des accents parfois très actuels.

En ouvrant les cartons soviétiques, nous nous attendions bien entendu à retrouver l'un des engagements les plus constants de la franc-maçonnerie, la laïcité républicaine. Mais nous avons été surpris par le ton très virulent et lyrique employé par les maçons pour défendre cette valeur, il est vrai constamment mise à mal.

Au-delà des textes rappelant l'oeuvre fondatrice de Jules Ferry, nous découvrons une littérature très anticléricale, à peine imaginable de nos jours. Citons notamment une lettre d'Anatole France, président de la Fédération des jeunesses laïques intitulée « Appel contre la religion ».

"La laïcité implique la Lutte. La Lutte implaccable. La Lutte sans merci contre tous les dogma-tismes autant que toutes Les servitudes intellectuelles, économiques ; contre toutes les formes de réaction morale et sociale. Nous combattons Les Religions parce qu'elles éternisent dans le coeur de L'homme des croyances et des haines absurdes. Parce que leur dogme est le principal obstacle que rencontre la raison humaine dans son libre essor, dans son ascension vers des vérités toujours plus larges, par ce que leur morale, morale d'égoïsme, morale de haine, est une insulte continue au sentiment de fraternité qui croît chaque jour dans les consciences. [...]

« Nous combattons le militarisme, parce que nous ne pouvons admettre cette atteinte permanente de la dignité de la personne humaine qu'est le dogme de L'obéissance passive [...] Nous combattons enfin notre inique organisation sociale parce que, jeunes, nous sommes épris de Liberté, de vérité, de fraternité, parce que notre société est bâtie sur la servitude, sur lemensonge, sur la haine. Ses préjugés sont, comme la morale religieuse, une insulte continuelle de notre raison, à notre coeur. »

Une diatribe que ne pourraient plus reprendre aujourd'hui que des militants d'extrême gauche...

 Dans le même ordre d'idée, les archives contiennent aussi un appel «lobbyiste » du Grand Orient daté de 1904 et destiné aux frères députés pour qu'ils votent la loi du monopole universitaire (si naturel à nos yeux) : « Considérant que de la direction de l'enseignement dépend L'existence même des sociétés modernes, considérant que le droit d'enseignement doit être considéré comme un service public et non un droit individuel, Les Loges en Tenue Collective émettent le voeu que tous Les députés et sénateurs francs-maçons emploient tous les efforts pour obtenir du Parlement le vote du Monopole Universitaire. »

L'anticléricalisme maçon se retrouve même où ne l'attend pas, c'est-à-dire dans les colonies où certains documents archivés évoquent la nécessité de remplacer les missions religieuses par des missions républicaines. En 1934, la loge Atlas de Marrakech s'inquiète ainsi de l'école laïque en péril et de nombreux maçons réclament déjà l'abrogation de la loi Falloux (1850) ! "

B. A. et P. J.-B. (Tiré d'un article de - SCIENCES ET AVENIR- FÉVRIER 2003  p55)

Comme on le voit, les franc-maçons "latins" ne se sont pas contenté de critiquer l'Eglise et ses abus, ils ont critiqué toute Religion et ont revendiqué comme Religion officielle "l'Athéïsme: le fait de ne suivre aucune religion et de ne pas croire en dieu".

Les francs maçons latins comme anglo-saxons adhèrent à une secte occulte dont les rameaux sont pluriels mais qui luttent tous contre Dieu et Sa religion révélée, pour instaurer une société matérialiste...ils ne croient pas en l'au delà, et ne pensent pas qu'ils auront à rendre compte de leurs actes devant Dieu. Quant à ceux qui prétendent croire en un Grand Architecte de l'Univers (pour ne pas l'appeler Dieu), c'est juste une ruse pour se prétendre les élus de Dieu sur terre et un prétexte pour justifier leur volonté de dominer et de diriger le monde comme le leur dicte leur passion du pouvoir, de la richesse et de la notoriété. 

détail central du dollar

Le " Dieu avec nous: Gott mit uns " inscrit sur la boucle des ceinturons des partisans d'Hitler en lutte contre les communistes, devient " En Dieu nous croyons: in God we trust " sur le billet vert américains.   

Le seul et unique but proposée au peuple par le système matérialiste actuel est de " profiter de la vie par les divertissements et les plaisirs", sans entraver la liberté des autres à satisfaire leurs désirs ". Pendant que "les suiveurs" ne vivent que pour les divertissements et les loisirs, les meneurs de ce système s'enrichissent sur le dos des "faibles et des opprimés" et règnent sans partage. 

L'Occident a l'assurance d'être "la race supérieure", non plus par "élection divine", mais par primauté rationnelle, scientifique et technique, de "l'entrée dans l'âge positif" suivant l'expression de R.Garaudy dans "Intégrismes" p 21. 

" Ce n'est point par hasard, mais au contraire par cohérence intellectuelle que le plus éminent porteur de cette idéologie (positiviste), fondateur de l'école laïque, Jules Ferry, fut en même temps le promoteur de l'expansion colonialiste, à Madagascar, en Tunisie, au Viêt-nam, où les expéditions de conquête et ses déboires militaires lui valurent d'être appelé le « Tonkinois ». 

 Ce penseur lucide fut en France le théoricien le plus rigoureux du colonialisme, comme Stuart Mill, autre disciple du positivisme d'Auguste Comte, le fut en Angleterre. Dans son discours du 28 juillet 1885 à la Chambre des députés, il déclare: « Oui, nous avons une politique d'expansion coloniale fondée sur un système. Cette politique coloniale repose sur une triple base : économique, humanitaire et politique." (Journal officiel, page 1062). 

L'argument économique : « Les colonies sont pour les pays riches un placement de capitaux avantageux ; l'illustre Stuart Mill en a fait la démonstration. » Jules Ferry ajoute : « La fon- dation d'une colonie, c'est la création d'un débouché. » L'argument politique : posséder des bases dans le monde entier: « C'est pour cela qu'il nous fallait la Tunisie, c'est pour cela qu'il nous fallait Saïgon et la Cochinchine, c'est pour cela qu'il nous faut Madagascar et que nous sommes à Diégo-Suarez, et que nous ne les quitterons jamais. » (Journal officiel, page 1068). 

L'argument humanitaire : nous apportons la civilisation. Cette justification idéologique du colonialisme donna lieu, ce jour-là, à la Chambre, à une profession de foi implacable de Jules Ferry qu'il convient de rappeler avec quelques détails (Journal officiel, pages 1065 et 1066) : 

- Jules Ferry : « M. Camille Pelletan dit :

"Qu'est-ce que c'est que cette civilisation qu'on impose à coups de canon ?..." Voilà, Messieurs, la thèse; je n'hésite pas à dire que ce n'est pas de la politique, cela, ni de l'histoire ; c'est de la métaphysique politique. Messieurs, il faut parler plus haut et plus vrai. Il faut dire ouvertement qu'en effet les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures... »

Remous sur plusieurs bancs à l'extrême gauche.

- M. Jules Maigne : « Vous osez dire cela dans le pays où ont été proclamés les Droits de l'homme ! »

- M. de Guilloutet: « C'est la justification de l'esclavage et de la traite des nègres ! »

- Jules Ferry : « Si l'honorable M. Maigne a raison, si la Déclaration des droits de l'homme a été écrite pour les Noirs de l'Afrique équatoriale, alors de quel droit allez-vous leur imposer des échanges, le trafic ? Ils ne vous appellent pas. »

Jules Ferry définit là le postulat de tout colonialisme : la supériorité de l'Occident sur des peuples «arriérés » pour lesquels ne peuvent être invoqués «les Droits de l'homme».

Cet intégrisme occidental inconscient et meurtrier qui, depuis cinq siècles, sert de justification idéologique à toutes les exactions du colonialisme, joue une fois de plus son rôle maléfique dans la dernière en date des aventures coloniales : celle des Américains dans le Golfe. "

(d'après "Intégrismes" de R.Garaudy, éd Belfond, 1990, p 21-23)

Viens découvrir comment on vend une guerre (tiré de Science et vie Junior n°170, novembre 2003)

Les dérives d'un tel système éloigné de Dieu et de la morale religieuse n'a pas besoin d'être commenté. Seuls des Hommes imbus de la crainte pieuse de dieu peuvent être dignes de confiance comme ils tentent d'éviter les actes injustes tout au long de leur vie.

En effet quand l'Homme ne craint pas Dieu et ne sait pas qu'un jour viendra où il devra rendre compte de ses actes, cet Homme là pourra commettre les pires violences et injustices sans aucune limite, en essayant de déjouer "la justice des Hommes si imparfaite". La violence la plus connue est celle réalisée par des criminels qui agissent seuls ou en groupe en vue de leurs interêt mais la pire violence et non la moindre est celle orchestrée par un Etat: il suffit aux dirigeants de voiler les buts véritables de leur violence sous d'honorables masques.

On peut ainsi invoquer l'humanisme d'un Etat civilisé" dans la politique "d'aide publique" aux pays en voie de développement, quand il s'agit en réalité, de perpétuer une politique post-coloniale (voir "le gaspillage de l'aide publique", par Sylvie Brunel, éd Seuil, 1993 ... ) 

On peut encore invoquer "la propagation du progrès et de la civilisation scientifique et laïque" chez les "peuples primitifs" demeurés au stade "théologique" selon l'expression de R. Garaudy 

On peut enfin invoquer "la propagation du respect des droits de l'homme et du droit international " pour déclencher une guerre nationale ou internationale et ceci afin de renverser un gouvernement qui ne favorise pas leur politique économique, c'est-à-dire qui ne leur est pas entièrement dévoué en "béni-oui, oui". 

Il a bel et bien existé depuis le début de l'instauration d'un Etat laïc en France, un véritable complot contre La Religion de Dieu (l'Islam aujourd'hui depuis l'avènement du dernier prophète), et parmi les auteurs de ce complot actuel les francs-maçons sont en première place !

Il ne se passe pas une semaine, voire une journée, sans que des revues anglo-saxonne ou latine vouées ou soumises à ce cercle occulte ne se moquent de Dieu et de sa religion, se glorifiant avec orgueil de toute découverte ou réalisation technologique, plein de l'espoir fou de pouvoir un jour comprendre et créer la vie.

Les meneurs athées du nouvel ordre mondial vouent une guerre à Dieu, contre lequel ils ne cessent de s'opposer, sans réfléchir une seule seconde qu'ils n'échappent guère à la vigilence divine mais que Dieu est patient conformément à Sa Promesse, or Il a fixé le jour du Jugement pour régler les comptes en entier aux Hommes et Dieu ne manque pas à Sa promesse.    

Le lobby moderne des francs-maçons luttent encore et toujours activement contre La Religion de Dieu.

La proposition de Darwin (mort en 1882), selon laquelle l'homme est seulement un singe évolué fut largement adoptée par les théoriciens des sciences sociales et les philosophes du 19e siècle parce qu'elle apportait une base « scientifique » à la non-existence de Dieu. Selon eux, la religion a évolué de l'animisme au monothéisme parallèlement à la prétendue évolution sociale de l'homme de son état d'individu indépendant à son état national, et à son évolution physique de singe en homme.

Nous avons déjà signalé l'inexistence d'un mécanisme d'apparition des êtres vivants par divergence les uns des autres (l'Homme n'est donc pas un animal évolué et l'évolution physique d'une créature proche du singe à l'Homme n'a jamais existé sauf dans l'imagination fertile des adeptes de Darwin ) et l'impossibilité d'une évolution due au hasard ...

Il reste à préciser, pour être complet, que le Message de Dieu à travers tous ses prophètes est immuable: Dieu dans le Qoran (S 16 v 36), nous apprends que la substantifique moelle de tous les messages divins a toujours été la réaffirmation de la doctrine et du culte de l'Unicité divine (tawhid), c' est-à-dire le pur monothéisme (la religion n'a donc pas évolué de l'animisme au monothéisme mais c'est toujours le culte monothéiste pur et immuable qui a été altéré; loin d'évoluer comme le prétendent certains théoriciens des sciences sociales, la Religion a au contraire subi une dégénérescence que l'Islam dénonce)

Quelle est la nécessité des révélations successives ?

" Dieu ne fait pas les choses incomplètement, imparfaitement ou vainement. Chaque religion révélée ne vient donc pas compléter les religions révélées antérieurement, ni les rectifier ni faire double emploi avec elles.  

 Une nouvelle révélation est en fait un surcroît de miséricorde octroyé par Dieu pour compenser l'évolution de la dégénérescence spirituelle de l'humanité. 

 Ses principales fonctions sont les suivantes :

 Elle vient énoncer à nouveau, dans toute sa transcendance, la vérité au sujet de Dieu : vérité doctrinale que les hommes avaient plus ou moins oubliée ou altérée.  Et Dieu, dans Sa Science et Sa Miséricorde, réaffirme cette vérité immuable selon les modalités d'expression les plus appropriées à la mentalité du peuple à qui Il s'adresse et les plus adéquates aux circonstances qui ont motivé cette nouvelle révélation.  Cet enseignement est en outre plus développé et plus explicite que lors de la révélation précédente puisqu'il vient compenser le déclin sans cesse croissant des connaissances spirituelles de l'humanité. 

Elle vient confirmer les révélations et les envoyés antérieurs. 

 Elle dénonce les déformations, les adjonctions ou les amputations que les hommes ont pu apporter aux révélations antérieures et énonce, en conséquence, des normes dogmatiques pour préserver les croyants de telles déviations.

 Elle rétablit ainsi le culte monothéiste pur et immuable.

  Elle vient enfin réactualiser les moyens rituels, au sein desquels la prière occupe une place centrale : moyens d'origine divine qui permettent à l'homme de revenir vers Dieu.  Plus l'humanité accentue sa chute l'éloignant de son Seigneur, plus Dieu accroît, de révélation en révélation, ces moyens de retour vers Lui.  En outre, compte tenu des difficultés croissantes, inhérentes à la dégradation du monde, qui enserrent toujours davantage le croyant, Dieu, par miséricorde et par faveur, assouplit et facilite de plus en plus les modalités d'accomplissement des actes rituels.  En islam, par exemple, le croyant ne relève plus d'aucun clergé et la terre entière est moyen de purification et lieu de prière pour lui.  Ainsi, quelle que soit l'adversité qui puisse l'atteindre en cette période de fin des temps, rien n'est en mesure de l'empêcher de pratiquer sa religion. " (d'après " l'attestation de foi " de Yacoub Roty, éd Maison d'Ennour, 2003, p 15)

En définitive, l'islam est, historiquement, la dernière religion révélée et la mission du prophète Mohammad - sur lui la grâce et la paix - est venue clore le cycle de la prophétie pour l'humanité (cf.  Coran 33, 40). L'Islam ne se présente pas en tant que nouveauté. Comme tout envoyé de Dieu, le prophète Mohammad est venu restaurer la Religion pure (Dîn hanîf) et immuable (Dîn qayyim) qui est l'état de totale et confiante soumission (islam) naturelle de l'homme envers son Seigneur, c'est-à-dire le pur monothéisme.

Au Prophète de l'Islam sur lui la grâce et la paix, ainsi que sur tous les envoyés qui l'ont précédé - Dieu ordonne de délivrer une dernière fois l'immuable message : "Dis : Il ne m'est rien révélé d'autre qu'en vérité votre Dieu est un Dieu unique : Êtes-vous soumis ? " (Coran 21, 108).

Viens découvrir le modèle évolutionniste de la religion et sa réfutation avec B. Philips (tiré du livre "le monothéîsme islamique ou Tawhid", éd IIPH, 1998).

Au cours de leur histoire, les humains ont eu des rapports divers avec la nature. Dans l'Antiquité, les mythologues attestent du fait que les hommes se sentaient dominés par les éléments.

Bien que les hommes croyaient encore en l'existence du Créateur, ils pensèrent désormais qu'il s'était mis en retrait après avoir créé le monde. Ainsi ils commencèrent à considérer les forces et les éléments de la nature comme des dieux ayant un pouvoir et une autorité indépendantes de celles du Créateur.

Les temps modernes ont complètement inversé ce rapport !

 L' Homme ayant acquis le sentiment de dominer la nature (exploitant ses ressources, usant et souvent abusant des biens terrestres qui lui sont confiés), s'est pris tel l'évolutionniste, à considérer que les atomes, le temps, et le hasard sont les causes initiatrices de la vie, ce qui  revient à les prendre pour des dieux, alors qu'aucun ne peut créer la vie. Dieu seul possède une telle puissance.

 Cette attitude hostile, soit dominé, soit dominant, indique qu'il n'est jamais parvenu à vivre dans une complète harmonie avec son milieu. 

" Lorsque l'adorateur reconnaît qu'il a un Dieu, un Créateur qu'il doit adorer, son rôle primordial est de se soumettre entièrement à la volonté de ce Créateur. Et derrière cette idée de la soumission, il y a une philosophie, une sagesse qui est extrêmement profonde par le fait même que toutes les créatures dans l'univers sont soumises à Dieu. L'astre qui suit le parcours de sa trajectoire sur son orbite ou bien la pierre dans sa chute, la plante dans sa croissance, toute chose obéit à la loi divine et l'être humain est lui-même appelé à se soumettre. Mais à la différence des autres créatures, il dispose d'un libre arbitre, d'une volonté et, au niveau spirituel, il a la possibilité de choisir, de se soumettre ou de se rebeller contre l'ordre des choses. 

S'il choisit de se soumettre, son comportement, en adoptant la loi, c'est-à-dire en se soumettant à la loi divine qui est exprimée par la révélation, sera conforme à l'ordre voulu par Dieu, et donc il vivra en harmonie avec lui-même d'abord avec son Créateur dans sa relation avec Dieu, avec le milieu dans lequel il évolue. Il pourra ainsi s'épanouir et se développer. Si par contre il se rebelle, les conséquences seront désastreuses parce que la nature elle-même va se retourner contre lui, et dans cet univers, il n'occupera plus la fonction qui lui était destinée lorsque Dieu l'a créé, l'a conçu. Donc, il va être un générateur de désordre. Et c'est ce que nous observons, aujourd'hui, dans le monde dit moderne, à savoir que l'on ne peut pas imaginer une gestion plus désastreuse de l'univers dans la mesure où l'homme détruit son environnement, où l'homme se livre à toutes sortes d'excès. L'homme se condamne de la sorte à subir les conséquences de sa rébellion." 

(cf "Sur l'Islam et la barbarie" de Hani Ramadan, éd CIG, 2001, p.14)

" Le progrès ne peut avoir lieu sans la réalisation des trois objectifs divins cités dans le Qoran: peupler et exploiter la terre, établir la justice en tant que vicaire (Responsable ou gérant établi par Dieu sur Terre) et adorer Dieu " comme les a mentionnés l'imam Al Raghib al Asfahani dans " Al Zari'ah Ila Makarim Al Shari'ah " 

(cf "Islam, civilisation de demain" le Cheikh Youssouf Al Qaradawî , éd Al Falah, 2000, p 187-191)

Viens découvrir le but de la Création et le sens de la vie de l'Homme.

" C'est ainsi que l'homme moderne a pu bâtir la terre en faisant d'elle une belle mariée ou plutôt une séduisante maîtresse. Et grâce à la science, il a pu atteindre ce dont il ne rêvait même pas, alors l'orgueil s'est emparé de lui au point de lui faire croire qu'il est maître suprême et que les autres sont des esclaves ou des êtres inférieurs.

Pourtant son progrès n'est que partiel et imparfait puisqu'il est dépourvu des deux premiers facteurs: l'adoration et l'établissement de la justice en tant que vicaire de Dieu sur Terre.

Il est clair que les Musulmans n'ont pas atteint le progrès souhaité car ils n'ont pas exécuté l'ordre divin de bâtir la terre durant les derniers siècles, n' ont pas respecté les lois de la création, et n'ont pas accomplit convenablement le droit en tant que vicaire de Dieu sur Terre. C'est alors que le commandement leur a été arraché, et après avoir été gouverneurs ils sont devenus gouvernés. " (Y. Al Qaradawi dans " Islam, Civilisation de demain " p 75) 

En conclusion:

Si les évolutionnistes fournissent tant d'efforts pour tromper les gens avec des dessins représentant des créatures mi-Homme et mi-singe et continuent d'enseigner la théorie de l'évolution par le biais de l'école, des revues scientifiques et des médias, et ceci malgré l'abscence totale de preuves scientifiques que les Hommes et les singes ont des ancêtres communs et même mieux malgré les preuves scientifiques de notre création qui s'accumulent, c'est qu'il doit se cacher derrière cette tromperie une raison fondamentale qui poussent certains meneurs à cacher la vérité.

Il existe un lobbie qui a pour but d'éloigner les gens de leur religion !

C'est bien sûr pour justifier la philosophie matérialiste à l'aide de laquelle sont gouvernés la plupart des pays aujourd'hui.

Reconnaître Dieu et notre création, revient à reconnaitre la nécessité de diriger le pays et les affaires de ce monde à la lumière de la guidance divine, et c'est cela que certains meneurs actuels ne veulent pas.

Les meneurs veulent, à l'instar des pharaons autrefois, profiter de leur pouvoir, de leur richesse et de leur renommé égoïstement, sans avoir à se soucier d'établir la justice, et de partager, et savent qu'il faut pour cela établir des lois et des croyances qui régissent le comportement des Hommes. Ainsi, ils vont exercer un pouvoir croissant sur les masses et ces dernières vont agir sans le savoir dans leurs intérets !

 Reconnaître Dieu, c'est reconnaître que nous lui devons tout, y compris notre vie, c'est relativiser notre pouvoir, notre savoir, notre grandeur. Ces Hommes là ne veulent pas avoir à remercier leur Créateur, et préfèrent penser que c'est grâce à leur intelligence, et à leur travail et à leurs relations, qu'ils possèdent ce qu'ils ont !

C'est ainsi, que de plus en plus d'Hommes en arrivent à se suicider facilement quand ils n'obtiennent pas ce qu'ils veulent ! coupé de Dieu, ils pensent que ce qui leur arrive est de leur faute et est définitif. Ils désespèrent parce qu'ils croient que c'est à cause d'un manque d'intelligence ou par un manque de chance qu'ils sont pauvres, malades ou autrement éprouvés, et donc qu'il n'y a aucun espoir...

Dans tous les cas, tous les Hommes, sans exception, même s'ils ne se suicident pas, vivent un trouble intérieur terrible quand ils sont éloignés de Dieu, en dépit de toutes leur richesse ou notoriété  !

Les Hommes éloignés de Dieu ont l'âme troublé et ne sont pas heureux, car seule la reconnaissance de Dieu par l'Homme lui procure la paix intérieure.

Dans le coeur de chaque Homme réside l'amour du bien
Il y a en tout être humain, quand il dit la vérité ou qu'il est sincère, un état de paix intérieure qu'il ressent avec profondeur et sérénité.

Dieu a fait aimer cet état au coeur de l'Homme, ce sentiment qu'il est en harmonie avec lui-même quand il sait vivre dans la transparence de son âme et de ses actes. Le péché, quant à lui, se traduit comme une perturbation, une entrave à cette paix.

Notre coeur contient la graine de la qualité en même temps que le défaut qui l'accompagne. Chacun se doit de gérer son intimité et de se mettre en route vers son équilibre intérieur.

de Tareq Ramadan dans "De l'islam", p36-37; format poche.

L'Homme balance entre l'oubli de Dieu et le Rappel ! Lorsqu'on oublie Dieu, cela entraine aussi l'oubli de soi. 

Lorsqu'on oublie que Dieu est, on finit par ne vivre que pour soi, en soi, dans la pure manifestation de la prison de son égo.

Nous sommes parfois au centre de nous-mêmes et avons tendance à être égoïstes. L'ego, le « je », peut prendre alors une place prépondérante. Quand cet ego se manifeste trop largement, il se traduit par l'orgueil, la vanité comme il peut s'exprimer par la cupidité, l'amour de l'avoir, souvent par la violence.

 Nous ne sommes pas naturellement non violents, et toute personne qui a eu ou qui a accompagné des enfants le sait. La normalité de l'être est souvent la violence première, et c'est le travail de la conscience qui mène à la maîtrise de cette violence et à son dépassement.

L'épreuve de l'homme se situe donc dans ce combat (djihad), dans ce tiraillement entre l'amour de la transparence et l'attirance vers ses mauvais penchants comme la tentation de la violence, de la cupidité et de l'amour du moi. Ce moi, s'il n'est pas contrôlé, peut prendre toute la place et ne plus savoir ce qu'est l'humilité. Alors la vanité et l'orgueil nient Dieu et écartent le Créateur pour donner toute la place à l'ego.

de Tareq Ramadan dans "De l'islam", p38; format poche.

L'être humain balance donc constamment entre ces deux états: soit il reste en phase avec lui-même dans le respect de la Création soit il réponds aux tentations qui bouleversent l'équilibre de l'être.

 C'est ainsi, que les meneurs qui ignorent Dieu comme les suiveurs qui oublient Dieu, ne vivent pas en harmonie avec la nature originelle que Dieu a donné aux Hommes (la fitra) et ils vivent le déséquilibre et la déchirure de leur être qui aspire à reconnaître Dieu et à faire le bien conformément à la guidance de la Révélation divine ! Ils ne parviennent, ni les uns, ni les autres à être le maître de leur être intérieur et suivent les passions de ce monde placées par Dieu comme tentation.

Entre ces deux états, le tiraillement d'un côté, l'idéal de l'autre, nous avons un choix à faire. Ce choix accorde la dignité, et il est l'épreuve et le sens de notre humanité.

Pourquoi la plupart des gens acceptent la théorie de l'évolution ?

C'est par habitude. On a tendance à ne pas réfléchir sur ce qui nous apparait être des évidences !

La plupart des manuels scolaires sont rédigés par des adeptes de la théorie de l'évolution.

A force d'entendre parler de cette théorie depuis notre enfance, que ce soit à la TV, à l'école...on finit par croire qu'il s'agit d'une logique, d'un fait certain que la science confirme.

Par ailleurs, quand des enseignants et scientifiques éminents (endoctrinés eux-aussi) affirment que l'évolution est un fait et laissent entendre que seuls les ignorants refusent d'y croire, combien de profanes oseront les contredire ?

Si tant de gens croient à la théorie de l'évolution, c'est parce que nous vivons une époque matérialiste où les Hommes sont généralement coupés de toute Religion.

Si la plupart des gens croient en la théorie de l'évolution pour l'avoir appris sur les bancs de l'école, qu'en est-il des scientifiques ? 

Les scientifiques qui désirent poursuivre leur carrière, n'ont guère le choix. 

S'ils critiquent la théorie de l'évolution, qui est l'explication officielle d'un certain nombre de pays, ils ne peuvent obtenir des fonds monétaires (argent) pour poursuivre leurs recherches et se retrouvent au chomage. 

" Car «remettre en cause la doctrine darwinienne, c'est la garantie de ne plus publier dans les grandes revues et donc de perdre ses financements de recherche», confirment plusieurs biologistes souhaitant garder l'anonymat. Ce dogmatisme s'explique : la théorie est devenue un véritable système de pensée que pratiquement toutes les sciences de la vie ont adopté.  Sa remise en question pourrait avoir des effets dévastateurs. " (Sc et Avenir de Nov 2004, p 58) 

Néanmoins, tous les scientifiques ne défendent pas aveuglément la théorie de l'évolution; certains ont gardé une probité intellectuelle, et critiquent la théorie de l'évolution après s'être rendu compte qu'elle est indéfendable scientifiquement  ! 

Attention, nous sommes responsables si nous restons endoctrinés par cette théorie ! 

Et oui, car en fait, les meneurs comme les suiveurs sont responsables de leur égarement.

Dans chaque Homme, au coeur de son être, notre créateur a placé une lumière intérieure, une disposition naturelle à vouloir aller vers Lui (c'est la fitra), que chacun de nous va chercher à vivre ou à éviter !

 Cette lumière est en fait une révélation avant les Révélations !

Il existe en fait 2 Révélations: celle de la Création et celle de la prophétie envoyé par Dieu à diverses époques de l'humanité.

Il nous appartient de réveiller l'étincelle de foi qui brûle au fond de nous par l'observation de la nature ! A ce titre, la nature est un Livre ouvert où chacun peut lire et y voir comme auteur divin, notre Créateur.

L'univers comme Livre !

Quiconque regarde un arbre peut n'y voir qu'un arbre. Cependant, dès que l'Homme regarde à travers le regard de l'intimité de la foi, il y voit la manifestation et la présence du Créateur. De même, tous les autres éléments de la création peuvent se révéler des signes (ayat) de Sa présence...

Le mot ayat en arabe signifie à la fois "verset" et "signes".

Un même terme pour 2 significations différentes, comme si Dieu voulait nous dire que si la révélation coranique est un signe, les signes de la Nature sont une révélation, un livre déployé au regard et à la conscience de l'Homme.

de Tareq Ramadan dans "L'islam", p54-55; format poche.

Il n'est pas de foi accomplie si elle n'est pas confirmée par une raison active et raisonnante. La raison est l'enracinement de la foi !

« Le coeur a ses raisons que la raison reconnaîtra. »

"Dans la conception musulmane, la croyance est un soufle qui précède la raison. La raison ne vient que renforcer, appuyer, confirmer la certitude intime brûlant au fond du coeur de tout Homme"

de Tareq Ramadan dans "L'isalm", p33 , format poche.

La raison reconnait ce qui habite déjà le coeur par un travail de prise de conscience au moyen des outils que Dieu a donné pour parvenir à Sa connaissance.

de Tareq Ramadan dans "L'islam", p28 , format poche.

Par le biais de la shahada (profession de foi précédant la conversion, ou reconversion), le musulman porte témoignage que Dieu est Un et qu'il n'y a pas d'autre dieu que Lui. C'est le passage de l'innocence vers la responsabilité, c'est-à-dire du soufle dans le coeur à la confirmation de la raison.

Quand la Dernière Révélation (le Qoran) vient rencontrer et renforcer ce soufle intérieur, alors se rencontrent 2 lumières, celle du Message révélé qui vient rencontrer et éveiller ce soufle intérieur.

Les prophètes ont été envoyés pour enseigner le sens du cheminement, la façon de trouver l'équilibre et la paix intérieure: entre le corps et le coeur, savoir nourir l'un sans oublier l'autre, savoir se rappeler Dieu sans négliger ses préoccupations quotidiennes.

Accepter l'humilité de son humanité renforce l'idée d'un respect et d'une soumission reconnaissante au Créateur.

Le Docteur Tarek Ramadan donne un excellent aperçu de La Religion et des préceptes qoraniques dans son

  Livre en ligne "Présentation de l'Islam"

 

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BIBLIOGRAPHIE

 

1 "Le temps des califes" de Christiane Naffah, p 75 à 81 de la revue "Science et Avenir", Hors serie n°76 de Janvier/Fevrier 1990

2  "Les 4 califes" de H Amdouni, éd Qalam 1993; p 85-95 : Al Foutoûhât sous la direction d' Abou Bakr; p 99-104 : L'assemblage du Coran par Abou Bakr; p 171-193 : L'oeuvre de Omar; p 159-162 : Omar et l'assemblage du Coran

3 "L'islamisme en face " de François Bugat, éd la découverte, 1995

4 "Le problème des idées" de M Bennabi, éd Societe d'édition et de communication

5 "Les conditions de la renaissance" de M Bennabi, éd SEC 1992

6 "Les musulmans dans la laïcité" de T Ramadan, éd Tawhid, 1994.

7 "Le 11 Septembre 2001 : L'effroyable imposture" de T Meysan, éd Carnot, 2002.

8 "La bible, le Coran et la science" de M Bucaille, éd Seghers, 1985.

9 "L'homme d'où vient-il ?",  éd Seghers, 1981.

10 "Dar ash-shahada : l'occident, espace de temoignage" de T Ramadan, éd Tawhid, Questions comtemporaine, 2002.

11 "Jihad, violence, guerre et paix en islam" de T Ramadan, éd Tawhid, Questions comtemporaine, 2002.